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(affichage dans une nouvelle fenêtre)◎ créée le mardi 2 juin 2020, 1 h 38
modifiée le mardi 2 juin 2020, 9 h 50Lundi 1er juin 2020. Semaine 23, Lundi de Pentecôte (Férié) — 153/213. Plieux. Levé à huit heures, beau temps. Le Jour ni l’Heure, autoportrait de la nuit et dét., la tête, du portrait, 1842, par Ingres, du duc d’Orléans (Ferdinand-Philippe, 1810-1842) ; plus “carton”, “Les sociétés ne sont pas nocentes parce qu’elle sont pauvres, elles sont pauvres parce qu’elles sont nocentes”). Toute la journée n’a été qu’une alternance d’abrutissement et d’agitation nerveuse twiterienne, dû m’aliter trois fois pour un lourd sommeil. Manqué ainsi une visite de M. de Lingeay, porteur d’une bouteille de saint-émilion pour fêter la guérison, mais hélas nous sommes loin d’en être encore là — l’évolution, bien que généralement favorable, est très lente et pleine de petits retours en arrière, surtout, à présent, ces coups de barre que j’appelle des attaques de sommeil mais qui semblent être autre chose, plus violent, plus abrupt, plus complexe. Communiqué du CNRE n°120, les manifestations de sans-papiers à Paris samedi. Esclandre parmi mes partisans, dont l’un a découvert horrifié l’évolution en effet stupéfiante et la dernière version hallucinante de l’entrée de Wikipédia relative au Grand Remplacement et qui commence ainsi : « Le “grand remplacement” est une théorie conspirationniste d’extrême droite, raciste et xénophobe, aux origines néo-nazies et antisémites… » (c’est en fait la copie d’un article du Monde, qui donnait la parole à je ne sais quelle doctorante tenant à placer son objet d’études, un certain Rene Binet négationniste, dont je n’avais jamais entendu parler plus tôt). Mes sympathisants sont horrifiés, veulent qui j’intente un procès à Wikipédia, mais j’en ai bien assez sur les bras comme cela ; ou, à défaut, que je corrige moi-même le texte, ce dont il n’est évidemment pas question. Je me contente de recopier le passage le plus vif et de le diffuser autant que je le peux, jusqu’à en faire un carton, “Tout savoir sur le Grand Remplacement” ; Paul Balze (inconnu au bataillon), 1815-1884, Les Funérailles de Lope de Vega, 1853, musée de Montauban le 29 janvier 2020, bien plat. Dû m’aliter trois fois (pas à cause de Wikipédia !!!) (enfin Pâques je sache…) — énormément de temps perdu, journée molle et bizarre, dans la vapeur. Bain, lecture par Pierre de Michelet, avec une exaspération croissante (chez moi) — il s’obstine à défendre tous ces déments qui ne peuvent pas dire un mot sans menacer leur opposant de lui faire couper la tête et qui le font en effet (cf. journal). Dîné aux nouvelles, excellente tarte au saumon et aux épinards, Peter-made, salade verte. Maigres restes de fromage des Pyrénées, poire à la vapeur et confiture de figues. Surfé vaguement sur la câble à la recherche de quelque chose qui nous distraie, mais préférons une très jolie promenade post-prandiale et d’après la pluie, jusqu’à la D. 953 et à son crucifix. La rue haute ou, officiellement, rue du château, est à présent tout à fait dégagée, à la satisfaction générale et la mienne. Soirée de lutte encore contre le sommeil et l’abrutissement complet, je serai bien content de pouvoir cesser de prendre tous ces médicaments qui m’hébètent mais une première expérience involontaire (oubli) a donné de très mauvais résultats (retour foudroyant de la grande douleur, vendredi dernier). Parlé à Françoise O’Lanyer. Oh, et le château de Latour-S. paraît vendu, à moins que je n’intervienne d’urgence, ce dont je serais bien incapable — de toute façon, rien à voir avec le deuil interminable du Teilhet. Agenda. 01:30:12 //////// Le Jour ni l’Heure, Chronologie. Problèmes gastriques. Lu Vioulac. Autoportrait. Couché à deux heures et quart.
