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créée le mercredi 19 février 2025, 10 h 43Plieux, mercredi 19 février 2025, dix heures et quart, le matin. Depuis que Donald Trump est de nouveau au pouvoir, en Amérique, on reçoit tous les jours et presque toutes les heures des nouvelles plus ou moins contradictoires, sur à peu près tous les sujets. Il ne faut pas y réagir trop vite : on les commente, elles ne sont déjà que du vent. Toutes ne viennent pas de Trump lui-même, d’ailleurs. C’est une espèce de chaos qu’il a introduit dans la situation diplomatique et militaire mondiale : tout le monde participe à l’effervescence universelle, sauf peut-être la lamentable Europe, qui s’en tient à sa ligne quasi-séculaire à présent de sortie de l’histoire et d’effacement volontaire. Poutine est à peine moins imprévisible que Trump — nous sommes pris entre deux fous : deux fous qui savent très bien ce qu’ils veulent.

Poutine aurait déclaré hier, en vitesse (les journalistes répètent ses propos sans les analyser et probablement sans les comprendre, sans même les entendre…), qu’il n’admettrait jamais que l’Ukraine rejoigne l’Otan, bon, rien de neuf de ce côté-là, mais aussi qu’il ne verrait pas d’inconvénient à ce qu’elle devienne membre de l’Union européenne. C’est bien sûr un signe de très grand mépris, mais ce n’en est pas moins une ouverture, peut-être involontaire. Je sauterais sur elle, si j’étais l’Europe — et je puis très bien être l’Europe, puisque l’Union européenne ne veut pas l’être et n’aspire qu’à être rien bien tranquillement.

On s’en fiche, de l’Otan. L’Otan n’est que le nom de notre asservissement. Ukraine en Europe, armée européenne au plus vite, défense des frontières, fin des deux colonisations (culturelle afro-américaine et démographique afro-asiatique), remigration.

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