créée le samedi 30 mars 2013, 18 h 31Vendredi 29 mars 2013, minuit et demi. Deux faibles échos médiatiques, aujourd’hui, aussi inexacts l’un que l’autre…
C’est d’abord un long article de Livres-Hebdo à propos de Paul Otchakovsky-Laurens. On peut y lire ceci :
« De fait, peu d’auteurs ont quitté la maison : Danièle Sallenave et Richard Millet, aux débuts [sic]. Renaud Camus, qui a décidé de confier ses journaux à Fayard, ne publie plus de nouveautés mais les titres présents au catalogue continuent d’être réimprimés. »
Qui, lisant ces lignes, et sans autre information, ne comprendrait que j’ai enlevé mes journaux à P.O.L afin de rejoindre Fayard ? Or la vérité, bien entendu, est tout autre : mes journaux ont été chassés de chez P.O.L, en 1999, si ma mémoire est bonne, et, cherchant pour eux un autre éditeur, j’ai eu la chance de trouver Fayard, après que Christian Combaz m’avait recommandé à Claude Durand, et Claude Durand à moi. Une dizaine de mes livres, autres que le journal, sont parus chez P.O.L depuis lors. Quant à ne plus publier là de “nouveautés”, sans doute, mais la dernière n’a pas un an ; et si rupture il y a elle n’est certes pas de mon fait. Enfin je doute fort que le moindre de mes titres ait été “réimprimé” — on ne m’en a jamais rien dit, en tout cas.
Paul Otchakovsky, dans ce dossier-entretien, appelle Jean-Paul Hirsch « [s]on commissaire politique »… Il plaisante, bien entendu.
L’autre mention de mon nom se trouve dans un article de l’avocat Emmanuel Pierrat pour le magazine en ligne Newsring. Il s’agit de savoir s’il convient ou pas de fréquenter des écrivains. Et Me Pierrat d’apporter sa contribution à ce débat. On peut y lire ceci :
« Pour en recevoir fréquemment dans mon cabinet, je me méfie beaucoup des écrivains. J’ai été l’avocat de Christine Angot pendant des années et je sais très bien l’effet que ça peut faire pour certaines personnes de se retrouver dans ses livres. Je me souviens aussi d’un entretien avec Renaud Camus, lorsqu’il avait eu des soucis à la suite de propos sur le nombre de juifs à France Culture. Il était venu me consulter, je lui avais donné des conseils, et six mois plus tard, j’avais le pire rôle qui soit, avec un confrère, dans un journal de Renaud Camus – publié chez Fayard — où il avait réécrit nos conseils et nous avait traités de tous les noms. »
Il faudrait ce que je vérifie ce que j’ai bien pu relater. Je doute fort d’avoir réécrit quelque conseil que ce soit et je suis certain, me connaissant, de n’avoir traité personne « de tous les noms » — je n’ai pas le courage de regarder pour l’instant. J’ai pu regretter que les services juridiques de Me Pierrat fussent beaucoup trop onéreux pour moi, mais je ne crois pas l’avoir si peu que ce soit mis en cause. Aussi ai-je pensé d’abord, à la lecture de cet article, qu’il me confondait avec quelqu’un d’autre. Mais ce n’est pas possible puisqu’il donne des détails, d’ailleurs inexacts, sur mon affaire — je n’ai jamais tenu les moindres propos sur le nombre de juifs à France Culture, mais dans une émission de France Culture, censément généraliste (“Le Panorama”), et qui prenait un tour absurdement communautariste. Pourquoi invente-t-il cette histoire, alors ? Quel intérêt y trouve-t-il, sinon de salir un paria, de noircir un proscrit, de donner un coup de pied à un estropié (médiatique) ?
voir l’entrée du vendredi 29 mars 2013 dans Le Jour ni l’Heure
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