Insoumission. Journal 2016

créée le lundi 9 mai 2016, 17 h 55
modifiée le mardi 9 août 2016, 18 h 02
Plieux, dimanche 8 mai 2016, deux heures du matin.
Je dépose ici mes travaux pour Philippe Martel et pour Béziers, qui devront servir d’entrée du jour pour ce journal, quitte à être modifiés et complétés au fur et à mesure. Jetés un peu en vrac, les points du projet de programme sont précédés d’un préambule. Voici :

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Préambule

L’élection présidentielle de 2017 sera en fait un référendum autour de cette question simple : « Acceptez-vous que la France cesse d’être la patrie du seul peuple français (et assimilés) ? » Par conviction ou par résignation, par lâcheté le plus souvent, à peu près tous les candidats répertoriés jusqu’à ce jour représentent tacitement ou expressément le Oui. Il en faut un, ou une, qui représente le Non.

Le point capital, auprès duquel tous les autres, même les plus graves, sont secondaires, est celui de l’“immigration” — autant dire désormais de la submersion migratoire, du changement de peuple et de civilisation, du Grand Remplacement. La France et l’Europe sont soumises à une colonisation bien plus sévère et bien plus profonde que celle qu’elles ont elles-mêmes fait subir à d’autres parties du monde. Celle-ci n’était que militaire, en effet, politique et administrative, une superstructure, en somme ; tandis que celle que nous subissons est démographique : elle touche à l’identité même de la nation, et dans très peu d’années elle sera irréversible.

Dans la vie des peuples comme dans celle des individus il est des moments où un grand NON est l’affirmation suprême, le témoignage le plus éclatant de l’adhésion à la vie, du désir de perdurer dans l’être. Il faut de toute urgence à la France un projet et un candidat qui disent clairement et simplement ceci : nous ne voulons pas de l’invasion en cours ; non seulement nous avons l’intention d’y mettre un terme mais nous entendons la refouler.

Indépendance, libération, remigration : nos deux sources d’inspiration doivent être la Résistance et les luttes anticoloniales, de Charles de Gaulle à Jean Moulin, de Gandhi à Frantz Fanon. S’il y a bien des différences entre les deux Occupations de la France, celle de la dernière guerre et l’actuelle, les deux Collaborations, elles, se ressemblent comme deux gouttes d’eau. D’autre part il faut en finir une bonne fois avec la trop longue ère coloniale de l’histoire de l’humanité et arrêter enfin, au dessus de la Méditerranée, le balancier fou des colonisations et contre-colonisations : de l’Afrique et du monde par l’Europe, d’abord ; de l’Europe par l’Afrique et le monde, depuis un demi-siècle.

Cette tâche est d’autant plus urgente que prétendre traiter des autres questions qui semblent essentielles est parfaitement vain si ce n’est pas accompli à la lumière du Grand Remplacement, la substitution ethnique, qui les commande toutes. Affecter de se soucier de la sécurité, de la délinquance, de la justice, du logement, de l’éducation, de l’équilibre des comptes, de la conservation des paysages ou de la surpopulation carcérale sans tenir compte du changement de peuple en cours est aussi ridicule que de se préoccuper d’écologie sans porter attention à la démographie, qui en est le régulateur principal et presque unique. Ces agitations ne servent à rien : c’est pourquoi les discours des hommes et des femmes politiques ne touchent plus la réalité, ne font que brasser du vent. On ne réforme pas comme si de rien n’était un pays qui passe d’une population à une autre. Ça n’a aucune espèce de sens et ne saurait avoir le moindre effet, sinon aggraver le chaos et précipiter l’asservissement.

Ajoutons que la France, tant qu’elle a été grande, a fait servir son économie à sa grandeur : pas son identité à son économie. Il faut renverser l’ordre des priorités et remettre le politique au premier plan : d’autant plus qu’il s’agit moins ici de politique que d’histoire, et moins d’histoire que d’ontologie. C’est l’être même d’une nation qui est en jeu.