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(affichage dans une nouvelle fenêtre)◎ créée le mardi 2 juin 2020, 10 h 01
modifiée le mercredi 3 juin 2020, 10 h 41Mardi 2 juin 2020. Semaine 23, Sainte Blandine, 154/212. Plieux. Levé à huit heures vingt, Pierre déjà parti pour le collège. Temp gris. Le Jour ni l’Heure, autoportrait de la nuit, très quelconque, et Ingres, torse d’homme, c. 1799, Montauban, 29 janvier 2020, troisième photographie du même tableau, plan large, surtout verticalement. Piètre état général, douleur persistante à la jambe droite, j’ai pourtant bien pris, cette fois, tous les médicaments prescrits. Abrutissement général, pourrais à tout moment dormir en quinze secondes (malgré la douleur). Ennuyé à cause du rendez-vous à la gendarmerie d’Auch, demain, Me Rimokh dit que je pourrais très bien demander un report, que ça se fait couramment, mais ces messieurs penseront forcément que j’essaie de me dérober et de gagner du temps et cette idée m’est insupportable. Lors de la visite ici des gendarmes, la date proposée m’avait semblé très lointaine, je n’avais pas imaginé que je serais encore dans un état pareil, à pouvoir à peine marcher (selon les heures). Agenda. 10:01:32 /////// Le Jour ni l’Heure, Chronologie. Journal, entrée de la veille, relecture et mise en ligne. Le Jour ni l’Heure, autre académie d’homme d’Ingres, 1801 ; copie par Léon Combes, professeur aux Beaux-Arts de Montauban, 1843, du portrait par Ingres, 1805, du baron Vialètes de Mortarieu, maire de Montauban et “père” du département du Tarn-et-Garonne ; carton : “C’est un peu bêta de dire que le XXIe siècle ne sera pas religieux mais racial — comme si ce n’était pas en grande partie la même chose… ”. Bain. Lecture par Pierre de Michelet, la bataille de Jemappes (à laquelle il attache la plus grande importance, au point d’être allé passer trois jours sur les lieux, en 1849). Tél. de Me Rimokh, qui s’est entretenu avec l’officier de gendarmerie que je dois voir demain, lequel n’a rien voulu lui dire sinon que l’“outrage à magistrat” tenait à des paroles prononcées pendant l’audience, le 28 novembre dernier. Petite promenade avec Pierre, chemin de l’église et retour par la D. 953 et les Champs-Élysées, croisé et salué uniquement des dames, sept, comme si le monde n’était plus habité que par des femmes, d’ailleurs toutes très aimables, en l’occurrence, et se souciant de mon état (un enfant de cinq ans qui me bousculerait me ferait tomber, j’ai une jambe en coton dont je ne sais jamais si elle est là ou pas). L’Arrière-Pays, supputations, force trolls enchantés de mes mésaventures (l’un espère que si je suis coffré je pourrais quand même twitter, il en a besoin pour son caca du matin). Ce que néanmoins excellent dîner, coquilles Saint-Jacques, poire à la vapeur et confiture de figues. Surf télévisuel, rien trouvé, remonté tôt. Journal, entrée du jour, rédaction, relecture et mise en ligne : supputations toujours sur l’“outrage à magistrat”, mais c’est assez vain puisque ni Rimokh ni moi n’avons la moindre idée de ce dont il peut bien s’agir — je trouve qu’il était bien plus insolent que moi, à l’audience : c’est lui qui devrait être coffré… Ah oui, le gendarme a dit que normalement il ne devrait pas y avoir de garde à vue — trop aimable… ). Couché vers deux heures.
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(affichage dans une nouvelle fenêtre)◎ créée le mercredi 3 juin 2020, 10 h 49
modifiée le vendredi 5 juin 2020, 9 h 27Mercredi 3 juin 2020. Semaine 23, Saint Kévin (!!!!)— 155/211. Plieux. Assez bien dormi, levé à huit heures vingt, temps gris, pas de douleur à la jambe ni d’abrutissement particulier. Le Jour ni l’Heure, autoportrait de la nuit et Héraklès-Archer, 1909, partie centrale, dans l’arc. Comptes : Dernière connexion le 31/05/2020 à 13h00 /// Bonjour M. CAMUS /// Avoirs 1.407,17 € /// Crédits -70.667,45 € /// Solde au 02/06/2020 1.407,17 € /// À venir -506,89 € | Prévisionnel 900,28 € /// (aucun mouvement). Agenda. 