La Vie comme à Moscou (vers 1950)
 
 
 
 
 
 

« Vous êtes une amie de Renaud Camus ? C'est un type que vous aimez bien ? En ce cas il y a un seul conseil que vous puissiez lui donner, un seul [elle la regarde au fond des yeux] : il faut lui dire qu'il se suicide. »

La même personne téléphone à tous les écrivains et intellectuels sollicités pour signer la pétition dite "en faveur de Renaud Camus". Elle les assure que, s'ils la signent, ils ne trouveront plus jamais un éditeur, il ne sera plus jamais question de leurs livres dans Le Monde, France-Culture leur sera définitivement fermé.

« Renaud Camus est un criminel, un criminel ! Il sera condamné par tous les tribunaux. Et si vous signez cette pétition vous serez condamné aussi ! »