*

(1) Il sera mis un terme immédiat à toute immigration, quitte à ce que la France doive se retirer ou soit exclue, au moins provisoirement, de certaines instances supra ou internationales qui se révèlent dans  leur pratique les instruments mêmes du remplacisme global, l’idéologie qui promeut le Grand Remplacement et tous les autres. 

(2) Le droit d’asile ne pourra être accordé, au cas par cas, que sur demande présentée hors du territoire national. La présence d’étrangers non autorisés sur le territoire national ne sera en aucune façon, pour eux, créatrice de droits mais elle constituera au contraire un délit entraînant l’expulsion immédiate, aux frais du contrevenant.

(3) La Marine nationale, si elle a l’occasion de secourir des migrants, les raccompagnera d’où ils viennent. En aucun cas le naufrage ne constituera un droit d’accostage, ni l’accostage un droit de séjour.

(4) On prendra au mot ceux qui répudient par leurs attitudes, leur accoutrement ou leurs paroles — et ils sont des millions —, leur caractère de Français. Tout reniement public, en paroles ou en actes, de l’appartenance au peuple français, de la part d’immigrés ou de descendants d’immigrés extra-européens, entraînera la déchéance de nationalité et constituera un titre à la remigration.

(5) Le dit “droit du sol” sera supprimé.

(6) La dite “double peine” sera rétablie.

(7) L’adoption d’enfants extra-européens sera interdite, sauf obligation, pour les parents, d’aller les élever sur place ou de participer à distance à leur éducation ; même en ce dernier cas, l’adoption n’entraînera pas la citoyenneté de l’adopté. 

(8) Il ne sera plus procédé ni à “régularisations” ni naturalisations, sauf rarissimes cas exceptionnels, pour services éminents rendus à la nation.

(9) Les permis de séjour renouvelables ne seront pas renouvelés, sauf cas exceptionnels comme à l’article précédent.  

(10) Toute condamnation d’un immigré ou descendant d’immigré à moins de cinq ans de prison pourra donner lieu à remise de peine en échange d’un consentement effectif à la remigration immédiate.

(11) Tout désir de participation hors d’Europe à quelque djihad que ce soit sera scrupuleusement respecté, voire encouragé. Il entraînera la déchéance immédiate de la nationalité française, quand elle existe, et la stricte interdiction de tout retour sur le territoire national.

(12) Il sera établi une charte de ce qui constitue la culture et la civilisation françaises ou européennes dans les comportements comme dans les références ; et ce qui n’en relève pas, dès lors que c’est adopté comme mode de vie, sera considéré comme impliquant une vocation à la remigration. Aucune égalité ne sera admise, sur le territoire national et éventuellement européen, entre ce qui appartient à cette civilisation — christianisme, judaïsme, héritage gréco-romain, traditions celtes, pratique du libre-examen, liberté sexuelle, courtoisie, indépendance des femmes, etc. —, et ce qui n’y appartient pas ou, a fortiori, s’y oppose.

(13) Toute foi musulmane intense et extériorisée sera jugée étrangère aux traditions nationales et à la civilisation européenne, et impliquant par la même une vocation manifeste et autoproclamée à la remigration ou à l’exil vers de quelconques terres d’islam. Un musulman convaincu qui désire vivre en France et en Europe est dans la contradiction totale avec lui-même et avec les principes de sa religion — sauf, bien entendu, s’il entend conquérir ces territoires pour sa foi et sa civilisation, ce qui, bien entendu, n’est pas acceptable pour les Européens.

(14) Toute nouvelle construction de mosquée sera interdite, comme contraire à la charte de la civilisation européenne (12). La plupart de celles qui existent déjà seront démolies ou converties en vue de quelque autre fonction, au fur et à mesure de la remigration.