10:48:58 /////// Le Jour ni l’Heure, Chronologie. Communiqué du CNRE, n° 121, “Floyd / Traoré, même combat ? ”. Bain. Quitté Plieux vers une heure avec Pierre. À deux heures à la gendarmerie d’Auch, rue Jean-de-la-Fontaine. Dû pas mal marcher et monter des escaliers, non sans mal. Reçu en fait par deux gendarmes plutôt qu’un, l’un semblant surveiller l’autre ou le former, comme pour un “stage”. Ayant déjà vivement regretté, à l’époque, que les gendarmes soient passés de l’élégante jaquette traditionnelle au pull-over, je déplore évidemment que ceux-ci, franchissant d’un coup dix pas de plus dans la déconstruction générale, s’acquittent de leurs activités professionnelles, et dans les locaux de la gendarmerie, en plus, en des tenues plutôt relâchées, T-shirt publicitaires ou de supporters sportifs, etc. — mais c’est sans doute pour mieux se confondre avec les malfrats si besoin est ; et, à ce fâcheux détails près, ces messieurs sont tout à fait professionnels, justement, et corrects, polis, détachés, comme on souhaiteraient que fussent les juges au stade de l’interrogatoire et comme, Dieu sait, ils ne sont pas. Contrairement à ce qu’avait compris Me Rimokh lors de son entretien téléphonique avec l’enquêteur principal, les outrages à magistrat qui me sont reprochés ne sont pas liés à l’audience elle-même, le 28 novembre dernier, mais à deux des relations que j’en ai données, en cet agenda même, “Le Jour ni l’Heure”, et dans mon journal, que juges et gendarmes mêlés confondent allègrement, comme d’ailleurs tant de lecteurs, pour mon plus grand agacement. Je reconnais sans la moindre réserve tout ce qui porte sur ma description de l’atmosphère qui régnait alors, extrêmement tendue, et de l’attitude de la présidente et surtout de la procureure, qui m’avaient semblé et me semblent encore bien inutilement agressives, hargneuses et même haineuses (je suis extrêmement favorable au formalisme de la Justice et d’ailleurs de tout) ; mais je butte avec acharnement sur un point qui aux enquêteurs paraît secondaire mais à moi capital, l’interprétation de la formule “une jeune femme blonde bouclée coiffée comme un c.”, et tout spécialement de l’abréviation “c.”, où, apparement, les magistrates et les gendarmes voient une grossièreté en trois lettres dont je jure mes grands dieux — et peut-être seules les dix ou douze personnes qui me connaissent bien me croiront-elles — qu’elle ne m’a pas une seule seconde traversé l’esprit (pas mon genre, pas mon style, pas mon vocabulaire, rien de moi). Hélas, trois fois hélas, sur le moment, malade, tendu par l’interrogatoire, indigné par le soupçon de grossièreté que je vois peser sur moi, je suis incapable d’expliquer ce “c.”, et ne retrouve pas du tout le mot qu’il dissimule. À cet épisode près, qui n’est fâcheux que pour moi et m’irrite fort, l’entrevue se déroule de façon tout à fait satisfaisante, et même assez cordialement. M’est même épargnée, à mon heureuse surprise, la séance habituelle, déplaisante et salissante, de la prise des empreintes et de la photographie face et profil, l’institution doit avoir tout cela en bien assez d’exemplaires désormais. Retrouve Pierre à quatre heures et demie à la grille d’entrée de la (très vaste) gendarmerie. Décidons, malgré ma mauvaise jambe et l’heure avancée, d’aller au musée, pas vu depuis son récent réaménagement, et dont la visite devrait me permettre de renouveler le stock de photographies dont j’embête mon “following” depuis des mois, celles que j’ai prises au musée de Montauban le 29 janvier dernier. Musée d’Auch, donc, désormais “des Amériques” (à cause des collections pré-colombiennes). Ma jambe ne me facilite pas les choses mais c’est tout de même un bon moment. Soudain, face aux Cavaglieri de l’escalier, illumination : comment ai-je pu n’y pas songer ? Le “c.” de “coiffée comme un c.” se tient là pour “caniche”, “coiffée comme un caniche”, expression tout à fait usuelle et qui n’a rien d’insultant — ainsi, danger des abréviations, pour éviter une familiarité j’ai prêté le flanc à des soupçons de grossièreté. N’empêche, je suis bien content d’avoir éclairci ce mystère. Achetons le catalogue du musée et une petite brochure sur Cavaglieri (ami de De Pisis, si je ne me trompe ?) à une jeune femme charmante, à l’accueil, et très compétente puisqu’elle sait même exactement où se trouve la maison du peintre, Peyloubère, et quand on a une chance de l’apercevoir, près de Pavie. Cette jeune personne pousse même la complaisance jusqu’à me permettre de photographier ses extraordinaires yeux verts, rehaussés par le masque assorti. Rentrons vers sept heures. Tél. de Jeanne. Tél. de Me Rimokh, très inquiet de notre retard, et qui commençait à croire que j’avais été mis sous clef. Excellent dîner de saumon cru mariné et de glace au rhum et aux raisins. Vu un épisode des Vikings. C’est intéressant pour savoir comment se coiffer et s’aménager la barbe, mais à part ça ça ne va pas grand part. L’Arrière-Pays, légère ivresse amusée et imprudente car je mélange les épisodes tout à fait réels, bien assez cocasses comme cela, et les épisodes inventés, plaisanteries pures dont je constate avec inquiétude que d’aucuns, non sans excuse, les prennent au pied de la lettre. Journal. Couché vers deux heures.
