Le Jour ni l’Heure
février 1978

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créée le samedi 22 mars 2014, 10 h 10Mercredi 1er février 1978. Paris. « Levé vers 1 heure, après tardif valium. Trav. toute l’après-midi, sauf pendant une visite de Jean-Christophe [Cambier]. W. rentre vers 7 h. Vu le soir à la t. v. Georges Marchais, puis une émission sur l’assassinat d’Alexandre Ier de Yougoslavie. Été ensuite av. J.-Christophe, dont c’était le dernier soir à Paris avant son départ pour Berlin, au M[anhattan] ; Steve, Mark X, Patrick Sarfati et O[lympe ?], av. qui j’ai couché rue des M[?] : pas hostile à une redistribution des rôles, après tout : au contraire, il jouit trop vite quand je le baise. »

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créée le samedi 22 mars 2014, 10 h 20Jeudi 2 février 1978. Paris. « Cocktail Camille de Gérandeau (?)

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O. se lève à dix heures, moi à Midi. W. ici. Trav. toute l’après-midi. Été final. au cock. C. de G. parce que ça m’embêtait encore plus de téléphoner et d’inventer une histoire. Malheureusement, encore des invitations, cette fois-ci chez une Mrs Bradley, 92 ans, dernier salon littéraire, grande amie de Gide, etc. Inventé que je n’étais pas là samedi. Mise de Chabannes-La Palice, anglaise, romancière et spécialiste de Mallarmé. Parlé de Lahore-Cazalis. Rentré ici à 8h. 30 pour voir “Le détective”, av. F. Sinatra, milieux homos new yorkais, fin des années 60, ça paraît très loin. Ens. M[anhattan], Franck Moore, Patrick S[arfati], Patrick Colombus, et Ol., avec qui rue des M. (« On commence à faire vieux couple... »). Pat. C. furieux. » 

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créée le samedi 22 mars 2014, 10 h 36
modifiée le dimanche 23 mars 2014, 9 h 13
Vendredi 3 février 1978.
Paris. « Cocktail “Pol”.

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« Levés vers midi. Trav. toute l’après-midi, int[errompu] seul. par des coups de tél. de et avec la sœur de Patrick G., Patrick C., Danièle S[allenave], les Poirier, etc. Retrouvé à 7.30 Eliza[beth Malissen] à la Hune, et été avec elle à Malakoff, chez [le peintre] Raquel, pour la soirée P.O.L. : les Otch[akovsky-Laurens], les [Claude] Bonnefoy (parlé av. lui de Chamalières, elle de sa galerie, rue de Seine), Mat[thieu] Bénézet, [Yves] Navarre, [Georges] Perec, [Georges] Raillard, [Emmanuel] Hocquard, Carine [Toly-Thiercelin], [Claude] Delmas, etc. Vu “White Zombie” à la t. v. avec Perec, saoul, et El., qui avait bcp de succès. Paul nous a tr. gent. raccompagnés, El. au Ch[erche]-M[idi] et moi aux Anglais [au Manhattan, rue des Anglais]. Pat. C, av. son frère, Thierry [Bignand ?], etc. Trop habillé, trop chaud. Rentré ici à 2 heures. Tabagie, poils exotiques dans le lit, insomnie carabinée. W. a emporté l’ess. de ses affaires de toilette. Lu Proust jusqu’à 7 heures du matin (Charlus chez les V[erdurin]).

« Écrit à Cambyse, en réponse à sa lettre. » 

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créée le dimanche 23 mars 2014, 9 h 23Samedi 4 février 1978. Paris. « Dormi seulement de 7 h. à 11h., mais travaillé tt. de même toute l’après-midi. Malh., ne suis pas arrivé à terminer, comme planifié, la 2ème journée. Cp. de tél. de D. I. [?], qui annonce son arrivée pour le soir même. Resté à la maison le soir, regardé une médiocre adapt. de ”l’Invention de Morel”, puis la remise des César, puis Bouvard (Chazot immonde sur les pédés). Attendu ens. en vain le nouv. coup de tél. de D. Couché vers 1h 1/2, valium, lu encore Proust, en sautant les passages “esthétiques”, et arrivé à dormir, assez bien, à partir de 2 h. et 1/2. Il y avait une grande soirée à l’h. St-James [?]. W. ne passe plus qu’un jour sur trois, prendre des vêtements. Ses affaires de toil. ne sont plus là. Le côté abs. final de la situation la rend un peu moins pénible. » 