(15) La Grande Déculturation, la décivilisation, la substitution systématique de la sous-culture à la culture, du divertissement de masse à la vie avec la pensée, le “Petit Remplacement”, sont la condition nécessaire du Grand. Lutter contre l’un n’a pas de sens sans un combat simultané contre les autres, sans une reprise déterminée dans les domaines intellectuel, culturel, artistique, spirituel et d’abord scolaire. Hélas, du fait des corporatismes divers qui y sévissent, le système scolaire dans son ensemble n’est plus réformable, du moins à court terme et autrement que par l’exemple. Au lieu de tenter vainement une millième réforme, on créera une sécession scolaire interne, à l’intérieur du système, sur le fondement d’un triple volontariat : des maîtres, des professeurs, des élèves. Pour cet enseignement réformé il sera alloué des établissements et des crédits au pro rata des volontariats.

(16) Le corps professoral et l’enseignement lui-même seront divisés en trois branches à peu près égales quant aux moyens mis à leur disposition : générale, professionnelle et d’assistance individuelle. Le but recherché sera un égal accès à l’inégalité, à cette inégalité fondamentale, et d’abord avec soi-même, que constituent par excellence l’éducation et la culture. À cette fin le corps professoral d’assistance individuelle sera à la disposition de tout élève ou de tout adulte qui jugerait insatisfaisante sa situation scolaire, intellectuelle, culturelle ou professionnelle, et qui serait désireux de l’améliorer par son travail. Le désir de la connaissance, et la claire conscience du privilège que c’est de se la voir transmise, seront considérés comme le moteur de l’enseignement.

(17) Dans les établissements réformés le savoir ne sera prodigué qu’à ceux qui le désirent et n’empêchent pas leurs camarades de l’acquérir. Ceux qui se révèleraient incapables ou sans désir d’en profiter ne connaîtraient pas sort plus amer que le retour au système actuel, dont les champions célèbrent tant les mérites. Il faut espérer toutefois que ce système actuel sera rapidement influencé par les sanctuaires de qualité érigés en son sein, et qu’il manifestera progressivement la volonté de s’y agréger, ce qui ne pourra se faire, bien sûr, que sur le fondement du triple volontariat.

(18) Dans les établissements réformés selon la méthode du triple volontariat seront rétablis l’autorité, le formalisme tempéré par la gentillesse, par l’in-nocence et par la courtoisie, l’enseignement du grec et du latin, la chronologie continue pour les enseignements d’histoire, d’histoire de l’art et de littérature, etc. On y observera la semaine de cinq jours, et les trimestres ne connaîtront qu’une seule courte interruption. Les rythmes scolaires annuels seront ceux du calendrier chrétien, sans qu’il soit le moins du monde tenu compte des exigences du tourisme, de l’hôtellerie ou des civilisations étrangères.

(19) Le projet antiremplaciste, celui qui s’oppose à la poursuite du Grand Remplacement et que devra incarner notre candidat ou candidate, repose sur la claire conscience que  le remplacisme, son formidable adversaire, est un tout, un totalitarisme, une conception matérialiste et basse, cynique, post-industrielle et même post-humaine, antispiritualiste et purement économique de l’homme, dont elle fait l’“homme remplaçable”, déculturé, décivilisé, désoriginé, artificialisé comme le sol où il est produit, réduit à l’état d’objet, délocalisable et interchangeable à merci. Le projet, le nôtre, qui va contre ces desseins mécanistes doit prendre à revers les préjugés et clichés des médias — c’est-à-dire, pour l’essentiel, du pouvoir remplaciste — et se poser, lui, contre toutes leurs attentes, en champion de tout ce qu’ils ont abandonné, de la haute culture, de la discrimination intellectuelle et artistique, de l’élévation spirituelle.

(20) Gestation Pour Autrui et Procréation Médicalement Assistée participent manifestement du remplacisme global, dans ses desseins de remplacibilité générale, d’interchangeabilité universelle, de chosification post-industrielle et normalisée du vivant. On s’y opposera résolument. 

