NON. Journal 2013

créée le jeudi 25 avril 2013, 11 h 57
modifiée le lundi 6 mai 2013, 18 h 48
Mercredi 24 avril 2013, une heure moins vingt du matin (le 25).
Un camionneur noir de soixante ans a été attaqué et roué de coups, au bord d’une route de la région parisienne, par cinq “jeunes” qu’il s’était permis de dépasser, alors qu’ils l’empêchaient d’avancer par leur lenteur calculée, sur la chaussée. Bien entendu France 2 dit “cinq jeunes”, on n’en saura pas davantage. La victime elle-même, au moins dans la partie qui a été diffusée de l’entretien qu’elle a donné, dit pareillement “cinq jeunes”. D’une autre source on apprendra qu’un des “jeunes” était soldat, ou plutôt “militaire”, en langage médiatique, donc petit-bourgeois. Cet agresseur-là a été laissé sur place, quand ses quatre acolytes, à cause de l’intervention de riverains, ont pris la fuite précipitamment. Il a déclaré ne pas les connaître, et avoir été pris par eux en auto-stop. Il s’avère néanmoins qu’il est le propriétaire de la voiture, laquelle est passée sur la jambe de la victime, au moment du départ précipité des autres.

Ou bien ces cinq agresseurs sont indigènes, hypothèse fort peu vraisemblable — leurs noms et leurs prénoms auraient depuis longtemps été livrés à la vindicte populaire… —, ou bien France 2 se moque de nous et nous cache l’essentiel de la vérité, comme il lui est coutumier de le faire, de même qu’à tous les autres médias sur ce point, depuis des lustres. On pourrait croire, si nous n’avions été admirablement dressés au décryptage, à l’herméneutique et à la traduction instantanée, que cet “incident” n’est qu’un dix millième de ces faits-divers curieusement toujours semblables, qu’il s’agit toujours pour les journalistes d’examiner et de traiter un à un, sans jamais imaginer ou laisser entendre qu’ils puissent faire partie d’un vaste ensemble à caractère historique, ou militaire, dont une approche purement pénale, au coup par coup, ne saurait en aucune façon rendre compte. Si les agresseurs sont bien ceux que j’imagine, la violence qu’eux et leurs pareils exercent quotidiennement sur toute l’étendue du territoire ne relève pas le moins du monde d’une regrettable augmentation de l’insécurité civile : elle relève de l’histoire, et de l’histoire des conquêtes, des grandes migrations, de l’extension des empires.

Il est au demeurant bien singulier que je sois traîné devant les tribunaux pour avoir dit, à propos de la nocence ordinaire, “instrument du Grand Remplacement”, selon le titre même de mon discours aux Assises sur l’islamisation, que ceux qui la pratiquaient n’étaient pas des voyous, mais des soldats (« ou plutôt si : ce sont bien des voyous, mais ces voyous sont des soldats ») : je conçois qu’il soit considéré comme diffamatoire de traiter des soldats de voyous, mais traiter des voyous de soldats c’est plutôt flatteur, je trouve — et pourtant non, aux yeux du Mrap : incitation à la haine raciale…

voir l’entrée du mercredi 24 avril 2013 dans Le Jour ni l’Heure

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