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créée le vendredi 6 septembre 2024, 15 h 41
modifiée le samedi 7 septembre 2024, 18 h 55Plieux, vendredi 6 septembre 2024, trois heures de l’après-midi. Emmanuel Macron s’est enfin trouvé hier un Premier ministre, Michel Barnier, le plus âgé de tous ceux qui ont rempli cette fonction sous la V^e République (il a presque mon âge !). Michel Barnier a tout à fait bon air, il ne manque pas de dignité physique et même d’élégance, on sent qu’il a toujours eu une beauté régulière et fade qui n’a fait avec l’âge qu’enrober un peu ses traits d’un classicisme à l’Antique. Il parle beaucoup mieux que le reste du personnel politique actuel, il a du calme et de la mesure, ça n’a pas l’air d’un mauvais homme.

On fonde de grandes espérances à droite sur certaines de ses petites phrases du temps qu’il fut candidat à la candidature au sein de son parti jadis gaulliste. Je crains fort hélas que ces espérances ne soient sévèrement déçues, comme toutes celles qui ont jamais été placées, depuis des années, et même depuis des décennies, dans les hommes de ce parti, de ce milieu et de ce tempérament.

Michel Barnier a pratiquement toujours été au pouvoir, toute sa vie, sous des formes diverses : conseiller général, président de conseil général, député, ministre, commissaire européen surtout. Tous les gouvernements et toutes les institutions qu’il a servis se sont ardemment employés au changement de peuple et de civilisation en Europe. Ces puissances d’une espèce ou d’une autre ne pouvaient l’être, puissances, que dans la mesure où elles favoriseraient le Grand Remplacement, ou, à tout le moins, ne s’y opposeraient pas. Lui-même ne pouvait participer d’elles, et y participer, que pour autant qu’il offrait toute garantie de ne mettre jamais le moindre obstacle sérieux à l’accomplissement du génocide par substitution. S’il avait fait mine d’avoir d’autres intentions, c’est-à-dire s’il s’était avisé d’être autre chose qu’“antiraciste”, puisque tel est aujourd’hui le nom de code officiel de l’adhésion au Bloc Génocidaire, il n’aurait jamais rien été de ce qu’il a été.

Il me paraît donc tout à fait naïf d’attacher la moindre importance à des propos qui peuvent bien correspondre à sa conviction profonde, s’il en a une, mais qui ne font que refléter l’opportunité électorale de tel ou tel moment, comme ceux de Nicolas Sarkozy en leur temps ; et d’attendre de lui autre chose, surtout sous la tutelle d’Emmanuel Macron, qu’une paisible continuation, voire une accélération, de la Destruction des Européens d’Europe.

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