(21) La loi de 1993 sur les prénoms, accordant toute latitude aux parents de donner à leurs enfants n’importe quel prénom de leur choix ou de leur composition, sera abolie. On reviendra à l’ancien système, c’est-à-dire à une liste (très longue) de prénoms autorisés, empruntés aux saints du calendrier, au martyrologe chrétien, aux héros antiques et modernes. Il ne sera pas permis de changer de prénom à volonté, ni bien sûr de nom. Quant au patronyme au sens strict, il redeviendra la règle, à laquelle il ne pourra être contrevenu que par décision de justice. Il est essentiel de réinscrire les Français dans la lignée, c’est-à-dire dans l’histoire, dans le temps, dans la longue durée, plutôt que de les abandonner, sous couvert de libertés individuelles, à une anomie présentéiste, hors-siècles autant que hors-sol, qui bien entendu est la condition souhaitée pour eux, c’est-à-dire pour lui, pour ses intérêts et ses desseins, par le remplacisme global. 

(22) Il sera mis un terme progressif, mais immédiat dans les cas les plus scandaleux, à l’industrialisation de l’élevage animal : fermeture des fermes des mille vaches, des usines des mille veaux, des camps de concentration et d’extermination pour les poulets, les oies et les canards, surtout lorsque ces animaux chosifiés, produits comme des objets manufacturés, sont en plus promis à la mort halal. L’abattage rituel sera interdit. Non seulement l’élevage intensif, mais l’agriculture intensive en général, profondément contraires au génie de la France, seront progressivement abandonnés, pour un retour à des unités de petite taille, plus conformes aux dimensions de notre pays à l’intérieur du monde globalisé et à ses traditions d’excellence. Le nombre de fermes cessera de diminuer, la proportion de la population agricole par rapport à la population globale aussi. On favorisera les circuits courts, dans la géographie comme dans les systèmes de distribution. 

(23) Étant donné l’état de délabrement avancé de notre pays, de notre culture et de notre civilisation après quarante ans de remplacisme de gauche ou de droite, et compte tenu des mauvaises volontés à l’œuvre, il faudra suivre, dans nombre de domaines de l’activité et de la pensée, une politique de sanctuaires : sanctuaires pour l’école nous venons de le voir, sanctuaires pour la culture, sanctuaires pour la beauté du monde, dressés en forteresses ou en couvents fortifiés, en jardins clos, parcs protégés et zones à défendre contre l’hébétude, le devenir-banlieue général, le réensauvagement de l’espèce. Écoles, grandes écoles, musées, ateliers, laboratoires, conservatoires, sites pour la réflexion, pour la recherche ou la méditation, monuments historiques, monastères, lieux préservés du silence, parcs nationaux, réserves ornithologiques ou autres : les sanctuaires seront des points d’appui pour la reconquête, des modèles, des sources d’inspiration et d’espérance.

(24) Il sera créé une station de radio et une chaîne de télévision consacrées à la culture, à l’art, à la science, à la vie avec la pensée, sans parasitage aucun par la politique, l’idéologie, le divertissement et le désir d’audience.  Ces deux médias pourront puiser à satiété, pour la réalisation de grands entretiens, par exemple, dans le réservoir très sous-exploité des artistes, des compositeurs, des écrivains, des philosophes, des savants, et bien entendu de leurs œuvres, et de celles du passé, sans oublier les enregistrements d’archives.  

(25) Il sera créé un droit au silence.

26) Dans les établissements scolaires seront données des leçons d’in-nocence, c’est-à-dire de non-nuisance, de façon à ce que soit rétabli et renforcé ce principe fondateur de tout contrat social, de tout civisme et de toute civilité : la résolution de ne pas nuire, que ce soit par son bruit, par son incivilité justement, par son agressivité ou par le truchement de la pollution, qu’elle soit sanitaire ou esthétique. Comme l’antiremplacisme, l’in-nocence est une écologie (et une règle de vie). 

