sans dateSamedi 17 juin 2000, huit heures du matin. La Lenteur de l’avenir : j’ai toujours aimé ce titre d’un roman jadis paru chez P.O.L, et sans cesse il me revient à l’esprit. C’est même lui qui déclenche, dans P.A. et donc dans Vaisseaux brûlés, l’interminable série des titres aimés. J’aime celui-ci parce qu’il sonne bien, mais surtout parce qu’il est d’une merveilleuse justesse. L’avenir est lent, voilà ce qu’il est. Pas toujours, bien sûr, mais la plupart du temps (Plupart du temps, autre bon titre). On passe son temps à attendre que telle ou telle situation se clarifie, prenne sa forme, revête un nom. Or ce n’est presque jamais ce qui arrive. L’avenir tergiverse, complique à plaisir, se livre à des palinodies sans gloire, essaie de gagner du temps.
Je n’en reviens pas de la muflerie du président des P.U.F, qui avait été si aimable au téléphone. J’avais l’impression que nous nous étions parfaitement compris. Il n’écartait pas la possibilité d’une publication de Corbeaux et de “L’Affaire” avant l’été. Il devait me donner une réponse dans les quarante-huit heures. C’est du moins ce que j’avais cru comprendre. Or bientôt quinze jours de cela, et aucune nouvelle. Qu’il refuse, c’est son droit le plus strict. Mais ne même pas daigner m’en avertir ? Que peut-il bien se passer dans la tête des gens, pour qu’ils se comportent aussi mal ?
Pierre-Guillaume de Roux qui, de son côté, a reçu mercredi le texte de Corbeaux, a dit à Rémi Soulié qu’il le lirait ce week-end, et qu’il me donnerait une réponse lundi matin. J’ai essayé de lui faire passer hier, par e-mail, une version revue et améliorée, mais j’ai été trahi par les machines : panne chez Wanadoo, refus de transmission. J’espère qu’il comprend bien que ce “journal avancé” tel qu’il l’a entre les mains est absolument “brut de décoffrage” et doit être soigneusement toiletté. En particulier il convient d’en enlever tous les articles que Jean-Paul, moi et d’autres avons tâché de faire passer dans la presse, depuis deux mois, et qu’elle a refusés avec ensemble. Par frustration je les mettais dans mon journal, mais ils l’alourdissent exagérément. Et ils n’ont pas lieu d’y figurer encore, si l’on publie d’autre part l’ensemble des pièces du dossier.
J’avais décidé que la date butoir pour clore le livre Corbeaux serait la publication dans les journaux du deuxième texte de Jean-Paul, La Ferocia, devenu entre temps L’Inappartenance. Mais les journaux s’obstinent à ne pas en vouloir. Qu’il paraisse aurait marqué à mes yeux la fin de la guerre. J’aurais considéré mon honneur comme lavé. Au lieu de cela est paru hier un texte de Sollers, dans Le Monde — un lecteur m’en signale allusivement l’existence par e-mail, mais je ne l’ai pas encore vu et ne le trouve pas sur le site du Monde. À en juger par tout ce qu’a dit Sollers depuis le début de “l’affaire”, l’article est très certainement pétri dans un mélange de haine et de mépris.
Pierre et moi sommes allés hier, vers huit heures du soir, à ce que j’appelle les “Trois-Étangs”, trois grands bassins artificiels, rectangulaires, herbus, l’un au-dessus de l’autre, auxquels on accède par un chemin touffu, au-delà de l’Isle-Bouzon, sur la route de Fleurance. Me frappe chaque fois le caractère très “français” de ce paysage-là, français d’Île-de-France, et comme tel un peu étonnant dans ces contrées-ci : vastes plans d’eau qui rappellent, toutes proportions gardées, les étangs de Hollande, dans la forêt de Rambouillet ; peupliers sur leurs bords ; et lourdes frondaisons à la Fragonard, sur les côtés. Je me souviens avoir dit : très françouès. Peut-être faudrait-il proposer françouès, puisque français de souche met tout le monde hors de soi, ces temps-ci — avec pour résultat qu’il y a dans notre société un seul groupe qui n’a pas le droit de se nommer, celui des Français d’origine française, aux côtés des Français d’origine italienne, Français d’origine nord-africaine, Français d’origine arménienne, qui eux se réclament couramment de leurs appartenances respectives sans mettre personne en émoi.
