Un certain M. Marc-Philippe Evrard, lesquenien fervent, semblerait-il, si j’en juge par sa première lettre d’insultes, il y a quatre ans, m’envoie à présent celle-ci :
« Monsieur,
« Je constate que vous diffusez publiquement depuis plusieurs années des propos privés que j’ai tenus il y a bien quatre ans. Vous avez même publié ça sur le groupe nommé “Collecte de fonds de l’anniversaire de Ernesto” (sic), groupe consacré à l’anniversaire d’un chien (cf. infra).
« J’ignore quelle excentricité vicieuse vous pousse à faire ceci, mais je considère que diffuser publiquement des écrits privés est un comportement sournois et sans honneur.
« Je vous demande de les supprimer.
https://www.facebook.com/donate/3040620706026966/3065645590191144
https://twitter.com/RenaudCamus/status/1670694265846939648
« Si publier mes mails vous amuse tant, alors n’oubliez pas d’inclure le passage suivant :
« Renaud Camus a écrit à propos de la sexualité entre adultes et enfants : “Je crois bien qu’il n’est pas trop rare qu’un garçon de treize ou quatorze ans revienne volontiers près du gros vieux monsieur qui l’a branlé avec art. De tels épisodes seraient traumatisants. Quelle foutaise !” Camus espère que bientôt “jeter en prison pendant des années qui n’est coupable que d’avoir partagé du plaisir avec des enfants paraîtra […] aussi monstrueux que la castration médiévale des sodomites”.
« Par ailleurs, interrogé sur cette question, Renaud Camus estime en 1997, quelques mois après l’affaire Dutroux, que “l’ensemble des discours sur la prétendue ‘pédophilie’ constitue la dernière forteresse, la plus farouchement gardée, de la vieille haine immarcescible de la sexualité”. Selon lui, “les enfants ont une sexualité et des pulsions sentimentales bien connues, qui peuvent très bien se porter sur des adultes”. D’après le sociologue Pierre Verdrager, Renaud Camus reprend l’argumentation habituelle des milieux pédophiles des années 1970 et 1980.
« Philippe-Marc Evrard »
Comme ce monsieur paraît m’autoriser, sous condition, à publier sa nouvelle lettre, je me suis empressé de m’exécuter, en respectant scrupuleusement la condition. Je suis toujours surpris que les gens qui vous insultent se fâchent que l’on diffuse leurs diatribes — ils devraient être contents qu’on les répande aussi largement que possible. Se pourrait-il qu’ils n’en fussent pas fiers ? Au demeurant je ne suis pas responsable de l’usage qui a pu être fait ici ou là de la première lettre, que je n’ai pour ma part publiée qu’une fois, il y a quatre ans, et pas du tout “depuis quatre ans”. Ce n’est certes pas moi, par exemple, et malgré les apparences pour moi inexplicables, qui l’ai déposée sur le site du “Comité pour célébrer l’anniversaire du chien Ernesto”, dont j’ignore tout, comme de M. Marc-Philippe Evrard. Quant au sociologue Pierre Verdrager, dont les propos sont soigneusement découpés comme les miens, il écrit, si je ne me trompe et ne confonds pas avec un autre, que mes dires sont d’autant plus maladroits et mal venus que, n’étant nullement pédophile, moi-même, je ne sais pas de quoi je parle et — je me rappelle l’expression — « ne prêche pas pour (m)a paroisse ».
Coïncidence, certainement, à peine avais-je mis en ligne sur X et sur Facebook le nouvel envoi de M. Evrard, ma boîte à lettres électronique était submergée de centaines et maintenant de milliers de messages parasites, qui rendent à peu près impossible de repérer les vrais.
Quatre heures vingt, l’après-midi. Message de Quentin Verwaerde, cette fois :
« Mon Cher Maître,
« L’attaque est de plus grande ampleur que je ne le croyais : votre adresse a dû être utilisée pour vous inscrire à deux ou trois cents sites différents. Beaucoup de sites américains, mais quelques sites français, et surtout des inscriptions “à la main” : au Parti nazi américain (l’attaquant a pris la peine de leur écrire un court message), au site “porn is killing me” (?), ou encore à Bizcommunity (un site d’actualités économiques africaines) en employant le nom d’utilisateur “Renaud Camus Pédo”. Sans doute l’ennemi a-t-il tenté d’autres manœuvres dont nous ne sommes pas avertis par email. »
Bon, voilà qui exonère en tout cas l’auteur de la lettre anonyme sur couverture déchirée de La Destruction, lequel n’avait l’air au courant ni de ma sexualité réelle (aux temps anciens) ni de ma sexualité telle que prétendue par Lesquen et les siens.
Hélas, je ne puis suivre tout cela d’aussi près qu’il le faudrait, je dois aller me faire arracher une dent.
voir l’entrée du jeudi 16 mai 2024 dans Le Jour ni l’Heure
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