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créée le dimanche 23 mars 2014, 9 h 40Dimanche 5 février 1978. Paris. « Levé vers 11 h. Fait de l’ordre av. un tel acharnement de ménagère névrotique que j’en ai cassé l’aspirateur. Critiques de disques, deuxième quatuor de Schoenberg. Tél. de D. I., venu en voiture, changé d’avis, s’excuse à peine. Le retrouve à 3 h. Av. lui rue des M., et de nouveau “zi ft” [the foot ?]. Très longtemps, pr. aussi bien qu’avec V. A. S. [?]. Bizarre. Il s’est pass. sophistiqué, ds. le vêt. en particulier, et il est moins souriant, qq. d’une docilité absolue. Fait un tour av. lui, après, verre à l’Ap[ollinaire], puis rentré ici seul. Ricardou (à propos des Miroirs), puis “Les doigts croisés” et “l’Avventura”, chiant comme la mort. Rappel de D. I., rendez-vous rue des M., j’y vais, me couche, il n’arrive pas, je me relève, m’en vais, mais le croise, ne se pressant pas, histoire de clefs à l’hôtel, ne s’excusant pas. Il est complètement idiot. Remake, pâle. Assez mal dormi.

« Il n’y a que mon travail qui tienne ensemble mes morceaux. » 

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créée le dimanche 23 mars 2014, 9 h 56Lundi 6 février 1978. Paris. « Rév. v. 9. 30 par D. I., qui fume, pénible. Il s’en va, mais je ne peux pas me rendormir. Rentre ici, apporte l’asp. à réparer. W. rentre tandis que je déjeune, je sors. Tour, vais finir “la Pop. des Miroirs” [de Jean Ricardou] à l’Ap[ollinaire]. Vu “Liens de Sang”, de Chabrol, au Danton. Le soir, lu ici un texte de Bersani sur le réalisme et le désir, ds. Poétique, et écouté un concert du quatuor Alban Berg. Vu ensuite la fin de “Friendly Persuasion” (la Loi du Seigneur) de W. Wyler, dt. je n’avais pas regardé le début parce que c’était indiqué comme “western” et qui en fait est plutôt bien (tr. jolie photographie). Les larmes aux yeux, comme souvent ces temps-ci. M[anhattan ?], Ol[ympe], raccompagné av. lui au fond du XVe un ami à lui, folle punk, assez drôle, ps. R. des M. [???] Impeccable. C’est un tr. bon compagnon de lit, et il semble mt. adoter se faire baiser, bien que son cul soit vr. tr. serré. Mais sa bonne volonté y pallie, et c’était, pour la 1ère fois, parfait. Sa mère a eu un infarctus, il part auj. pour Nantes. Il a démissionné de son job chez Dreyer. Une cliente lui a dit : « Non, je ne peux pas prendre de thé tard », ce qui l’amuse bcp., et moi aussi. »    

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créée le lundi 24 mars 2014, 10 h 44Mardi 7 février 1978. Paris. « Levé ver 11 h. O. part pour Nantes. Rencontré ds. la rue [Louis] Aragon, breakfast av. lui au Florès. Il a vu la veille une adapt. ciném. de “Jean-Christophe”, des extraits dont il fait grand cas. Il me parle aussi de Barrès, il est en bonne forme et très intéressant. Rentré ici, puis W., qui me montre un reportage du Sunday Times sur les survivants du Surréalisme, et part[iculièrement] A[ragon], justement, puis les photos de Louis Robert qu’il va exposer. Bien trav. tte l’après-midi (note sur Captiva). Le soir, vu à la tél. un film médiocre d’Astruc sur Louis XI, très apprécié des historiens convoqués, puis un débat. Retrouvé à minuit, à Bac, Colombus, av. lui rue des M. L’ai baisé deux fois de suite sans déculer, ce qui ne m’était, je crois, jamais arrivé. Très longt. et tr. bien. Moi qui m’inquiétais de certains récents fiascos, ces jours-ci il me semble av. une énergie sexuelle à toute épreuve. »  