Pierre objecte que la France au sens strict s’arrête au sud à Orléans, et au nord au Vexin français, justement, par opposition au Vexin normand ; et que le concept de français n’a pas d’épaisseur historique sur une bonne moitié de l’actuel territoire national. Mais c’est cette idée-là qui, selon moi, n’a pas d’épaisseur historique. Ce sont les historiens, les sociologues et les idéologues modernes qui ont inventé que la France datait de la fin du XIXe siècle en Provence, en Languedoc, en Guyenne, dans le Quercy. Toute la littérature s’inscrit là-contre, à mon avis. Montaigne se pense bel et bien comme Français. Il est vrai que la littérature, encore une fois, est faite par moins d’un millionième de la population et en intéresse cinq pour cent, deux pour cent, un demi pour cent selon les époques.
Pourrait-on s’entendre au moins sur ceci : étaient français, partout en France, les gens cultivés — aristocratie, grande bourgeoisie ? Culture et “francité” étaient des signes de classe ?
Foule d’objections, bien entendu : aristocratie et grande bourgeoisie ont toujours été pleines de gens incultes. Et parmi les gens cultivés, aristocrates, autodidactes ou bourgeois, beaucoup ont écrit en provençal, en occitan ou en gascon, et n’ont eu d’autre culture que régionale — ou bien régionale d’abord et française ensuite, régionale et latine, régionale et grecque, régionale et universelle (sans compter qu’on peut parfaitement soutenir, voir Dante et consorts, que la culture provençale (cette association de termes est déjà un anachronisme) n’est pas une culture régionale).
D’un autre côté, dans les armées de Napoléon, les méridionaux ne se considéraient-ils pas comme français ? Je crois que le sentiment d’être français était beaucoup plus répandu dans toutes les régions de France que l’historiographie contemporaine ne veut nous le faire croire. Pour l’Ancien Régime il faudrait néanmoins rapprocher ce sentiment d’identité et le distinguer de celui de sujet du roi de France. Un aristocrate provençal ou béarnais ambassadeur du roi à Rome ou en Angleterre avait bel et bien le sentiment d’être français et de représenter la France, toutes les correspondances le prouvent.
Comme toujours, on ne peut rien démêler à ces choses si l’on ne fait pas intervenir la question de classe. Or elle est l’une des plus tabou du débat contemporain dans ce pays.
Aux États-Unis le mois dernier une femme me demandait si en France on s’embrassait deux fois ou bien trois quand on se rencontrait et quand on se quittait ? Elle ne se souvenait jamais. Et même elle avait cru observer qu’à l’occasion c’était quatre fois, non ? Il s’agissait de notre deuxième rencontre, à cette dame et à moi ; et bien entendu nous nous sommes embrassés en nous séparant, très chaleureusement, puisque c’est désormais l’usage. Mais comment lui répondre dans la vérité, sans faire intervenir les concepts de classe et les concepts d’époque (qui eux-mêmes s’articulent assez facilement l’un à l’autre, par le biais du concept de “classe culturellement dominante”, à telle ou telle époque) ? Il aurait fallu lui dire que toutes ces embrassades étaient modernes, dans la civilisation française, et que plus le nombre de baisers étaient nombreux plus il s’agissait d’un usage populaire — mais que cet usage populaire, comme la plupart des autres, comme bon appétit ou à votre santé, avait tendance à se généraliser.
