Insoumission. Journal 2016

créée le lundi 2 mai 2016, 10 h 58
modifiée le lundi 2 mai 2016, 11 h 14
Plieux, dimanche 1er mai 2016, minuit vingt.
Il y a quelque chose de stupéfiant dans la propagande éhontée à laquelle se livre France 2 en faveur du candidat musulman à la mairie de Londres, Sadiq Khan. C’était aujourd’hui la deuxième fois en une semaine qu’un “sujet” de trois ou quatre minutes lui était consacré, avec d’ailleurs plusieurs séquences déjà montrées, comme si la chaîne manquait de matériel pour une tâche aussi urgente et capitale (c’est le cas de le dire) : garantir à l’islam la plus grande  ville d’Europe. Khan est donné comme à peu près assuré de l’emporter, ce qui, d’après d’autres sources, est, heureusement, assez loin d’être acquis, quoique la menace soit très sérieuse.

Les deux reportages insistent sur le nombre de Français qui résident à Londres et peuvent y voter pour les élections locales — est-il possible que ce soient quatre cent mille ? Parce qu’il s’agit néanmoins d’un pays étranger, la chaîne s’estime-t-elle dispensée de toute règle déontologique, de tout souci de neutralité, même hypocrite et affectée ? La partialité en faveur de Kahn est éclatante, retentissante, parfaitement assumée : c’est comme si les auditeurs étaient invités à implorer le ciel pour son succès (sur leur tapis de prière). Self-made man, fils d’un conducteur de bus, il est donné comme l’archétype méritant de l’intégration réussie. Il s’agit manifestement de l’intégration à la nouvelle Londres cosmopolite, multiculturelle et à dominante musulmane, conquise, en somme, conquise sur les malheureux Anglais, car on voit le candidat ouvrir ses meetings par un retentissant Salam aleykoum !, avec salut particulier et très souligné à tous les “frères” présents dans la salle.

Son rival conservateur est au contraire présenté comme un milliardaire juif, héritier, fils à papa, sans accomplissement personnel, enfant gâté totalement ignorant des réalités de la vie quotidienne à Londres — il ne sait même pas où est le musée d’histoire de Londres, c’est dire… (moi non plus).

voir l’entrée du dimanche 1er mai 2016 dans Le Jour ni l’Heure

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