(27) Les zones encore vides du territoire seront sanctuarisées et tout empiètement sur elles, notamment sous la forme d’“aménagement touristique en vue de retombées économiques” sera interdit.

(28) Des aménagements fiscaux et une fiscalité résolument écologique favoriseront la restauration du patrimoine bâti plutôt que la construction de logements nouveaux. Le remigration, d’autre part, favorisera la lutte contre l’artificialisation du territoire et résoudra d’elle-même la dite “crise du logement”, qui n’est bien entendu qu’un effet collatéral parmi tant d’autres de l’interminable submersion migratoire,  lente ou précipitée.

(29) La construction d’éoliennes sera immédiatement interrompue. Un des caractères propres de l’écologie antiremplaciste (expression qui est presque un pléonasme, tout antiremplacisme étant immédiatement écologique) est son caractère esthétique : il s’agit pour elle de préserver aussi et peut-être d’abord la beauté du monde, les paysages, la nature, les droits des animaux, le patrimoine, la dignité de la présence sur la terre. La lutte contre le réchauffement climatique sera menée principalement comme un combat pour la réduction de la consommation d’énergie.

(30) La publicité sera interdite le long des routes, et très étroitement réglementée ailleurs.

(31) Grâce aux progrès de la géolocalisation, on procèdera à une désignalisation aussi poussée que possible. L’espace sensible sera rendu à lui-même, libéré des inscriptions qui le doublent, le recouvrent et le remplacent par ses seuls noms, symboles, “logos” ou “icônes”.

(32) Sauf rares exceptions (pour les ambulances, la police, ou à des fins militaires), il sera interdit de fabriquer et d’importer des voitures plus rapides que les limites autorisées sur les routes et autoroutes.

(33) Les courses et rallyes automobiles seront interdits.

(34) Le champ d’intervention du ministère de la Culture sera réduit des deux-tiers et resserré autour de la culture proprement dite, de la conservation du patrimoine et de la création artistique, à l’exclusion du divertissement commercial et de la gestion des loisirs. Tout ce qui, dans ses attributions actuelles, relève de l’“industrie culturelle” et du divertissement de masse sera transféré dans les compétences des ministères de l’Industrie, du Commerce ou du Tourisme. En revanche sera ajoutée à ses responsabilités celle de la conservation des paysages et des sites, qui relève éminemment de la protection du patrimoine et de la défense de l’héritage culturel. 

(35) Il sera procédé immédiatement à une considérable réforme fiscale, dans le sens de la simplification, de la stabilisation et de l’écologie. L’impôt de solidarité sur la fortune sera supprimé. La proportion des assujettis à l’impôt sur le revenu sera portée de moins de 50 % actuellement à plus de 90 % des ménages, seuls en étant exemptés les indigents en quelque sorte “statutaires”, handicapés physiques et mentaux, victimes de catastrophes naturelles, soit toute personne en état de faiblesse tel qu’il rende légitime l’assistance du corps social. Les taux de prélèvement seront réduits à trois : 1%, 17%, 33%. Nul ne pourra être soumis à des prélèvements dépassant le tiers de ses revenus. Les droits de succession seront supprimés, surtout ceux qui portent sur les biens culturels et les maisons ou propriété de famille. Il sera mis fin au déracinement, au déclassement et à la prolétarisation culturelle systématiques des Français tels que les a entraînés l’impôt, presque au même titre que l’école ou la télévision.

(36) Le septennat sera rétabli, comme l’exige la cohérence des institutions de la Ve République.

(37) La somme des dépenses autorisées pour les campagnes électorales sera divisée au moins par dix. Il est profondément immoral que le résultat des élections puisse dépendre des sommes investies par les uns et les autres, et du degré de dépendance des candidats et des partis à l’endroit des entreprises, des banques, de la finance remplaciste. L’importance de ces sommes encourage d’autre part la politique-spectacle et contribue à déconsidérer l’activité politique. Selon des modalités à préciser les divers canaux d’information devront être mis à la disposition des candidats, lesquels disposent déjà gratuitement des nouveaux moyens de communication et des réseaux sociaux. Les vieux procédés de campagne n’ont plus de raison d’être, d’autant que l’affichage, y compris l’affichage politique, doit être sévèrement réglementé, on vient de le voir, et l’affichage sauvage sanctionné.

