créée le jeudi 9 décembre 2021, 10 h 15
modifiée le samedi 11 décembre 2021, 12 h 10Paris, hôtel Bourgogne & Montana, chambre 60, jeudi 9 décembre, dix heures moins vingt. Heureusement j’ai pu voir au pas de charge, avec M. Verwaerde, la très belle exposition de la fondation Custodia, “Sur le motif, peindre en plein air, 1780-1870”, qui m’a un peu consolé, sans quoi nous serions venus à Paris, à grand perte d’argent et surtout de temps, tout à fait pour rien. Le nouvel épisode du procès Schiappa, nonobstant d’excellentes plaidoiries de Mes Rimokh et Bonichot, parfaitement claires, argumentées et soutenues, s’est déroulé tout à fait en vain. La défense de Marlène Schiappa plaide à nouveau la nullité, au motif, réfuté par Rimokh, que les propos incriminés ne seraient pas exactement les mêmes ici et là dans notre plainte ; et d’autre part, une nouvelle fois, l’incompétence du tribunal, Mme Schiappa, selon ses avocats, s’étant exprimée, face à Éric Zemmour lors de l’émission de CNews où elle m’a diffamé, en qualité de ministre. Elle était pourtant présentée, au début de l’émission, certes en qualité de ministre, mais également en qualité d’écrivain, certains de ses livres étaient montrés en plein écran, et l’on ne voit pas très bien en quoi des propos sur un attentat qui a eu lieu à l’autre bout de la Terre, serait-ce pour en incriminer un écrivain français dont le tueur, selon Mme Schiappa, aurait eu le livre sur lui au moment de son forfait, est un acte de ministre dans ses fonctions de ministre. Sur les deux points, les avocats de la défense, comme c’est la coutume me concernant, ont eu l’appui du ministère public, une dame noire aux cheveux gris qui parlait bas mais suffisamment clair pour que Mme Schiappa n’ait pas à se plaindre d’elle. Le jugement sur ces points préalables doit être rendu le 27 janvier. Comme d’habitude je doute fort qu’il me soit favorable. Si les magistrats d’appel de la XVIIe chambre se déclarent incompétents comme ceux de la première instance, et comme devant la Haute Cour de justice il n’y a pas eu de procès, pas de convocation, pas de comparution, pas de plaidoiries d’avocats, je pourrai faire état d’un déni de justice caractérisé et soutenir que sur moi on peut dire en toute impunité absolument n’importe quoi. Il y aurait bien le recours devant la Cour de justice européenne, mais…
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