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(affichage dans une nouvelle fenêtre)◎ créée le jeudi 4 juin 2020, 13 h 23
modifiée le vendredi 5 juin 2020, 9 h 11Jeudi 4 juin 2020. Semaine 23, Sainte — 156/210. Plieux. Bien dormi, levé à huit heures vingt. Le Jour ni l’Heure, “autoportrait” de la veille, pris par Pierre à ma sortie de la gendarmerie, à Auch, et Jeune fille aux yeux verts, au musée. L’Arrière-Pays, très activement et avec un certain amusement, mais décidément je regrette d’avoir mélangé, dans la chaleur communicative des sorties d’interrogatoire, les éléments tout à fait réels et les caricatures de fiction, où même se laisse prendre, à mon grand embarras, un exégète aussi fin et avisé que Jean-Yves Le Gallou. Agenda, très et trop en détail (après je pourrais difficilement me plaindre que le “public” et la maréchaussée confondent le journal et Le Jour ni l’Heure, les différences allant s’amenuisant (sinon qu’il y a tout de même plus de coquilles et de fautes d’orthographe, j’espère, dans cet agenda que dans le journal)). Comptes : Dernière connexion le 03/06/2020 à 10h46 /// Bonjour M. CAMUS /// Avoirs 1.743,31 € /// Crédits -70.667,45 € /// Solde au 03/06/2020 1.743,31 € À venir -1.026,82 € | Prévisionnel 716,49 € /// 03/06 VIREMENT DE SOFIA - MOTIF : CPN +356,26 € /// 03/06 COMMISSIONS COTISATION A UNE OFFRE GROUPEE DE SERVICES ESPRIT LIBRE -20,12 € /// Grand retard, combat contre l’engourdissement et le vertige. Agenda. 13:23:22 /////// Le Jour ni l’Heure, Chronologie. Lutte contre l’engourdissement massif, café au milieu de la matinée, café à midi, café au début de l’après-midi. Le Jour ni l’Heure, statuette habillée de la culture chancay, 1000-1450, Auch, musée des Amériques ; carton “Pauvres races ! Pauvre racisme ! Dans quel état nous les retrouvons, après deux siècles de squat par les racistes et les antiracistes ! Tout est à refaire ! ” ; Mario Cavaglieri, 1887-1969, Les Fiancés réconciliés, 1916, dét. (le fiancé). L’Arrière-Pays, un certain amusement, mais force trolls occupants, pas drôles. Bain. Lecture par Pierre de Michelet, Histoire de la Révolution, la Belgique à la fin de l’année 1792, le clergé anti-français. Sérieux malaise au sortir du bain, tournis général, certain affolement, chaque fois je crois que tout va recommencer, mais ça passe. Dîner aux nouvelles, bon jambon et baguette, glace au rhum et aux raisins, shortbread. Vu avec beaucoup d’intérêt Finding Altamira, 2018, de Hugh Hudson, avec Antonio Banderas, Rupert Everett, Pierre Niney — l’Espagne bourgeoise en 1879, dans les magnifiques paysages de la côte cantabérique (Santillana). “Le Jour ni l’Heure”, agenda, très longuement. L’Arrière-Pays, trolls haineux. Couché vers trois heures.
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(affichage dans une nouvelle fenêtre)◎ créée le vendredi 5 juin 2020, 9 h 21
modifiée le samedi 6 juin 2020, 18 h 07Vendredi 5 juin 2020. Semaine 23, Saint Igor — 157/209. Plieux. Bien dormi, mais peu. Levé à sept heures vingt, Pierre déjà parti. Temps gris. Le Jour ni l’Heure, autoportrait de la nuit et paysage de Jean-Louis Rouméguère, 1863-1925, musée d’Auch, mercredi 3 juin 2020. Comptes : Dernière connexion le 04/06/2020 à 13h34 /// Bonjour M. CAMUS /// Avoirs 1.652,23 € /// Crédits -70.667,45 € /// Solde au 04/06/2020 1.652,23 € /// À venir -1.063,53 € | Prévisionnel 588,70 /// 04/06 PRELEVEMENT CANALSAT DU 04/06 - MOTIF : PRLV CANAL ABONNEMENT MENSUEL - REF : 14096819001A20060400760000695578711 LIB -76,00 € /// 04/06 PRELEVEMENT CANAL PLUS DU 04/06 - MOTIF : PRLV CANAL+ ABONNEMENT MENSUEL - REF : 14096819003A20060400399000695513854 LIB -39,90 € /// 04/06 VIREMENT DE APPLE DISTRIBUTION INTERNATIONAL MOTIF: CCI : 0146830050, PURPOSE PUBLISHER ROYALTIES,APPLE - REF : 0146830050 +24,82 € /// Agenda. 09:21:07 /////// Le Jour ni l’Heure, Chronologie. Journal, entrée de l’avant veille, relecture et mise en ligne (publique : “Une après-midi à la gendarmerie”). Le Jour ni l’Heure : deux photographies prises à Auch le mercredi 3 juin, jolie maison à galerie proche de l’escalier monumental (en bas) et masque funéraire lambayeque, au musée des Amériques, plus un carton “Non à la peur ! Il faut désarmer l’occupant et réduire ses effectifs”. Lutte contre le sommeil et les vertiges. Journal, entrée de la veille, relecture et mise en ligne. Bain. Lecture par Pierre de Michelet, excellent portrait de Cambon, excellentes pages sur les finances de la Révolution. Promenade seul sur le chemin de l’église, Pierre, très occupé par des téléphones avec des parents d’élèves, me rejoint au retour. Tweets III, rattrapage. Dîné aux nouvelle, omelette aux pommes de terre et aux champignons, salade verte, glace au rhum et aux raisins et shortbread. Vu Il Mestiere delle Armi, Le Métier des armes 2001, d’Ermano Olmi, avec Hristo Jivkov (sur Jean des Bandes noires, † 1526 à Mantoue). Tweets III, rattrapage jusqu’à terme. Journal. Couché à minuit et demi.