(38) Il est absolument essentiel que la candidature antiremplaciste à l’élection présidentielle de 2017 ne risque pas de faire échouer le camp des patriotes, qu’il s’agit d’élargir et en aucune façon de diviser. J’avais proposé que le candidat antiremplaciste s’engage, si, d’après les sondages quelques semaines avant le vote, il apparaissait qu’il pouvait coûter, sans avoir lui-même de chance de l’emporter, le second tour ou la victoire au candidat le moins remplaciste — selon toute vraisemblance Mme Marine Le Pen —, à se retirer devant lui, ou devant elle. On me fait remarquer que ce plan n’est pas praticable, car les dépenses de campagne d’un candidat qui n’affronterait pas les urnes ne pourraient pas être remboursées. Comme l’impérieuse nécessité demeure de ne surtout pas gâcher les chances des patriotes, une solution serait peut-être une campagne presque sans dépenses, conformément aux vœux de la proposition (33) : elle serait pleinement conforme aux principes fondamentaux de la candidature envisagée et lui laisserait, à la dernière minute, toute liberté d’agir au mieux des intérêts de la France, des Français et de la lutte contre le Grand Remplacement.

(39) Toutes les lois relatives à la parité entre les hommes et les femmes seront abolies. Les femmes n’ont pas à subir l’humiliation de ne devoir qu’à la loi leur présence ici ou là.

(40) Les ministres et responsables des grands services, organismes et agences d’État seront nommés en fonction de leurs seules compétences et sans considération de leurs origines, de leur sexe ou de leurs préférences sexuelles. 

(41) Les départements et les régions seront supprimés, les anciennes provinces rétablies, quitte à ce que soient regroupées certaines des plus petites, comme jadis l’Aunis et la Saintonge. Cette révision de la carte administrative pourra et devra s’opérer pratiquement sans dépense, en utilisant les structures existantes. Le nombre des conseillers élus sera fortement réduit.

(42) La France, et l’Union européenne dans la mesure où la France pèsera sur ses positions ainsi qu’il est souhaitable, soutiendront avec énergie et détermination l’existence et la sécurité d’Israël. Ils lui reconnaîtront la pleine possession de Jérusalem, ville qui, en son entier, est encore plus étroitement liée au peuple juif que Saint-Denis au peuple français. En revanche elles condamneront les implantations au-delà du mur et réclameront leur abandon.

(43) La France reconnaîtra l’État palestinien et soutiendra, pour en finir, une paix par nette séparation des deux parties.

(44) La France avancera et soutiendra l’idée d’un État chrétien au Proche-Orient, une sorte de deuxième Israël, probablement un Grand Liban, où trouveront asile les chrétiens d’Orient qui souhaiteraient quitter leur pays, ou seraient contraints de le faire. La France et, si possible, l’Europe, s’estimeront aussi étroitement responsables de la sécurité et de l’indépendance de ce réduit chrétien qu’ils estiment l’être, à juste titre, de l’indépendance et de la sécurité d’Israël. Il faut espérer que ce nouvel État manifestera autant d’ardeur à vivre et à se défendre que le fait son voisin hébreu. 

(45) La France s’opposera de toutes ses forces à l’admission de la Turquie dans l’Union européenne. Elle se retirerait immédiatement de cette entité supranationale si ce pays qui n’a rien à y faire y était admis.

