créée le vendredi 20 avril 2018, 15 h 26
modifiée le vendredi 20 avril 2018, 17 h 36Plieux, mercredi 18 avril 2018, une heure du matin. Me Rimokh croyait qu’on pouvait obtenir de la gendarmerie le procès-verbal de mon audition. Il pensait même que cette pièce aurait dû m’être remise à l’issue de la longue séance de questions et de réponses, lundi dernier. Je n’avais pas osé la demander. Et, apparemment, j’avais bien fait, car l’aimable adjudant Redon, sollicité par Rimokh, lui a dit qu’il s’agissait d’un document interne, en quelque sorte, qui jusqu’à présent ne faisait pas partie du dossier, puisqu’à cette date aucune procédure judiciaire n’est ouverte (ça ne saurait tarder, à mon avis).
En revanche je puis reconstituer certains fragments de ce bel échange. Ainsi il me fut précisé qu’aux termes de la plainte déposée par la Licra, la Dilcrah et SOS Racisme, je devais être poursuivi pour incitation à la peur, au mépris, à la violence et à la haine à l’égard des immigrés. Est-ce que je souhaitais dire quelque chose là-dessus, point par point ?
Mais certainement, mon adjudant…
Incitation à la peur ? C’est tout le contraire. Ce sont les autres qui ont peur, ceux qui acceptent l’intolérable, ceux qui prêchent la soumission et les accommodements, ceux qui se taisent parce qu’ils craignent pour leur situation, pour leur position, pour leur vie de famille, pour leur tranquillité. Moi j’en appelle au courage, à l’inverse.
Incitation au mépris ? Là encore, c’est l’inverse exact de la vérité. Je dis que notre pays fait l’objet d’une colonisation, d’une conquête. C’est plus flatteur d’être des colonisateurs, des conquérants, que d’être des réfugiés ou des migrants. Aucun mépris.
Incitation à la violence ? Comment serait-ce possible ? Je suis le président d’un minuscule parti et j’ai ordonnancé tous mes travaux autour d’un concept qui, tous les deux, ont pour nom l’in-nocence, l’absence de nocence, la non-nocence, la non-nuisance, le fait de ne pas nuire. Chaque fois que j’ai eu l’occasion d’expliquer et le concept et le nom du parti j’ai écrit : « Par définition, l’in-nocence est une non-violence ». J’incite à la révolte, pas à la violence. Gandhi a montré qu’il pouvait parfaitement y avoir des révoltes non-violentes.
Incitation à la haine ? Qu’est-ce que la haine vient faire là ? Par ce choix de terme les associations qui m’accusent et me traînent en justice montrent qu’elles n’ont plus aucune idée de ce qu’est le patriotisme. L’amour de sa patrie et le désir que survive sa civilisation n’ont absolument rien à voir avec la haine.
voir l’entrée du mercredi 18 avril 2018 dans Le Jour ni l’Heure
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