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créée le lundi 24 mars 2014, 10 h 51Mercredi 8 février 1978. Paris. « Ai baisé C. encore une fois le matin, malgré mes résolutions. À côté de ceux qui me jugeront un amant minable (le joli petit Paul de N. Y., total fiasco), il y aura donc ceux qui me jugeront un amant prodigieux (D. I., P. C., un autre Daniel, etc.). Rentré ici vers midi. Personne. Trav. toute l’après-midi, mais parvenu seul. à recopier [tél. de C., justement. Il a mal au cul !] la note sur Captiva. Dîner chez El[isabeth Malissen], triste. Rentré ici vers minuit, lu “Topologie” [d’une cité fantôme, d’Alain Robbe-Grillet] jusqu’à 2 heures, réveillé à 6, lu jusqu’à 9 et dormi jusqu’à midi. »

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créée le lundi 24 mars 2014, 10 h 58Jeudi 9 février 1978. Paris. « Trav. toute l’après-midi. W. passe vers cinq heures et semble faire ses bagages. Accès de tristesse, larmes, conversation. Comme d’habitude tout est de ma faute, et de toutes façons he does not seem to give a damn one way or another.

« Le soir regardé d’abord “Une anglaise romantique”, vr. tr. ennuyeux, même pour moi, ps. Giscard, puis jusqu'à minuit une émission sur Madame Lafarge, d’où il semblerait ressortir qu’elle était innocente. M[anhattan]. P. C., Pascal, et surprise, O., déjà rentré de Nantes (Il neigeait, j’avais peur d’être coincé là-bas huit jours). Couché av. lui rue des M. »  

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créée le mardi 25 mars 2014, 11 h 02Vendredi 10 février 1978. Paris. « Levé vers 11 h. Rentré ici, beaucoup trav. jusqu’à 8 h. W. ici, téléphonages, très pénible (tremb. nerveux). Tél., une émission débile sur Damia. J’avais pensé aller voir “L’aigle à deux têtes”, où j’étais invité par Jacques [Cousinet ?], mais W. a dit à Midi qu’il irait peut-être, j’ai donc donné mes places à Jean-Claude [Darbois]. W., final., n’y est pas allé. Le soir, tour au M[anhattan], Ol[ympe ?], Jean-Marc, son ami Michel, que j’aime bcp., Dimitri. Rentré ici v. 2 h., réveillé ds. la nuit par W. » 

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créée le mardi 25 mars 2014, 11 h 10Samedi 11 février 1978. Paris. « Levé à 9 h., courses (blanch., plombier pour l’aspirateur), recouché à 10.30, relevé à 1h. Travaillé tte. l’ap.-midi avec bcp. d’exaltation : note ‘Hudson”, S. F., paranoïa washingt[onienne], etc. Imp. très Étoile au front. W. rentre vers 8 h., plut. désagréable. Vais chez Ph[ilippe] St[oeckel] et dîne avec lui au Diable des Lombards. Ensuite, à ma Marotte, rue Vivienne, vu “Homologus”, nettement sup. à ses homologues français. Divers tripotages. Ens. au M[anhattan], av. Ph[ilippe] : Ol[ympe], Steeve, etc. Couche avec eux rue des M., O. et moi enculant S. Mal dormi. » 

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créée le mardi 25 mars 2014, 11 h 20Dimanche 12 février 1978. Paris. « Rentre ici, vers midi. W. rentre peu après, ce qui m’incite à aller me promener. Je vais en métro jusqu’à La Marotte, chercher mon chapeau perdu la veille, et rentre à pied par les boul. et la rue Saint-Denis, pas gai. Lu un peu de “Topologie” [d’une cité fantôme, Alain Robbe-Grillet], et sorti au retour de W., vers 8 h., pour aller chez El., qui m’a invité à dîner (champagne, blinis, et foie gras apporté par Philippe St[oeckel], qui se joint à nous). Vu à la tél. Gunga Din, ou qq. chose comme ça, puis une partie de “Le Bel Antonio”. Marché ensuite jusqu’au M[anhattan], sous la neige dans des rues déjà blanches à la Dickens. Un petit lyonnais, mais je suis fatigué et il veut aller au Pim’s. Retourné chez El., vers 2 h., et couche avec elle : n’arrive pas à la pénétrer, malgré sa bonne volonté, et jouis sur elle. Dormi comme une souche. »  

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créée le mercredi 26 mars 2014, 11 h 15Lundi 13 février 1978. Paris. « Levés vers midi, thé rue du Ch.-M., puis rentré ici. W. s’en va après avoir laissé un mot suggérant une discussion. Après-midi av. El[isabeth Malissen]. Ap[ollinaire] où nous prenons un verre av. Olympe, puis vu au “Quartier Latin” “The Choirboys” (Bande de flics) d’Aldrich. Verre de nouveau ensuite à l’App. [sic], puis rentré ici. Dîné en regardant “The Errand Boy” av. Jerry Lewis, qui m’emmerde, puis la fin de “Butterfield 8” [?] av. Liz Taylor. M[anhattan] ensuite, presque personne, rentré assez tôt. » 