(46) La France reconnaîtra le retour de la Crimée à la Russie et proposera à la communauté internationale, pour la crise russo-ukrainienne, un arrangement de bon sens, respectueux des frontières culturelles, historiques et linguistiques véritables, en vertu duquel les zones russophones de l’Ukraine qui en exprimeront la volonté seront rattachées à la Russie tandis que l’Ukraine véritablement ukrainienne accèdera à une liberté entière et sera accueillie comme elle le souhaite, et si elle le souhaite, au sein de l’Union européenne, sans restriction d’aucune sorte.

(47) La France agira pour un retour de l’Europe en tant que puissance dans l’histoire, et donc pour son réarmement rapide, non seulement moral, intellectuel, culturel et spirituel mais aussi militaire. Notre continent, avec la civilisation qu’il porte, doit reconquérir sa pleine indépendance et rejeter avec détermination les deux colonisations dont il est victime : démographique et civilisationnelle de la part de l’Afrique, culturelle, économique et politique de la part des États-Unis. Il lui faut mettre fin de toute urgence, de préférence par des moyens  politiques et pacifiques, à l’invasion migratoire dont il fait l’objet, et d’autre part se donner les moyens d’assurer enfin lui-même sa propre défense, de façon à n’avoir pas, s’il parvient à se libèrer d’une tutelle, à se précipiter servilement vers une autre.

(48) La France soutiendra partout, comme elle l’exige pour elle-même, le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et à posséder un État, qu’il s’agisse des Tibétains, des Kurdes, des Kabyles, des Sahraouis ou d’autres.

(49) La France, avec ses amis et alliés patriotes, antiremplacistes, anticolonialistes et résistants européens, œuvrera à une refonte fondamentale de l’Union européenne dans un sens confédéral, sur le modèle de la Confédération hélvétique, avec stricte et simple répartition des pouvoirs entre les États et l’autorité confédérale. Elle proposera la rapide rédaction et le vote d’approbation ou de rejet, au suffrage universel, d’une constitution européenne prévoyant notamment l’élection d’un président, également au suffrage universel. 

(50) La France proposera la création d’une académie européenne de la Culture, composée des écrivains, des artistes, des compositeurs, des savants et des penseurs les plus éminents du continent et de ses îles, afin de bien marquer que la nouvelle élaboration européenne doit s’opérer à partir de la culture et sur le fondement de la civilisation commune.

(51) Les diverses politiques natalistes et d’encouragements pécuniaires aux familles nombreuses ont représenté, contrairement aux intentions qui avaient présidé à leur conception, une des principales incitations à l’immigration de masse et à l’accroissement démographique prodigieux des populations immigrées ou issues de l’immigration. Elles ont eu en somme l’effet exactement contraire à celui qui était recherché, et beaucoup contribué au Grand Remplacement. Néanmoins l’Europe et la France n’ont jamais eu autant d’habitants qu’aujourd’hui, y compris d’habitants d’origine indigène. Le but à rechercher n’est donc pas d’entrer en compétition avec les Africains pour imiter leur natalité, dont l’explosion constitue l’une des principales menaces pesant sur la planète. Il ne s’agit pas de faire autant d’enfants qu’eux, ce qui est une folie, mais de cesser de les inciter à venir faire les leurs en France et en Europe — il ne serait d’ailleurs pas mauvais, accessoirement, d’essayer de les dissuader, dans la mesure du possible, d’en faire tant même dans leurs propres pays. En France on pourra aider les familles à élever les enfants qu’elles ont, mais il n’y aucune raison de les encourager à en faire davantage. À partir de deux enfants, les allocations familiales cesseront d’augmenter.

(52) Les diverses allocations versées aux familles le seront indépendamment des revenus. On reviendra sur la suppression de celles qui étaient destinées aux familles les plus aisées. La politique socialiste a fait qu’il est de plus en plus coûteux et difficile d’élever des enfants dans les classes moyennes ou supérieures tandis qu’il peut être au contraire très rémunérateur d’en élever, ou du moins d’en faire, dans les classes les plus défavorisées. Cette politique double le Grand Remplacement ethnique par un remplacement social et culturel, et elle contribue pour une large part à la si visible prolétarisation culturelle du pays, à son appauvrissement général, à sa tiers-mondisation à vue d’œil. Il faut élargir en quantité et en proportion la classe aisée et non pas accroître indéfiniment la classe défavorisée en privilégiant les encouragements spécifiques à sa natalité.

