créée le mercredi 15 juin 2016, 12 h 57
modifiée le mercredi 15 juin 2016, 14 h 41Plieux, mardi 14 juin 2016, une heure moins vingt du matin. Je fais l’objet d’une nouvelle plainte, cette fois-ci devant l’autorité de contrôle du Net, à propos de ce tweet :
« Il faut reconnaître qu’avoir donné le droit de vote à l’occupant ne facilite pas le travail des résistants… »
Il se pourrait bien qu’il tombe sous le coup de la loi, en effet, encore qu’il ne désigne pas l’occupant, comme la loi exige qu’il soit fait pour qu’une condamnation soit prononcée, je crois bien. N’empêche, encore un procès qui me pend au nez…
Que faire, s’il advient ?
Reconnaître les faits, assumer la phrase, l’expliquer, éventuellement, encore que cela ne puisse guère qu’aggraver mon cas. À quoi bon avoir un avocat, même ? Peut-être suis-je un peu mégalomane (c’est probable), mais il me semble que l’enjeu capital n’est pas celui de mes éventuelles, ou probables, culpabilité et condamnation, mais celui de la vérité.
*
Nouvelle affaire, à l’instant, encore plus absurde que celle de Nutella, et qui d’ailleurs lui est liée.
Mon habitude est de retweeter les commentaires désobligeants dont je fais l’objet, sans les commenter moi-même, mais dans le cadre de mes “revues” L’IN-NOCENT ou ^, dont le sous-titre varie chaque fois, pour s’adapter à la matière retransmise. Un certain Nadim Bayeh ayant jugé que l’homme-Nutella est « une métaphore peu inspirée », ce qui n’est pas forcément faux, je l’ai retweeté dans ^, La Revue des Muses. S’ensuivit une longue discussion à nombreux participants et à laquelle je ne comprenais rien, M. Nadim Bayeh ayant estimé qu’un homme « qui se prétend cultivé » comme moi (il va sans dire que je ne me prétends rien du tout, et encore moins cultivé…) devrait savoir qu’un prénom arabe n’implique pas qu’on soit musulman, qu’il y a aussi des arabes chrétiens, qu’ils existaient même avant les chrétiens, etc. Et chacun de renchérir sur mon incroyable ignorance, à ma grande perplexité : qu’est-ce qui a bien pu provoquer ces leçons d’histoire, dans un domaine où je ne suis pas particulièrement ignorant, et n’ai aucun souvenir d’être intervenu, surtout dans le sens dénoncé ? C’est seulement à présent, par un secours extérieur, que je comprends que Revue des Muses, liée évidemment, dans mon esprit, à la « métaphore peu inspirée » relevée par le critique de poésie, a été interprété, à ma grande horreur, car vraiment ce n’est pas du tout mon langage ni mon registre, comme Revue des muzz… (et comme un commentaire sur le prénom de mon correspondant).
Ces gens sont fous à lier…
voir l’entrée du mardi 14 juin 2016 dans Le Jour ni l’Heure
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