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créée le mercredi 26 mars 2014, 11 h 24Mardi 14 février 1978. Paris. « Très mal dormi. Réveillé à 11 h. par ma filleule, Véronique. Puis retour de W. Travaillé, puis nouveau retour de W., vers 4 h. et 1/2. Discussion, longue, sans résolution. Il me dit qu’il va sans doute dîner av. Jed J[ohnson], mais rentre vers 8 h. Entre temps, j’ai accepté une invitation d’El. Dîner, donc, avec elle, en regardant “Les Mutins de la Bounty”. Quand je veux partir, vers 11.30, scène, un peu pénible. M[anhattan], toutefois, Ol[ympe]. Mais, dansant, un garçon auquel j’ai parlé une ou deux fois, assez beau, et en tous cas très présentable, celui-là : Régis. Avec lui rue des M., fait l’amour deux fois, très tendrement.

« Le pauvre petit Columbus est à l’hôpital, op. du cul. Il n’y avait pas de quoi tant me vanter ! Pas rancunier, though : “C’est moi qui l’ai voulu...”.» 

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modifiée le mercredi 26 mars 2014, 11 h 27Mercredi 15 février 1978. « Encore une fois lorsqu’il doit se lever, à 6 h. et 1/2. Puis dormi jusqu’à 11 h. Rentré ici, où était W., et ressorti aussitôt après le bain pour retrouver Paul O.-L. et Jean Frémon. Verre avec eux au bar du Pont-Royal, puis déj. av. Paul seul au même endroit. Georges Perec, puis Mme de Brunhoff, qui me propose d’aller avec elle voir ce soir Le Voyage à Tokyo. Aux autres tables, Jacques Laurent, Geneviève Dormann (pas ens.). L’après-midi, terminé enfin la IIème journée de T. Vernissage de Max O[dello]. rue du Dragon : y vais une première fois, puis vais chercher Aragon à 8 h. -1/4. Il a des ennuis de jambes. Roland B[arthes], très gentil, aussi invité par moi. Dîné av. Aragon au “Trou landais”, rue du Dragon. Sauternes 43, écœurant. L[ouis] A[aragon] charmant, mais déraillant plus que jamais, la chronologie prend un côté très Nouveau Roman, la scène II débouche sur la scène I, etc. (New Y. 39, Venise, Voyageurs de l’impériale). L’ai raccompagné vers 11 h. Couché tôt, mais réveillé à minuit et 1/2 par El. affolée par un coup de tél. anonyme : « Souviens-toi, souviens-toi, on peut faire beaucoup de choses à une fille avec un couteau. » Parlons 2 heures. Hist. de couteau et de palefrenier parti ens. pour la Lég. Ét. quand elle av. 11 ans. / Dans l’après-midi, coup de tél. de Régis. / Tr. fatigué tte. la journée, et surtout à dîner. »

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créée le mercredi 26 mars 2014, 11 h 34Jeudi 16 février 1978. Paris. « Levé vers 11 h., + ou - malade. Trav. tte l’ap., sauf visite, à 5 h., d’Olympe et d’El. El m’apporte une lettre de Cambier, et m’en remet une d’elle, déclaration, reproches de l’avoir laissée mardi soir, etc. M’invite à dîner. Balzar. Comment ses sent. pour moi affecte [sic] ses relat. avec Cambier, etc. La raccompagne jusqu’à la Croix-Rouge. M[anhattan]. Régis, retour [d’un récital ?] de Barbara. Av. lui chez lui rue Dangeau, off rue Mozart. » 

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créée le jeudi 27 mars 2014, 9 h 53Vendredi 17 février 1978. Paris. « Rentré vers 1 h. Trav. Vu à la tél. le soir “Les jeunes filles”, d’après Montherlant, invraisemblable vulgarité, tandis que W. s’habille et se prépare, pénible. M[anhattan] ensuite, peu de monde, un p’tit mec connu de vue depuis longtemps, flirt, part [sic] av. lui. Mais au moment du départ, bcp. de monde, dont un type très bien, qui drague peut-être. Rue des M., donc, av. Christian, brun, trop passif. »   

