Âme qui vive. Journal 2020

créée le mercredi 8 juillet 2020, 9 h 30
modifiée le mercredi 8 juillet 2020, 9 h 31
Plieux, mardi 7 juillet 2020, minuit vingt.
C’est Éric Zemmour, cette fois, qui parle des terribles dangers de l’indigénisme. Même aux voix les plus proches de la mienne, je n’arrive pas à imposer mes mots, c’est-à-dire, naturellement, mes façons de voir et de penser (c’est tout un). D’ailleurs je n’en reviens pas de la complaisance des dits “patriotes” et assimilés pour le vocabulaire de l’adversaire, même quand il est manifestement abusif, usurpé, volé, renversé, mis cul par-dessus tête. Impossible de faire comprendre aux Français de race que les seuls indigènes en France, aujourd’hui, ce sont eux ; et que, par voie de conséquence, si quelqu’un doit être indigéniste, c’est nous ; et que s’il doit y avoir un mouvement indigéniste en France, c’est le nôtre et le nôtre seul. Nous sommes le seul Parti des Indigènes, et donc le seul mouvement indigéniste à pouvoir se revendiquer clairement et à bon droit de ce qu’il est (déjà) — les autres sont des usurpateurs (comme ils sont des envahisseurs, des remplaçants et des occupants).

 Il en va de même, naturellement, du mouvement décolonial et de tout décolonialisme ou anticolonialisme en France. Il est question jour après jour et obsessionnellement de la colonisation, mais la seule colonisation dont il vaille la peine de parler aujourd’hui, parce que c’est aujourd’hui qu’elle sévit et qu’elle impose son horreur et ses destructions, c’est la colonisation en cours de la France et de l’Europe. Rien ne me semble plus simple à montrer et plus facile à comprendre. Et pourtant cette façon de voir et ces mots en cette acception-là ne se répandent pas dans le public. Il a fallu dix ou douze ans pour imposer le syntagme Grand Remplacement et pour en faire a household name dans dix ou douze acceptions approximatives, mais les autres expressions et tournures en ces sens révisés ne se diffusent pas plus vite ; alors que les phénomènes qu’ils décrivent, eux, progressent à la vitesse de l’éclair.  

voir l’entrée du mardi 7 juillet 2020 dans Le Jour ni l’Heure

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