(53) Notre civilisation est la première dans l’histoire de l’humanité à se ruiner pour subvenir aux besoins de sa propre conquête, de sa colonisation, de son asservissement, en somme de son suicide. La remigration, même appuyée sur des incitations pécuniaires, coûtera toujours infiniment moins cher que l’immigration et, a fortiori, que la submersion ethnique assistée. Elle entraînera rapidement de très importantes économies budgétaires, en particulier dans le domaine social. Les sommes ainsi libérées serviront au renforcement aussi marqué que possible des budgets de l’armée, de la justice, de la culture, de l’aide aux pays en voie de développement.

(54) L’aide aux pays en voie de développement devra atteindre le seuil de 1 % du budget de l’État. Cette aide sera liée à des projets déterminés étroitement contrôlés et suivis, et elle pourra aller à des particuliers, à des organisations ou à des populations soigneusement choisies, sans passer nécessairement par le truchement des États et de leurs dirigeants.

(55) Nul ne sera tenu d’employer qui que que ce soit dont cet employeur n’aurait pas ou n’aurait plus besoin. Liberté entière sera donnée de cesser d’employer comme d’employer, d’accepter un emploi ou de le quitter. Tout juste sera-t-il exigé un préavis variant de un à trois mois selon les cas et les contrats particuliers.

(56) Il sera institué un salaire universel, ou revenu de base inconditionnel : il est la condition d’application évidente du point précédent, et il se trouve d’autre part en conformité entière avec toute analyse sérieuse de la situation du travail dans le monde, qui montre bien qu’il y  en aura partout de moins en moins. L’Europe, entrant en stagnation ou en légère décroissance économique (et démographique), ne fait qu’être en avance sur le reste du monde, comme elle l’a toujours été. Il y a certes un problème de revenus, pour les individus, il n’y a pas de problème de l’emploi. Être employé n’est pas une fin en soi, ne pas l’être peut être un idéal. Il faut développer massivement le travail indépendant. L’auto-entreprise a plus d’avenir que le salariat, et elle est plus que lui à encourager et à défendre.

(57) Il sera dressé une liste des biens immobiliers ou mobiliers, monuments historiques, sites, lieux de mémoire, établissements, sociétés qui, de par leur portée symbolique telle que définie dans la Charte de la culture française et européenne (cf. 12), ne pourront pas être aliénés à des étrangers, même, dans certains cas, européens. Un certain nombre de grands hôtels, par exemple, représentatifs, de par leur nom, leur situation ou leur prestige, de l’hospitalité et de l’art de vivre à la française, devront être maintenus, au besoin par la loi, entre des mains françaises. Pour d’autres raisons, à la fois identitaires et stratégiques,  il en ira de même, autre exemple, de la plupart des clubs de football et autres clubs de sport, des aéroports, des gares, des ports, des autoroutes, etc. 

(58) Le gouvernement prendra ses distances avec le sport professionnel qu’il considèrera, sauf nécessité impérieuse d’ordre public,  comme ne relevant pas de sa compétence. Il encouragera l’exercice, la gymnastique, les joutes, les jeux, les tournois, les compétitions amicales, et ne se mêlera pas du sport spectacle.

(59) La France, comme d’ailleurs le continent européen dans son ensemble, devra réapprendre l’autonomie et à ne compter que sur son propre peuple pour remplir toutes les fonctions nécessaires au sein de la société. L’enseignement professionnel veillera à ce que cet objectif soit atteint. La remigration et le désencombrement du marché du travail qu’elle entraînera assureront aux artisans et travailleurs indépendants une forte demande qui permettra la nette réévaluation à la hausse de la rémunération de leur labeur. 

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