Morcat. Journal 2014

créée le vendredi 7 février 2014, 12 h 34
modifiée le vendredi 7 février 2014, 12 h 58
Jeudi 6 février 2014, une heure du matin (le 7).
Finkielkraut — par gentillesse pure et amitié pour moi, car je pense que ce doit bien l’embêter… — a accepté de témoigner en ma faveur à mon procès, dans quinze jours. Outre sa crainte des accusations de “deux poids deux mesures” (il plaiderait contre la liberté d’expression de Dieudonné mais en faveur de la mienne…), ce qui le retenait d’accepter ma requête c’était mon appel à voter pour Marine Le Pen, il y a deux ans, et plus encore, dernièrement, l’appartenance de mon avocat Karim Ouchikh au Rassemblement Bleu Marine et sa candidature aux municipales, à Gonesse, sous les couleurs marinistes. Il pensait d’ailleurs que ces liens-là pouvaient me nuire gravement. Mais ces messieurs se sont entretenus hier et apparemment bien entendus, car Ouchikh me dit ce soir que Finkielkraut lui a donné son accord ferme pour paraître le 21. C’est vraiment très généreux de sa part, parce qu’on ne manquera pas de lui en faire reproche, y compris entre les rangs de ses amis (qui sont parfois les miens).

Redeker dira demain, ou lundi au plus tard, s’il peut être présent à la XVIIe Chambre — il devait partir pour l’étranger précisément à la date de l’audience. Et s’il peut être là il indiquera une adresse toute provisoire où un huissier pourra procéder dans les délais requis à la fameuse et délicate remise “en mains propres” de sa convocation. S’il ne peut pas être présent en personne (ce qui serait bien regrettable, car ses seuls gardes du corps et le système de sécurité qui l’entoure plaideraient fortement en faveur de mes dires…), il enverra un témoignage écrit.

Quant à Farid, malgré ce qu’il pourrait lui en coûter, à lui aussi, il est solide comme un roc en sa résolution à me soutenir, et n’en a pas bougé d’un iota depuis le début.

Je trouve la combinaison de ces trois témoins excellente.

*

C’est après la brouille, souvent, ou le divorce, je suppose, que se manifestent leurs véritables motifs. On s’est brouillés sur un accident, or so it seemed at the time, mais le comportement de l’autre partie après la rupture, c’est-à-dire au moment où devraient régner la plus grande politesse, les distances gardées et le silence (puisque tout est dit), montre clairement, au contraire, qu’en fait il n’y aurait jamais dû y avoir de liaison, et qu’on était d’emblée dans le malentendu le plus complet, pour ne pas dire, de notre côté, l’aveuglement.

voir l’entrée du jeudi 6 février 2014 dans Le Jour ni l’Heure

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