Pierre me raconte, ce qui m’amuse, que dans la préparation des candidats aux oraux du Capes, on leur a bien recommandé de ne pas dire Bonjour Messieurs-Dames aux membres du jury. Il pouvait leur en coûter un point ou un demi-point, et ce demi-point, pour la suite de leur destin, pouvait entraîner une différence incalculable. C’est la reconnaissance tardive et bien rare d’un lien (très complexe et très difficile à analyser) entre culture, ou plus précisément “niveau universitaire”, et classe sociale : car dire ou ne pas dire bonjour Messieurs-Dames, c’est typiquement et exclusivement une “question de classe”. Donc on considèrerait presque officiellement (ce qui n’est guère “démocratique”), que pour être agrégé, ou seulement capésien (capessien ? capétien ?), il importe de rallier l’usage bourgeois et de rebuter en soi l’usage populaire...
Il faut à la société petite-bourgeoise régnante déconsidérer par tous les moyens les anciennes “élites”, et donner des prétendues “élites” actuelles l’image la plus dégradée à la fois et la plus dégradante. L’autre soir, en zappant pendant mon dîner, je suis tombé sur une émission consacrée au “jet-set”. Le “jet-set”, et particulièrement le “jet-set” tel que présenté au bon peuple par cette émission, ce sont les riches à leur plus vulgaire, à leur plus exclusivement “riches” : les riches tels qu’ils seraient et tels qu’ils sont à condition d’être des pauvres incultes et sans manières mais disposant soudain de tous les moyens. Comme par hasard, on se dirige immédiatement vers la principauté de Monaco, l’endroit le plus vulgaire de la terre, présentée par une “baronne” américaine comme le haut-lieu par excellence du “jet-set”.
La petite-bourgeoisie généralisée est apprise soir après soir par la télévision à croire que l’élite c’est cela et ce n’a jamais été rien d’autre, cette haute-pègre qui vit dans des palaces hideux et des appartements ou des villas aménagés par des décorateurs pour sultans saoudiens : racaille embijoutée qui traîne de Saint-Tropez à Las Vegas une vision du monde qui est exactement celle du spectateur moyen de TF1 (mais l’émission était sur Antenne 2), fortune considérable en plus.
Ce qui caractérise avant tout le riche, le rupin, le bourgeois, le privilégié, dans cette perspective-là, c’est la possibilité de satisfaire tous ses caprices. Les émissions de ce type n’en finissent pas d’interviewer dans les grands hôtels — tous de plus criant mauvais goût les uns que les autres, en général — les portiers, concierges et femmes de chambre, et de les faire parler de ce qui fascine les foules, manifestement, la possibilité de faire changer en un tournemain la décoration de sa suite (pour une autre plus épouvantable encore, imagine-t-on, plus riche, plus rose, plus dorée), de gifler le porteur, d’obtenir pour son bain six cents litres de lait d’ânesse et pour son petit-déjeuner un œuf d’autruche. Ah ! Ça vaudrait le coup de “réussir”, pour pouvoir s’offrir ça (se le payer, pardon) !
Que “l’élite” ce puisse être, que se soit, Jacqueline de Romilly aveugle et creusant Thucydide, Claude Lévi-Strauss au musée de l’Homme ou tel érudit misérable dans sa gentilhommière au toit percé ou dans sa soupente parisienne, que “l’élite” tienne à la connaissance et au désir de connaissance, à l’étude, à l’usage, aux manières, au temps, il ne faut surtout pas qu’une idée aussi déprimante puisse faire son chemin dans les esprits. Jean Puyaubert qui, à dix-sept ans, débarquait de sa campagne à Paris à seule fin d’y voir enfin des Matisse, et qui toute sa vie ne fut que discrétion, délicatesse, souci des autres et désir de connaître et de voir, Jean Puyaubert n’a aucun titre à représenter “l’élite”, dans un monde pareil. Il n’est même pas imaginable. Il n’a pas lieu.