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(affichage dans une nouvelle fenêtre)◎ créée le samedi 6 juin 2020, 18 h 33
modifiée le dimanche 7 juin 2020, 11 h 41Samedi 6 juin 2020. Semaine 23, Saint Norbert — 158/208. Plieux. Bien dormi. Levé à sept heures et demie, encore très endolori — j’en viens à me demander si je n’ai pas quelque chose de cassé, au pied droit, surtout, à la base de l’orteil ? Le Jour ni l’Heure, autoportrait de la nuit et Peyloubère-Plage, après le bain, 1933, grande toile de Mario Cavaglieri, au musée d’Auch, mercredi 3 juin. Émission de Finkielkraut sur Kundera avec Guy Scarpetta (qui appelle Kundera “Milan”) et l’homme de l’Atelier du roman. L’Arrière-Pays. Fin de la mise à jour de Tweets III. Le Jour ni l’Heure, non, très peu, carton “Changer de force le caractère, la personnalité, le sexe, la couleur, la culture d’un individu — le monde unanime trouverait ce crime épouvantable. On fait exactement la même chose sur un peuple, c’est-à-dire sur des millions d’individus : et ce serait le comble de la vertu idéologique, le triomphe de l’antiracisme, le dernier mot des droits de l’homme ?”. Bain sans lecture, vagues rangements. À trois heures ici M. Fristch, de l’agence Besse, avec “un acheteur potentiel très sérieux”, pour Plieux, homme accompagné de sa (petite) fille, la mère est confinée au Cambodge. Les reçois dans la bibliothèque et leur montre l’étage, bavardons, mais laisse M. Fritsch et Pierre mener le reste de la visite, et en particulier l’escalade de la tour, dont je serais bien incapable. Comptes : Dernière connexion le 05/06/2020 à 09h17 /// Bonjour M. CAMUS /// Avoirs 812,87 € /// Crédits -70.667,45 € /// Solde au 05/06/2020 812,87 € À venir -224,17 € | Prévisionnel 588,70 € /// 05/06 PRELEVEMENT PSA FINANCE DU 05/06 - MOTIF : 100P3077570 32 050620 VOTRE IDENTIFIANT ESPACE CLIENT NOTRE SITE : WWW.PSA-FINANCE-FRANCE.FR - REF : 100P3077570 LIB -742,05 € /// 05/06PRELEVEMENT CARDIF ASSURANCE VIE DU 05/06 - MOTIF : WY0201015610239924020506200T1 - REF : WY0201015610239924020506200T1232461 LIB -97,31 € /// Agenda. 18:33:08 /////// Le Jour ni l’Heure, Chronologie. Journal de l’avant-veille, relecture. Dîner aux nouvelles, accras, petites pommes de terre, champignons, carottes. Salade verte. Glace au rhum et aux raisins, shortbread. Revu Sunset Boulevard, Boulevard du Crépuscule, 1940/1950, avec Gloria Swanson, Erich von Stroheim, William Holden. Remontés vers onze heures. Journal, grand retard, encore à me débatte avec l’entrée de la veille. Lutte contre le sommeil et les vertiges. Couché vers une heure.
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(affichage dans une nouvelle fenêtre)◎ créée le dimanche 7 juin 2020, 11 h 55
modifiée le lundi 8 juin 2020, 12 h 36Dimanche 7 juin 2020. Semaine 23, Trinité / Fête des Mères — 159/207. Plieux. Bien dormi, rêves agréables et inattendus, gentiment érotiques et gais. Dur rappel à la réalité au réveil : suis de plus en plus déglingué, de l’arrière-crâne ou haut de la nuque (je ne peux pour ainsi dire plus tourner la tête) au bout du pied (j’arrive à peine à poser à terre le pied droit). Je suis arrivé à peu près au bout des médicaments prescrits, mon état de s’est guère amélioré depuis ma sortie de l’hôpital, que faut-il faire ? Revoir au moins le docteur Capdecomme, sans doute, mais ça va être rentrer dans le cycle infernal, examens, radiologistes, etc. Bon. Exquis bonheur domestique, en revanche, pour rire de tout cela (ou l’inverse). Temps pâlichon. Journal, mis enfin en ligne l’entrée de l’avant-veille (Mario Cavaglieri à Peyloubère). Agenda. Tiens, oublié la livraison du matin de Le Jour ni l’Heure. 11:54:38 (affreux !!!! je croyais qu’il était dix heures ! ) //// Le Jour ni l’Heure, Chronologie. L’Arrière-Pays. Le Jour ni l’Heure, carton “Ce que je n’arrive pas à comprendre, c’est comment je puis avoir si peu de lecteurs et tant d’exégètes, qui m’expliquent à moi-même ce qu’il y a dans mes livres, et ce qu’il devrait y avoir. ” ; grand escalier d’Auch, 1858-1863, architecte inconnu, bizarrement ; Mario Cavaglieri, L’Heure du thé (Intérieur), 1931, le thé à Peyloubère en 1931 avec Guy de Taillac, Jacqueline d’Ythurbide, le comte Rossi (?, de dos), Giulietta Cavaglieri et une jeune fille inconnue, qui semble bouder un peu. Bain, lecture de Michelet, Histoire de la Révolution française, du triomphe des Girondins au début de leur chute, octobre-novembre 1792, le jugement des septembriseurs (non) et celui du roi (oui), tout se décide, le récit est là très subtil et plein d’enseignements ; graves erreurs des Roland. Promenade sur le plateau, jusqu’à Saint-Vidal, malgré la fatigue et un certain accablement (l’actualité prend un tour aussi effroyable que prévisible, et toujours pas le moindre sursaut). Les L. nous offrent très gentiment un panier de cerises. L’Arrière-Pays. Journal. Sérieux malaise, ou pas sérieux mais spectaculaire, comme un coup de barre à la nuque, avec retour de la douleur pectorale. Dîné aux nouvelles, jardinière de légumes et semoule aux pois chiches, salade verte, glace au rhum et aux raisins et shortbread. Surf télévisuel, mais je ne peux rien supporter, le moindre hôpital me fait peur, la moindre bagarre aussi, tous les accidents itou. Regardé finalement un peu d’une Dame de chez Maxim’s bien laide, malgré quelques beaux garçons. Remonté relativement tôt, dans un état physique et mental désastreux. Expliqué à Pierre l’épisode pré-prandial, il dit que c’est peut-être lié à l’arrêt de la morphine (?). Journal, entrée du jour, mais tombe de sommeil et de fatigue. Couché peu après minuit.
