Cher Baron Camus,

Et voilà à l'étal des libraires votre journal 1995 opportunément édité dans le sillage "clapoteux" de la misérable polémique déclenchée mystèrieusement par vos minuscues errements à la Le Pen de votre ennuyeux et radotant journal de 1994... A vrai-dire ne seriez-vous pas "logé" à la GLNF spécialiste des filouteries en tous genres?

Cela dit l'intérêt de votre journal 1995 me semble limité à votre propre auto-thérapie essayant vainement de redonner vie à vos vieux fantasmes homo-san-francisco, à un moment où vos cheveux s'en vont et où la presse cruelle publie de vous des clichés, ou vouté comme le général de Gaulle en Irlande vous paraissez âgé d'au moins soixante dix ans, déplumé et hagard...

Quand je vois cela et lorsque je me souviens de votre parler gras et artificiellement distingué, j'ai pitié de vous, de ces délires typiques des "folles" vieillissantes, de prétentions aristocratiques avec ces tentatives pathétiques de raccrocher vos malheureux parents à une particule éculée, de prouesses de Casanovo qui encule à tous les coins de rue des rastaquouères moustachus, de prétentieux vocabulaire esthétisant sur des détails architexturaux extraits extraits d'un guise Baedeker d'avant 1914, de sordides démêlés avec les contributions dirextes et indirectes suite à votre captation michtonneuse de l'héritage d'un illustre inconnu, de vos airs de faux intellectuel qui ne rêve que d'une place de fonctionnaire à 20000 francs par mois, et de vos interrogation métaphysiques de vrai beauf' sur les qualités comparées de la Renault Safrane et de la Jeep Cherokee (attention ce modèle fait vraiment "Sentier" et pas du tout gentleman-farmer Land Rover et selleries Hermes.)

De Petain, il est vrai que vous avez la moustache blanche et les gros yeux clairs, mais lui au moins culbutait encore les bonniches à quatre vingt ans et en vrai...

Quant à vos éditeurs que chatouille votre plume à l'eau de Vichy, quelle habileté de mercantis en publiant, y compris pour ce chafouin de POL...., la lamentable odyssée de vos renoncements...

Oui, Cher Baron, un autre faux aristo Jean-Edern Hallier, n'avait pas raté votre illustre homonyme en disant que c'était un homme quelconque, une sorte de voyou pompeux épris de respectabilité et complètement dénué d'humour... Vous-meme en quelque sorte...

Tout ce que je vous souhaite c'est de ne pas gagner au Loto, sinon, attention à la version Bernard Tapie du dernier chatelein de Plieux...

Un ami qui vous voulait du bien...