créée le dimanche 29 août 2021, 12 h 07
modifiée le dimanche 29 août 2021, 12 h 11Plieux, dimanche 29 août 2021, neuf heures du matin. Verwaerde, qui essaie de comprendre et démêler l’affaire du compte bancaire fermé et de notre impossibilité à en ouvrir un autre, a tendance à incriminer à présent… Laurent de Boissieu, le journaliste, qui tient un site très détaillé et apparemment très répertorié dans lequel il qualifie l’In-nocence de parti racialiste — ce serait une des premières choses sur lesquelles on tombe, quand on fait une recherche sur notre particule.
Racialiste, ce n’est pas si faux que ça, après tout, encore que cela me concerne moi bien plus que l’In-nocence, qui ne s’est guère prononcé sur ces questions-là, à ma connaissance. En ce qui me concerne on pourrait aller jusqu’à raciste, à condition, et c’en est une fameuse, qu’on ne saurait trop souligner, de prendre le mot dans la nouvelle acception, parfaitement fondée étymologiquement, que j’en propose, à savoir : qui croit à l’existence des races et se montre prêt à les défendre toutes — cela n’implique strictement rien d’une quelconque hiérarchie qui n’est pas mon propos, et encore moins d’une quelconque hostilité de principe envers telle ou telle, que je ne ressens nullement. Boissieu est en tout cas obsédé par ce thème, ce qui m’a poussé à lui dédier ma petite brochure Le Mot “race”, tiré-à-part de l’article afférent dans le Dictionnaire des délicatesses. Je ne me vois guère racialiste ou raciste en ceci que je crois parfaitement possible l’intégration dans un peuple ou même une race d’individus, de personnalités individuelles qui désirent y être intégrées, par amour pour un peuple ou une civilisation : ainsi Jean Messiha, Malika Sorel ou mon co-fondateur du CNRE, Karim Ouchikh. Si j’étais racialiste ou raciste au sens où l’insinue et même l’affirme Boissieu, je n’aurais pas Karim Ouchikh pour principal associé politique depuis des années. En revanche je crois parfaitement absurde par implication, et si on la pousse à son terme logique, la position soutenue par Boissieu. Il ne veut pas qu’on tienne le moindre compte de l’origine d’une population ou d’une partie d’une population : prendre en considération cette donnée est ce qu’il nomme être racialiste, le pire des crimes de l’esprit à ses yeux, et apparemment aux yeux des banquiers. Si donc on adopte cette façon de voir, une France peuplée majoritairement voire exclusivement de noirs et d’arabes (en grande majorité musulmans) serait toujours la France, et ne poserait aucune espèce de problème à personne, et certainement pas à M. de Boissieu. Quel changement de peuple, puisqu’il n’y a pas de races ? Il suffirait que ces populations nouvelles adoptassent les valeurs de la République (ce qui est de toute façon à peu près impossible, car ces valeurs sont liées à une civilisation, c’est-à-dire à une race, au sens véritable du mot, c’est-à-dire en son sens flou, complexe, stratifié, emphatiquement non-scientifique).
Si être racialiste c’est ne pas vouloir du changement de peuple, et même le considérer comme un crime, le crime contre l’humanité du XXIe siècle, je suis en effet racialiste. Jamais la France ne sera la France avec un autre peuple que les Français, jamais l’Europe ne sera l’Europe avec une autre population qu’européenne. Elles pourront rester, au mieux, des expressions géographiques. Boissieu c’est Metternich (en moins malin). Pour ma part mes positions sont exactement celles du général de Gaulle — qui se faisait une certaine idée de la France, certes, mais ne la réduisait nullement à une idée, et encore moins à un ensemble de valeurs.
L’idée que la France est une idée est directement génocidaire.
voir l’entrée du dimanche 29 août 2021 dans Le Jour ni l’Heure
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