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(affichage dans une nouvelle fenêtre)◎ créée le lundi 8 juin 2020, 20 h 01
modifiée le mardi 9 juin 2020, 9 h 33Lundi 8 juin 2020. Semaine 24, Saint Médard — 160/206, Plieux. Nuit très mouvementée, Pierre me réveille vers 3 heures, impossible de me rendormir, me lève et envoie en pleine nuit plusieurs tweets inspirés par la dramatique situation, qui paraît toucher beaucoup de monde. Me recouche vers cinq heures et me lève à neuf. Assez intéressante émission de France Culture sur les Goncourt (“qui ne sont plus connus que par le prix qui porte leur nom”) mais je suis en très piteux état, les mots d’estomac et les nausées s’ajoutant maintenant à tout le reste. Agenda de la veille. Le Jour ni l’Heure du matin et de la mi-journée mêlés, autoportrait de la nuit, trois photographies prises au musées des Amériques à Auch le mercredi 3 janvier, masque funéraire égyptien d’époque romaine, blanc ; sainte ou ange ou archange à la colonne de l’Amérique colombienne (?), XVIIe s. (?), qui ne figure pas dans le catalogue et dont je n’ai pas photographié le cartouche [20:01:25] ; “le fils Villeneuve”, détail de Peyloubère-Plage après le bain, 1933, de Mario Cavalieri. Bain, lecture par Pierre de Michelet, brouille définitive des Girondins et de Danton après une entrevue secrète dans les environs de Paris, du côté de Sceaux et du Val-au-Loup. Mort de la première femme de Danton tandis qu’il est en mission aux armées, à son retour il fait déterrer son cadavre. Promenade avec Pierre sur le plateau mais suis totalement épuisé et nous ne pouvons aller plus loin que la route départementale, où nous échangeons quelques mots abec les Coulet-Lavaudan, qui partent en excursion automobile ; parlé aussi avec les Aeberhard devant chez eux mais je dois abréger, je tiens à peine sur mes jambes. Avais pensé retourner [roturier] enfin à l’atelier, mais il n’en est naturellement pas question. Agenda, entrée de la veille et commencé celle d’aujourd’hui. Dîné aux nouvelles, triangle chinois, jardinière de légumes, semoule, pois chiches, glace à la vanille, shortbread. Suis gelé mais ne sais pas si c’est à cause de mon état ou à cause d’un froid objectif (Pierre aussi dit qu’il a froid). Recherche de quelque chose à regarder à la télévision mais tout me dégoûte ou me soulève le cœur. Vu un peu de Vidocq, trop sombre, et un peu de Who Is Killing the Great Chefs of Europe ?, La Grande Cuisine, 1978, de Ted Kotcheff, avec Robert Morley, Jacqueline Bisset, Jean-Pierre Cassel, Jean Rochefort, etc., mais cela aussi nous ennuie assez vite. Remonte vers dix heures moins vingt, grande fatigue, légère douleur au sternum, peur de la “pause cardiaque”, douleur et surtout raideur à l’arrière-crâne et à la nuque, impression que ma tête ne tient qu’à un fil, moral en berne. Agenda, 22:10:39 ///////// Le Jour ni l’Heure, Chronologie. Très mauvais état, mis toutefois en ligne l’entrée du journal d la veille. Journal. Couché vers minuit, abattu par le sommeil ou par quelque chose d’autre, plus fort.
