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(affichage dans une nouvelle fenêtre)◎ sans dateDe 1940 à 1945. La défaite et l'occupation de la zone nord créent beaucoup de mouvement à Clermont-Ferrand et à Royat, où se sont repliés de nombreux journalistes. Pendant une grande partie de cette période, la "petite maison", dans le parc des Garnaudes, est occupée par Marcel Knecht, ex-collaborateur ou ami de Maurice Barrès, ex-secrétaire général du Matin, ancien de la "Mission Tardieu" et spécialiste des relations avec les États-Unis. Madou Mazet lui sert de secrétaire, comme plus tard à Paris. La légende veut qu'à une certaine époque, après l'occupation de la zone sud, il y ait eu aux Garnaudes, en même temps, « les Allemands au-dessus de nos têtes » (au premier étage) et « une famille juive cachée au [demi-]sous-sol ».

Jean Gourdiat le jeune, qui a épousé vers 1930 une jeune femme de Vichy, Gabrielle Morel ("Gaby"), est médecin dans des villages de l'Allier (Saint-Léon ?). Tuberculeux, il meurt à la fin de la guerre, après s'être converti au protestantisme, au grand déesepoir de son père. Sa femme meurt peu de temps après lui. Ils laissent deux enfants, Michel et Ivan Gourdiat, qui seront élevés à Vichy par leur grand-mère maternelle Mme Morel, remariée à un M. Beaudonnet.

C'est peut-être en ces années-là que fait son apparition aux Garnaudes, où toutefois elle ne résidera jamais exactement, "Ginette" Amblard, Angèle de son véritable prénom. Née à Saint-Marcelin, dans l'Isère, elle a perdu son fiancé pendant la Grande Guerre et ne s'est jamais mariée. Elle est toutefois très coquette, se couvre éternellement le visage de "masques" contre les rides et dit « Tout pour la beauté ! Tout pour la beauté ! » Elle passe pour un peu folle. Son beau-frère et sa soeur occupent diverses sous-préfectures où parfois elle va séjourner auprès d'eux (Florac ?). Elle vient tous les jours pour le thé, au moins jusqu'à la fin des années cinquante.