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créée le jeudi 27 mars 2014, 10 h 03Samedi 18 février 1978. Paris. « Levés vers 11 h., rentré ici, trav. Visite de Cambier, à 5 heures, m’apportant le disque du “Prisonnier de Zenda”. Invité à dîner par lui, au Balzar av. El[isabeth Malissen]. Proust. M[anhattan] ensuite, bcp. de monde, personne, sauf Ol[ympe], mais non. Rentré sous la neige, vers 2 h. Bataille de boules de neige, en prend plusieurs en pleine figure, traite un type de fasciste, furieux il me roue de coup[s], au pied de la statue de Diderot [boulevard Saint-Germain], en criant Fasciste, moi, fasciste, je vais le tuer. Je suis étendu dans la neige.

« Rentré ici, grand mal de tête, triste, bcp. de neige, pas une nuit à être seul. Lu Topologie [d’une cité fantôme], puis Saint-Simon ([le chevalier de] Rions). Très mauvaise nuit. »

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créée le jeudi 27 mars 2014, 10 h 14Dimanche 19 février 1978. Paris. « Très bon déjeuner, tard, chez J[ean]-Ch[ristophe Cambier], avec El[isabeth Malissen] et Ol[ympe] qui a téléphoné juste avant que je ne sorte. Appolinaire [sic] avec les mêmes, + Ben. Un tunisien, sexy, “plus âgé”, rendez-vous av. lui pour 11 h 30. Dîner chez Michel et Jean-Louis [? Planque/Dutaret ?], très agréable, un garçon de Saint-Flour, pas mal, Bernard, un Argentin très joli, pas con, Jaime, un anglais, Kevin et Max. O[dello ?]. Parti au dessert, pour mon rendez-vous, assez saoul, très en forme. Naceur veut aller au M[anhattan], nous y passons une heure, puis rue des M[?]. Déc. très sexy, mais très Wambamthankyou, m’encule, évidemment, et s’endort. Ils sont tellement vains, on a l’impression qu’ils vous font une grande faveur, en fait très mauvais amants. But a hunk. »  

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créée le vendredi 28 mars 2014, 9 h 50Lundi 20 février 1978. Paris. « Remake le matin, pas malin. Retrouvé J[ean]-Ch[ristophe Cambier], vu av. lui “Voyage à Tokyo”, d’Ozu, pas mal. Verre ens. à l’Ap[ollinaire], Ol[ympe]. Rentré ici, déclaration d’impôts (7.600 fr. de revenus). Dîné rue du Ch[erche]-Midi av. J.-Ch. et El. Sur leur insistance, resté couché [sic] chez eux, fait l’amour av. El., pas très brillamment. Mais je n’arrive pas à dormir et rentre ici. W., couché, vient m’expliquer qu’il y a un type dans notre lit. Moment de fureur sans nom, lui saute dessus. Petit combat. Retourne chez les C., très gentils. Très courbattu [sic]. » 

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créée le vendredi 28 mars 2014, 9 h 53Mardi 21 février 1978. Paris. « Rentré ici vers 1 h., W. encore là, slight apology, jamais pu tout expliquer. Trav. toute l’ap-midi. Soirée ici, seul. M[anhattan], Ol[ympe], av. lui rue des M. »  

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créée le vendredi 28 mars 2014, 9 h 57Mercredi 22 février 1978. Paris. « Rentré ici vers midi, laissant Ol. dormir rue des M. Trav. W. est malade, vais donc dîner chez les C. Deuxième épisode des “Jeunes Filles”, tjs. aussi invraisemblable de vulgarité. M[anhattan] ensuite. Rencontré un certain Guy, older, h[airy], bourgeois. Vais chez lui dans le 16ème. Fuck him, fun. » 

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créée le samedi 29 mars 2014, 11 h 38Jeudi 23 février 1978. Paris. « 18 h 30 Débat “salle d’actualité” Beaubourg

« 17 h 15 Sonnabend, Richard Nicolas.