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(affichage dans une nouvelle fenêtre)◎ créée le mardi 9 juin 2020, 10 h 00
modifiée le mercredi 10 juin 2020, 4 h 49Mardi 9 juin 2020. Semaine 24, sainte Diane [?] — 161/205. Plieux. Très mauvaise nuit encore, sans douleurs à proprement parler (sauf au pied droit) mais très désagréable tout de même, avec une sorte de “crise de nerfs”, mais au sens littéral, on sent tous les nerfs de son corps, exaspérés : impossible de rester plus de quelques secondes dans la même position, et bien sûr de dormir, sauf une dizaine de minutes deux ou trois fois. Agitation permanente. C’est certainement dû à l’arrêt da la morphine, après deux mois et demie de prises quotidiennes — je comprends mieux l’horreur qu’éprouvent ceux qui essaient d’arrêter de fumer, ou de se droguer. Dormi enfin vers six heures et demie, réveillé à sept heures vingt, Pierre déjà parti. Essaie de me rendormir, en vain, tremble de froid. Levé à huit heures, totalement épuisé, estomac barbouillé, curieuse sensation péricardique. Le Jour ni l’Heure, autoportrait de la nuit et carton “Non aux violences occupantes. Non aux violences remplaçantes. Non aux violences policières. Non aux violences. Non à la nocence, instrument du Grand Remplacement. Halte au génocide par substitution. CNRE.”. Un tweet, statues. Suis en train d’écouter sur France Culture une émission sur Mme du Deffand, Mme Roland et Mme Vigée-Lebrun —il y est question de “la désinvolture du XVIIIe siècle à l’égard de la mort”. Agenda. 09:57:18 /////// Le Jour ni l’Heure, Chonologie. Journal, entrée de la veille, suite de la rédaction, relecture. L’Arrière-Pays. Bien malade, crise de foie (?), to top it all. Incapable du moindre travail. Dormi deux heures, dans des alternances de chaud et de froid. Mis en ligne l’entrée du journal de la veille. L’ai mise aussi sur Flickr, en réponse à “Farrago”, auquel je n’ai pas la force d’écrire, non plus qu’à de nombreux autres, et pourtant certaines réponses seraient urgentes. Pierre a conduit Jeanne à Auch, où elle avait rendez-vous chez un spécialiste en préparation de son opération. Me fais beaucoup de souci pour elle, qui est seule. Bain tardif, Pierre rentré me fait la lecture de Michelet, préface universitaire au Livre V, fin de l’année 1792, on avance vers le procès de Louis XVI, « Louis XVI était coupable » (d’appel à l’étranger et de mensonges, mais il avait des circonstances atténuantes, notamment “la race” (ridicule note affolée des éditeurs, s’il y a une postérité et qui lise elle ne nous croira pas)). Trop fatigué pour sortir. Dîné aux nouvelles, riz, champignons, carottes, poire à la vapeur et confiture de figues de l’Ariège. Vu Guy, d’Alex Lutz, 2018, pas mal du tout, et même très intelligent. Rate malheureusement quelques scènes car suis malade. L’Arrière-Pays. Nouvelle “crise de nerfs”, comme la veille, agitation fébrile, ne peux pas rester en place, alternance de poussée de chaleur et de claquement de dents. Journal à trois heures et demie du matin, rédaction, relecture, mise en ligne. Estomac sens dessus dessous. Agenda. 04:46:01 ///////
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(affichage dans une nouvelle fenêtre)◎ créée le mercredi 10 juin 2020, 12 h 12
modifiée le jeudi 11 juin 2020, 19 h 35Mercredi 10 juin 2020. Semaine 24, Saint Landry — 160/204. Plieux. Couché à cinq heures, dormi quelques heures, levé à huit heures moins dix. Bizarres variations thermiques, où domine un grand froid. Amélioration de la situation gastrique, mais ensuite ça se gâte de nouveau. Le Jour ni l’Heure, autoportrait de la nuit et carton : “Deux données rendent vaines toute politique écologique : 1. la croissance démographique 2. l’acharnement contre la biodiversité humaine. Or elles sont l’essentiel de la pratique du remplacisme davocratique.” Visite de Mlle Venezia, pas vue depuis la crise sanitaire et pas changée du tout (contrairement à moi). L’Arrière-Pays. Comptes : Dernière connexion le 06/06/2020 à 18h29 /// Bonjour M. CAMUS /// Avoirs 2.616,14 € Crédits -70.667,45 € /// Solde au 09/06/2020 2.616,14 € /// À venir -238,81 € | Prévisionnel 2.377,33 € /// 09/06 VIREMENT DE CAISSE D ASSURANCE RETRAITE ET DE LA SANTE DU TRAVAIL MOTIF: ASSURANCE RETRAITE - REF : 12115777 CAMUS 0520 +1.169,60 € /// 09/06 PRELEVEMENT AXA DU 09/06 - MOTIF : I0000459508107-AXA 60N24209T060620 - REF : I0000459508107 LIB -180,97 € /// 08/06 VIREMENT DE PAYPAL EUROPE SARL ET CIE SCA MOTIF: YYW1009210293541 - REF : YYW1009210293541 PAYPAL VIREMENT +800,00 € (vente d’abonnements et de livres) /// 08/06 INTERETS RESTITUTION D INTERETS SUR LA PERIODE PRECEDENTE +14,64 € /// 05/06 PRELEVEMENT PSA FINANCE DU 05/06 - MOTIF : 100P3077570 32 050620 VOTRE IDENTIFIANT ESPACE CLIENT : NOTRE SITE : WWW.PSA-FINANCE-FRANCE.FR - REF : 100P3077570 LIB -742,05 € (voiture) /// 05/06 PRELEVEMENT CARDIF ASSURANCE VIE DU 05/06 - MOTIF : WY0201015610239924020506200T REF : WY0201015610239924020506200T1232461 LIB-97,31 € (assurance d’emprunt pour les travaux de la tour). Agenda. 