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créée le mardi 28 mars 2023, 12 h 26
modifiée le mercredi 29 mars 2023, 19 h 36Plieux, mardi 28 mars 2023, onze heures et demie du matin. En Écosse, Humza Yousaf, le député d’origine pakistanaise qui s’était récemment distingué en estimant qu’il y avait trop de blancs dans le personnel politique et administratif du pays, vient d’accéder aux fonctions de Premier Ministre. Le Premier Ministre britannique est d’origine indienne, la ministre de l’Intérieur aussi. Le maire de Londres est d’origine pakistanaise, et, comme Humza Yousaf, musulman. Si l’on remarque ces choses-là, on se voit signifier que ces gens sont écossais, anglais, britanniques — et pourquoi tout réduire à la couleur de la peau ? 

L’antiracisme est la doctrine qui préside à la destruction des Européens d’Europe et de leur civilisation. Il est à la fois la superstructure du génocide par substitution et son anesthésie. Comme il est tout-puissant, se trouvant à la fois dans la volonté des princes et dans le cerveau des peuples, il empêche les victimes du Grand Remplacement de se rendre compte de ce qui leur arrive. Si par l’effet de quelque éternuement du système elles s’avisent qu’elles sont détruites, elles n’ont pas de mots pour nommer ce qu’elles observent — en tout cas pas de mots qui soient admissibles autour d’elles et par elles, pas de mots qui ne les perdent et ne les détruisent avant même qu’elles soient broyées par la Machination. « Il est écossais, non ? » On a beau être pris entre les murailles de la ville assiégée et les vaisseaux brûlés des assiégeants, sur la plage, on l’affirme haut et fort, la Guerre de Troie n’a pas lieu, paslieu, palieu, palieu. Le négationnisme global ne porte pas sur une affaire de conduits, comme le négationnisme “classique”, il porte sur l’ensemble de la réalité. La réalité n’existe pas, le génocide par substitution non plus : quel petit Grand Remplacement à guidon chromé au fond de la cour ?

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