créée le jeudi 12 juin 2014, 12 h 28
modifiée le jeudi 12 juin 2014, 13 h 28Mercredi 11 juin 2014, une heure et demie du matin (le 12). Je viens de regarder jusqu’au bout, pour la deuxième fois, Les Maîtres-Chanteurs très Biedermeier de Glyndebourne, en 2011, avec un formidable Hans Sachs, Gerald Finley.
“Rue89” et Le Nouvel Observateur en ligne publient conjointement un long article sur le Grand Remplacement et sur moi, et sur les progrès du “concept” dans des cercles de plus en plus larges (mais tous aussi peu recommandables les uns que les autres, il va sans dire). La malveillance générale est assez prévisible et routinière, mais je relève toutefois ce passage, où elle atteint des sommets, citation déplacée à l’appui :
« Il veut creuser l’écart des droits entre les “citoyens” et les “non-citoyens” et il préconise l’inversion des flux migratoires [c’est parfaitement exact].
« “Je me suis fait taper sur les doigts, j’en ai l’habitude [enchaîne l’article, me citant], pour avoir parlé de nettoyage ethnique, à ce propos. Très bien, nous ne voulons fâcher personne : parlons simplement de ménage, de ménage militaire.” »
Évidemment, n’importe qui, lisant ces lignes, sera persuadé que je préconise le “nettoyage ethnique” ou, à défaut, le “ménage militaire”, comme instrument de l’inversion des flux migratoires. Or je parle là des zones de territoire dont les indigènes français ont été chassés par la nocence des conquérants — “incivilités”, insultes, menaces, vandalisme, bruit, trafics, violences diverses et hyperviolence. Le “nettoyage ethnique” ou le “ménage militaire” sont ce dont je constate que les Français le subissent ; nullement, faut-il le dire, ce que je les invite à pratiquer.
Magnifique exemple de la fameuse honnêteté qui a rendu célèbres les deux organes de presse…
Les commentaires de lecteurs sont assez savoureux, pas toujours aussi hostiles, eux, qu’on pourrait le penser. Un de mes favoris est celui d’un certain “Inspecteur Croûton”, qui écrit :
« J’avais rencontré Renaud Camus chez Fayard quand il y avait été récupéré par Claude Durand, après s’être fait jeter par son éditeur historique P.O.L. à cause de son texte où il s’étonnait du nombre de chroniqueurs juifs sur France Culture pour “représenter” la culture française.
« C’était un type absolument exquis, d’une grande intelligence et pétri de savoir vivre : très vieille France, quoi.
« Du coup intrigué par le bonhomme j’étais allé voir sa collection d’art contemporain au Château de Plieux (dans le Gers donc). Un type passionnant.
« Mais voilà, il est devenu fou. Enfin il était déjà pas mal allumé, mais pas encore complètement obsédé.
« Le pire c’est que sur le fond il n’a pas complètement tort, mais ce qu’il appelle grand remplacement nous on l’appelle métissage (on voit bien tous les mômes autour de soi) et on trouve ça plutôt cool alors que pour lui c’est la fin du monde... »
Bien sûr j’aime particulièrement :
« Le pire c’est que sur le fond il n’a pas complètement tort […] On voit bien tous les mômes autour de soi ».
Le Grand Remplacement est tout à fait véritable, en somme, mais pourquoi s’en préoccuper ? Il suffit de l’appeler autrement, et d’apprendre à l’aimer…
voir l’entrée du mercredi 11 juin 2014 dans Le Jour ni l’Heure
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