Je l’ai noté cent fois. Les journalistes de radio et de télévision parlaient aux auditeurs, dans mon enfance, comme si ceux-ci étaient leurs supérieurs, socialement et culturellement (« Bonjour Mesdames, Bonjour Messieurs », « Veuillez écouter à présent », etc. Et ils faisaient appel à leurs connaissances intellectuelles, quitte à se les exagérer un peu). On est très vite passé à l’égalité, et aujourd’hui à un ton de supériorité.
À quelle classe sociale, mais aussi culturelle, s’adressent les principaux média, à une époque donnée ? J’ai connu le temps où la télévision s’adressait à une classe qui, à huit heures et demie du soir, voulait et pouvait voir non seulement Les Perses, mais Thérèse Desqueyroux, Asmodée, Climats, La Caméra explore le temps. Aujourd’hui tout ce qui relève de près ou de loin de la culture est chassé de l’écran, et renvoyé dans sa nuit. Les émissions sur les grands écrivains du XXe siècle étaient encore tolérées vers onze heures du soir il y a quatre ou cinq ans ; puis ce fut minuit, minuit et demie, et à présent une ou deux heures du matin. En revanche, hier soir, en début de soirée, Arthur le sinistre amuseur criait Levez-vous !, Asseyez-vous ! à deux ou trois cent mille occupants des Arènes de Béziers, et tout le monde se levait, s’asseyait et se trémoussait à ses ordres d’un air ravi, tandis que sur scène s’agitaient, dans un décor de flipper, des pom-pom girls en maillot rouge à frangettes et bottines blanches.
Où est le fascisme, ici ? Où est le totalitarisme ? Où est le vrai danger de mort, pour la pensée, pour la culture, pour la civilisation, pour la vie de l’esprit ?
Oui je suis pour la “classe cultivée”. Oui je suis pour qu’elle soit la plus large possible, et surtout la plus ouverte, et constamment renouvelée. Non, je ne pense pas qu’elle puisse être généralisée — ce n’est d’ailleurs pas la question qui se pose aujourd’hui, mais plutôt celle de sa survie. Et oui je crois, et je le regrette, qu’il faut pour y accéder un peu de temps, d’ailleurs infiniment variable suivant les individus. Et surtout je ne crois qu’aux individus, et me foutrait des classes, personnellement, s’il n’était évident qu’elles ont, malgré tout, à dire du monde quelque chose de vrai et donc de précieux, ne serait-ce qu’à ce titre.
Dix heures et quart, le soir. Il fait encore grand jour. On reconnaît le sadisme de Dieu au soin qu’il a pris de placer si tôt dans l’année ses plus belles heures, celles de la plus longue lumière. Bientôt les jours vont décliner, bientôt le déclin va s’inscrire dans le paysage, bientôt la fenêtre dira la marche vers la mort, vers la retraite, vers la chute, vers la fin — la diminution de la vie commencera et pourtant l’été n’est même pas commencé. Et nous, de même, notre acmé, il est si loin de notre trépas. Vivre, c’est décliner.
À quoi s’oppose tout de même la vie de l’esprit, la culture, la connaissance — et c’est là le fondement de toute les religions. Le corps décline, oui, dès le premier tiers de son parcours. Mais l’esprit mène un long combat pour déplacer cette ligne de faîte.
Je viens de parler à Pierre qui a traversé la France en voiture avec deux camarades pour passer à Châlons-en-Champagne les oraux du Capes — cela par une fantaisie décentralisatrice de M. Allègre. Il est dans un petit hôtel du centre de la ville, où ses parents lui ont retenu une chambre. Les deux autres sont logés dans un internat de jeunes filles. Mais tous les trois sont dans sa chambre, à regarder à la télévision un match de la Coupe d’Europe de football, Allemagne-Angleterre, retransmis de Charleroi.
