créée le dimanche 8 septembre 2013, 16 h 15
modifiée le dimanche 8 septembre 2013, 16 h 22Samedi 7 septembre 2013, minuit & quart. France Culture :
« Avec l’assassinat du fils du directeur sportif de l’O.M., c’est l’élite qui est touchée ».
On voit ce qu’est désormais l’élite pour notre radio “culturelle” : la haute pègre qui gravite autour de l’énorme pourriture sportive en fait statutairement partie, en tout cas.
Il ne faut jamais oublier que le Grand Remplacement ethnique se double et s’aggrave d’un Grand Remplacement social, qui d’ailleurs, bien qu’il l’ait précédé, coïncide largement avec lui et le facilite. Tous les gouvernements poussent à ce double mouvement, Dieu sait pourquoi. Hier encore le président de la République annonçait une mesure imminente, la suppression de la dite “niche fiscale” dévolue aux parents d’étudiants. Cette augmentation d’impôt déguisée par le biais de la suppression d’un avantage fiscal ne saurait toucher, par définition, que cette petite moitié des Français qui sont assujettis à l’impôt sur le revenu, c’est-à-dire les plus fortunés et, peut-on penser, les plus cultivés, ou les moins déculturés. Pour mineure qu’elle soit peut-être, la mesure est très caractéristique de procédés qui sévissent en Europe depuis un siècle et davantage, et qui consistent toujours à taper sur l’“élite”, vraie ou fausse, au bénéfice des classes défavorisées, des milieux populaires, c’est-à-dire aujourd’hui, la langue étant ce qu’elle est, des forces remplacistes, ou plutôt remplaçantes.
Il semblerait pourtant qu’un idéal politique (et “sociétal”) très raisonnable serait l’augmentation constante de l’importance proportionnelle, au sein de la population, des élites véritables, c’est-à-dire essentiellement culturelles. C’est à peu près ce que, par un travail de plusieurs siècles, avait réussi l’Angleterre, jusqu’au deuxième tiers du XXe siècle. Toutes les politiques modernes, sous prétexte de justice sociale, et plus tard d’antiracisme, tendent au résultat exactement inverse : l’éradication des anciennes élites (quitte, par substitution, à appeler désormais élite n’importe quoi, de même qu’on appelle culture n’importe quoi), et l’accroissement constant, au contraire, au sein de la population, de la place proportionnelle des masses déculturées, inculturées, et, accessoirement, insolvables et nécessiteuses. Quand on trouve qu’il n’y en a pas assez, on va en chercher en masse à l’étranger, mais presque exclusivement dans les pays dont on est assuré qu’ils ne pourront produire que des pauvres, de préférence misérables, inculturés d’emblée par définition puisque étrangers à notre culture (et plus ou moins à toutes), et inculturables par haine de tout ce que nous sommes. Et l’on feint de s’étonner après cela de la paupérisation du pays (alors qu’on importe des pauvres par centaines de milliers tous les ans), de la détérioration du système scolaire, de la déculturation générale, de la montée de la violence, et bien sûr du formidable déséquilibre des comptes sociaux. Celui-ci est pourtant mal évitable dès lors que s’accroît sans cesse le nombre des bénéficiaires de la redistribution, le nombre des contributeurs, lui, se réduisant au contraire comme peau de chagrin — d’où la nécessité, ceux-là, de les ponctionner et pressurer toujours davantage, jusqu’à la folie.
La métaphore la plus juste, décidément, est toujours celle des tyrans chinois, qui font payer aux familles des condamnés à mort la balle qui va les tuer. Le pouvoir remplaciste, pareillement, fait payer aux remplacés les frais de leur propre remplacement : aux colonisés ceux de leur colonisation, aux anciennes élites ceux de leur élimination.
voir l’entrée du samedi 7 septembre 2013 dans Le Jour ni l’Heure
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