créée le dimanche 1er mai 2016, 10 h 51
modifiée le mardi 3 mai 2016, 19 h 29Plieux, samedi 30 avril 2016,une heure du matin (le 1er mai). Philippe Martel semble jouer un rôle important, aux côtés de Robert Ménard, sans doute, dans la préparation de ces journées de Béziers, à la fin du mois, auxquelles nous sommes très nombreux, je crois, à attacher beaucoup de poids et à charger d’une forte espérance. Il m’envoie toute sorte de projets de résolutions dont il est déjà occupé à tenter de faire la synthèse. Je pourrais certes proposer quelques idées moi-même, si je n’étais pas, pour le moment, empêtré dans la résolution d’en finir, pour en disposer à Béziers, justement, avec le petit livre Entre vivre ensemble, il faut choisir, le recueil, d’ailleurs assez programmatique lui-même, de mes tweets. Dès que je me serai débarrassé de cette tâche-là — et j’avance maintenant à grandes enjambées, en ne me souciant de rien d’autre —, je me pencherai sur les documents martelliens et rédigerai ma propre liste de propositions.
Cependant une très lourde ambiguïté pèse sur ce colloque. Ne s’agit-il, comme je crois le comprendre (hélas), que d’élargir la base électorale de Marine Le Pen et d’étayer son programme ? Ou bien en est-on à envisager, comme je le souhaiterais, une autre candidature, qui prendrait acte du (très) peu d’ardeur du Front national et de sa présidente à assumer la question du Grand Remplacement — je songe bien sûr à une candidature identitaire, résistante, antimigratoire, anticolonialiste, remigrationniste ? Les deux hypothèses sont moins antithétiques qu’il ne peut y paraître superficiellement, car la seconde serait nécessairement assortie dans mon esprit de l’engagement que devrait prendre, selon moi, le candidat antiremplaciste, de se retirer dans les dernières semaines précédant le scrutin au cas (le plus vraisemblable, mais pas le plus souhaitable) où, d’après les sondages, il risquerait d’empêcher Marine Le Pen — qui sera toujours mieux que rien, une sorte de filet de protection — d’accéder au second tour.
J’ai bien l’impression, jusqu’à présent, qu’il ne doit pas être question d’autre chose à Béziers, dans l’esprit des organisateurs, que de trouver les moyens de renforcer le Front national et de lui permettre de briser le fameux “plafond de verre”. Il s’agit d’un colloque qui probablement sent un peu le soufre, du point de vue mariniste, et qui est sans doute mal vu à la Défense, mais qui reste tout à fait loyaliste. Je n’ai pour ma part aucune raison de l’être, évidemment. En revanche je compte bien me montrer parfaitement loyal à la cause du grand refus — y compris si elle implique, en désespoir de cause, et comme pis aller, de soutenir Marine le Pen.
voir l’entrée du samedi 30 avril 2016 dans Le Jour ni l’Heure
Ce bouton permet de se déplacer rapidement dans le site de Renaud Camus. masquer les messages d’aide |
Ces boutons fléchés permettent de consulter les différentes entrées du journal de Renaud Camus. Les autres boutons vous proposent diverses options. Survolez-les avec la souris pour en savoir plus. masquer les messages d’aide |