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« Fucks me au matin. Je reste chez lui après qu’il soit parti [sic] (assistant médical d’un chirurgien). Rentre ici vers 1 heure. Trav. un moment. Retrouve J[ean]-Ch[ristophe Cambier] à 5 heures, vais avec lui chez Sonnabend, rendez-vous avec Richard Nicolas qui nous montre son travail. Il est tjs. aussi fou. Passé ensuite à la Remise [du Parc] pour voir l’exposition [Daniel] Boudinet, pas mal. Beaubourg ensuite : Cambier à la tribune [en tant que Duparc ou Camus ?], moi dans la salle, assez marrant. Chawaf très tarte. Verre ensuite au “Rimbaud” av. Claude Bonnefoy, Danielle [sic] [Sallenave], J.-Ch. et El[isabeth Malissen], Valérie [Lévy-Soussan]. Marché avec J.-Ch. jusqu’au Sept et retrouvé là les filles. Dîner là, invité par J.-Ch., très agréable. En bas ensuite, à peu près une heure. Un mec très beau, pas du tout intéressé. Passé aux T[uileries], sous la pluie, personne. Rentré ici vers 2 h., fini “Topologie” [d’une cité fantôme]. »

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créée le samedi 29 mars 2014, 11 h 44Vendredi 24 février 1978. Paris. « Trav. de 1.30 à 7.30. Retrouvé J[ean]-Ch[ristophe Cambier] à 8 h. et dîner avec lui et El[isabeth Malissen] chez Bartholo. El. rentre travailler, verre avec J.-Ch. à l’Ap[ollinaire], puis seul au M[anhattan]. — Le beau Michel (de J.-M.) [?]. Dragué par un mec que j’avais dragué en vain la semaine dernière ( — Je ne savais pas, et puis av. mon accent...) : un catalan, Francisco. Av. lui rue des M. Le baise, très bien. » 

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créée le samedi 29 mars 2014, 11 h 49Samedi 25 février 1978. Paris. « Tent. de remake au matin, mais ça lui fait mal, et d’ailleurs je n’y tiens pas tant que cela. Rentre ici vers 11 h., courses Codec. Terminé vers 6 heures la troisième journée de T[ravers], sans en être trop content. Lu “Le Palace”. Soirée seul ici, “Tristan”. M[anhattan] : Ol[ympe], les 2 Patrick, Régis. Parti av. Patrick H., convaincu par son enthousiasme. Enculage réciproque, très bien. » 

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créée le dimanche 30 mars 2014, 11 h 21Dimanche 26 février 1978. Paris. « Again le matin. Rentré ici, personne. Ordre, nettoyage. Tour en [sic] bicyclette, rencontre Ph[ilippe] St[oeckel], verre avec lui aux 2 Magots, dehors, premier jour assez chaud. Il me prête sa voiture pour aller chez Paul [Otchakovsky-Laurens] chercher le manuscrit de El (Paul est d’accord pour le projet D[avid] H[ockney] — [Fata] Morgana. Très gentils enfants. Rentré ici, W., ressorti aussitôt. Rapporté la voiture à Ph. St. chez lui. Rejoint par Cambier, sur les indications de W., puis El[isabeth Malissen], puis Jean-Louis [Terrade], l’ami de Ph. Dîner au Diable des Lombards. Raccompagné El. qui doit travailler puis “Daytona”. Pas terrible. Rentré ici vers 2 h., lu le Palace, insomnie carabinée, dormi de 9 h. à midi. » 

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créée le dimanche 30 mars 2014, 11 h 31Lundi 27 février 1978. Paris. « Visite de [Patrick] Leclair, qui part pour San Francisco. Retrouvé J[ean]-Ch[ristophe Cambier] à 1 h et 1/2, avec lui chez Vidal, acheté un disque et pris les 4 qui me reviennent grâce à ma carte de fidélité. Vendeuses odieuses. Marché ensuite jusqu’à “l’Opéra” [sauna Continental-Opera]. Là-bas de 4 à 10 h. 1/ arabe vieillissant, assez sexy, l’encule très longtemps, lui très enthousiaste. 2/ P’tit mec connu du Manhattan, a tjs résisté à mes faibles avances, très bien, lui fait une pipe, lui ne fait rien. 3/ Espagnol (peut-être), petit, très poilu, l’encule, impeccable 4/ Jacques, le mec de 2/, me fait à son tour une pipe, vraie surprise, n’y comprend[s] rien. Dans l’ensemble, donc, très bien. Rentré ici à 10 h., W. — Lu “le Palace”. » 

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créée le dimanche 30 mars 2014, 11 h 34Mardi 28 février 1978. Paris. « Conversation av. W., sans objet ni sans effet. Trav. Dîner chez El[isabeth Malissen] av. C., Philippe D. et Ben. Avec Ben au M., Ol[lympe], mais resté seulement dix minutes, j’étais fatigué. Réveillé par W. à 3 heures. »  

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