La chambre, qui m’est décrite au téléphone, est à un étage élevé de l’hôtel. Elle est tournée vers l’ouest. De sa fenêtre, largement ouverte, la vue passe par dessus les maisons de la ville, et rejoint la plaine interminable, sur laquelle le soleil n’en finit pas de tomber.
Moi aussi j’ai vu le début du match, tout à l’heure, en rentrant de promenade ; et les bagarres qui l’ont précédé, dans les rues de Charleroi. Et je m’émerveille naïvement de ce prodige : ici la dernière lumière, sur les feuillages touffus de la chartreuse ; là-bas cette petite chambre en plein ciel, ouverte sur l’ennuyeuse plaine champenoise ; et Charleroi ici et là, et la voix amusée de Pierre, qui déplore en riant un air exagéré de vacances, au-dessus de leur petit voyage.
Demain toutefois, il compte passer la journée à la bibliothèque, où les épreuves ont déjà commencé, et où le bon ton, paraît-il, exige qu’on se fasse voir avant son tour. Toute l’Histoire est à Châlons-en-Champagne. On croise en ville d’illustres professeurs, qu’on fait semblant de ne pas reconnaître, par discrétion. Et de tout le monde on se demande si demain ou après-demain ce petit monsieur ou cette dame pimpante ne va vous demander tout ce que vous savez de Don Sturzo ou des fleuves de la Chine...
Nous avons mis au point une tenue d’oral, avant le départ. On est convenu qu’il fallait bien en passer par la veste, mais toute cravate a été énergiquement refusée, avec cet argument imparable : on n’en avait jamais mis de sa vie, et l’examen n’était pas le moment de se livrer à des innovations, au risque d’être mal à l’aise — plus mal à l’aise, that is, que la situation ne l’impliquait par elle-même...
Il y avait eu hésitation quant à l’itinéraire. Passerait-on par le Sud-Est — Narbonne, Montpellier, Avignon et tout ça —, par le nord-ouest — Bordeaux et Paris, carrément —, ou bien “couperait”-on par le centre, ce qui est toujours beaucoup plus long ? Finalement on a opté pour un moyen terme entre ces deux dernières possibilités : Montauban, Cahors, Brive, Limoges, Orléans, Montargis, etc. Mais les trois méridionaux ont été horrifiés par le paysage qu’ils ont découvert au-delà d’Orléans : la plaine immense et nue, pratiquement sans un arbre, avec ses champs de centaines d’hectares et ses villes qui se dressent soudain, comme Troyes, au milieu du vide parfait, désespérant et riche.
C’est ce qui les attend chez eux, ils ne le savent pas encore. Le Lauragais, les Comminges, la Gascogne sont en voie de picardisation précipitée, de champagnisation accélérée. J’avais écrit dans ce journal, en amont, que Plieux perdrait pour moi tout charme poétique si la vue au Midi, la plus belle et qui fut longtemps la plus protégée, subissait les mêmes atteintes que les autres. Ça n’a pas manqué d’arriver. Mes pires craintes ont été confirmées. Un hangar a poussé près de la ferme du Rey, sous Landiran, et tout le panorama en est souillé.
Mon retour ici après deux mois d’absence n’a fait que trop confirmer, hélas, la régulière aggravation des atteintes portées au paysage, qui s’industrialise à vue d’œil. L’espace n’est plus perçu qu’en tant qu’espace de rendement. De tous les côtés jaillissent le parpaing, le ciment et la tôle ondulée.
Est-ce pour ma rendre moins douloureux le détachement à l’endroit du Gers, le président du Conseil général, M. Martin, grand ami de Laurent Fabius et qui passe ici pour “parisianiste”, a déclaré à Sud-Ouest que les subventions du département aux activités de Plieux allaient être soigneusement réexaminées, à la suite de mes inadmissibles propos. Cependant, comme il n’y a plus d’activités de Plieux, et que nous ne demandons pas de subventions...
voir l’entrée du samedi 17 juin 2000 dans Le Jour ni l’Heure◎
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