créée le mardi 24 novembre 2015, 19 h 08
modifiée le mercredi 25 novembre 2015, 12 h 35Plieux, lundi 23 novembre 2015, une heure moins le quart du matin (le 24). Lors d’une conversation de café après la manifestation devant l’ambassade de Hongrie, au début du mois, Karim Ouchikh et moi avions envisagé un échange d’adhésions, moi au Siel, qu’il préside et dont la ligne actuelle, sous sa direction, me convient de plus en plus, lui, et peut-être le Siel, au NON. Ceci est plus compliqué à exécuter que cela, étant soumis à l’assentiment d’une instance politique interne au Siel, laquelle pourrait très bien dire non (au NON). Je n’ai pas voulu attendre que cette opération-là fût menée à terme, ni souhaité avoir l’air d’exiger des garanties de réciprocité. J’ai donc désiré tenir unilatéralement ma partie de l’accord, ou du quasi-accord, et me suis inscrit au Siel la semaine dernière.
Curieusement, cette décision suscite un certain intérêt dans la presse, sans doute parce qu’elle présente le double avantage, aux yeux des médias remplacistes, de me compromettre, moi, et de compromettre le Front national. Eussé-je écrit Ulysses ou À la recherche du temps perdu ça n’intéresserait personne, évidemment, mais que je prenne ma carte du Siel me vaut dix ou douze articles, mal louangeurs il va sans dire, qui tous se donnent pour mission de m’enterrer une fois pour toutes mais ont pour effet inattendu d’établir que je ne suis pas mort (au grand regret des gazetiers).
“Avec l’arrivée de Renaud Camus, titre ainsi Marianne, l’esprit du Grand Remplacement souffle sur le FN”. C’est à peu près la teneur de la plupart des commentaires. Il serait bien sûr parfaitement inutile de contester le thème récurrent de mon rapprochement avec le Front national (d’autant plus singulier que la plupart des journaux me définissent de longue date comme étant “proche du FN”). Il n’empêche qu’une enquête un peu plus fouillée aurait pu insinuer dans l’esprit de ces messieurs la conclusion bien différente que mon adhésion au Siel était plutôt un indice de la prise de distance de ce petit parti par rapport au Front national, ou à sa ligne actuelle. Je crois comprendre que nombre de ses membres (mais pas son président) seraient même partisans d’une rupture. Cela dit je n’ai pas l’intention de prendre part à leurs discussions. Mon inscription est avant tout symbolique. Elle marque ma volonté de tout faire pour l’union des antiremplacistes. S’il faut que je m’inscrive dans leurs diverses phalanges pour qu’ils acceptent de se fédérer dans le front du refus pour lequel je propose un point de ralliement (quitte à m’effacer quand cette force sera constituée), je le ferai volontiers — et d’autant plus facilement, en l’occurrence, que Karim Ouchikh a donné au Siel, ces derniers mois, une orientation que j’approuve sans réserve.
voir l’entrée du lundi 23 novembre 2015 dans Le Jour ni l’Heure
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