créée le vendredi 19 janvier 2018, 12 h 23
modifiée le vendredi 19 janvier 2018, 12 h 28Plieux, vendredi 19 janvier 2018, onze heures et demie du matin. Ni l’un ni l’autre des généraux auxquels nous avions proposé d’être membres du Conseil National de la Résistance Européenne n’a encore donné de réponse ferme, malgré les dates-butoir qu’ils nous avaient eux-mêmes indiquées pour une décision nette de leur part. Cette comédie dure maintenant depuis plus de deux mois. Si l’un ou l’autre se décidait enfin à dire oui, à présent, je serais assez partisan, personnellement, de lui signifier qu’il est trop tard. D’abord on ne traite pas les gens comme ils nous ont traités, ensuite je vois dans leur attitude l’exemple même du mal qui nous ronge, et qui rend les Français et les Européens incapables de s’opposer à une catastrophe qu’ils ont pourtant sous les yeux, et qu’il leur serait bien facile d’empêcher si seulement ils s’y résolvaient.
C’est le syndrome que j’appellerais “du maire de Plieux”, qui voulait bien me donner sa signature, pour les élections présidentielles, à la seule condition que j’en aie déjà quatre cent quatre-vingt-dix-neuf, sur les cinq cents dont j’avais besoin. Si un million de révoltés adhéraient au groupe “Résistance” du CNRE, il en adhérerait trois ou quatre millions dans la foulée. Si un sondage proclamait que soixante-dix pour cent des Français, convaincus par la notion de Grand Remplacement, sont tout à fait résolus à s’opposer à l’invasion et à la retourner, quatre-vingts pour cent des Français l’auraient toujours été, convaincus, résolus. Nous souffrons d’une maladie de la volonté, du courage, de la confiance en soi, de la capacité à avoir une opinion et à prendre une décision indépendamment de celle du voisin, ou de celle qu’on lui prête : de ce qu’on pense que pensent tous les autres, ou du moins la majorité des autres. Nous souffrons aussi d’une maladie de la parole, du respect de la parole donnée — exigence que je me félicite d’avoir mise au centre du programme et de la doctrine de l’In-nocence, depuis toujours. Il faut restaurer la parole.
En tout cas, avec des chefs militaires comme nos deux généraux, incapables de prendre une décision et de la signifier clairement, et de s’en tenir à leurs propres engagements (tous les deux avaient promis de dire oui ou non dans les premiers jours de janvier), on peut mal augurer du rôle éventuel de l’armée dans la résistance au changement de peuple — ce n’est pas de là que viendra le salut.
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