12:11:45. Tombe de sommeil. /////// Dormi deux ou trois heures. Après-midi patraque et dont je me souviens mal. Tél. de Paul-Marie Coûteaux, qui dit qu’il faut se reposer et reposer encore, surtout “intellectuellement”, et que je ne devrais même pas être sur Twitter et Facebook. Repos total, absolu, ce serait la seule chance de s’en sortir. La jeune fille aux yeux verts demande que j’enlève sa photographie, je m’exécute. Thé et biscuits avec Pierre. Bain, lecture par Pierre de Michelet, pages admirables sur la vente des biens nationaux, qui rend la Révolution irréversible. Mis à jour Tweet III. Dîné aux nouvelles. Riz et “bâtons toscans”. Vu un documentaire sur Golda Meir, que fait chuter la guerre de 1973. « La société israélienne avait beaucoup changé, elle n’était plus en phase avec elle, elle ne la comprenait plus ». Vu une image de Travolta dans L’Affaire Monet, à l’intérieur d’une étroite cellule de prison. Crise de nerfs et d’angoisse, agitation frénétique. Essayé de voir un peu du Parfum, mais trouvé ça très laid. Remonté relativement tôt. Troubles gastriques, matière jaune. Journal, mais attaque de sommeil en coup de barre, arrive à peine à me laver les dents et déshabiller.
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(affichage dans une nouvelle fenêtre)◎ créée le jeudi 11 juin 2020, 19 h 56
modifiée le vendredi 12 juin 2020, 6 h 57Jeudi 11 juin 2020. Semaine 24, Fête-Dieu — 163/203. Plieux. Couché vers onze heures et demie, dormi deux heures, puis la danse de Saint-Guy recommence. P. très coopératif, mais c’est tout de même insupportable, ne serait-ce qu’à cause du dérangement que je lui inflige. Très longues heures d’insomnie complète, avec changement de position toutes les deux minutes, et parfois moins. Vers cinq heures du matin Pierre me lit des pages de Colette, Claudine à l’école, très bien (mais comment ont survécu au roman les gens de Saint-S. ?). Me lève vers six heures, termine la page de journal commencée le soir et la met en ligne. Arrive à dormir un moment entre sept heures et sept heures et demie. Suis réveillé par l’arrivée des gendarmes (en rêve, et encore vêtus à l’ancienne selon mes vœux !!!) ? Levé totalement épuisé, incapable de faire quoi que ce soit. Pris un rendez-vous auprès du docteur Capdecomme, mais maintenant il faut y aller. L’Arrière-Pays. Le Jour ni l’Heure, autoportrait de la nuit ; carton : “Ils me chassent de partout et ensuite ils me reprochent d’être sur Twitter et Facebook, de publier à travers Amazon, ces forteresses du remplacisme global davocratique. Ils n’ont pas tort : il y a contradiction totale. C’est ce que j’appelle “chevaucher le dragon” : utiliser comme au judo, puisque ce sont les seules qui nous restent, les forces de l’adversaire.” ; autre détail de Peyloubère-Plage, après le bain, 1931, de Mario Cavagliere : le fond, les baigneurs au-dessus de la chute (artificielle ?) du Gers. Bain, lecture par Pierre de Michelet, la vie sociale à Paris au début de la Terreur, le jeu, les maisons de prostitution, les Girondins désunis s’usent dans des plaisirs tristes. 19:55:53 ////// Dîné aux nouvelles, riz, carottes, champignons, aubergines, œuf à cheval. Glace à la vanille et shortbread. Vu un peu d’une série portugaise, Le Domaine, jusqu’à ce qu’il y soit question d’un enfant malade, fiévreux, qu’on plonge dans un baquet rempli de glace, ce qui nous oblige à passer ailleurs précipitamment. Vu deux fois un peu du Retour du héros, de Laurent Tirard, 2018, avec Jean Dujardin et Mélanie Laurent — joli château (Nandy), joli costumes, mais pénibles acteurs et direction d’acteurs, grossièrement anachroniques. Remontés peu avant dix heures. Comptes : Dernière connexion le 10/06/2020 à 12h05 /// Bonjour M. CAMUS /// Avoirs 1.498,37 € /// Crédits -69.694,55 € /// Solde au 10/06/2020 1.498,37 € /// À venir -268,73 € | Prévisionnel 1.229,64 € /// 10/06ECHEANCE PRET 01038 60311711 -1.117,77 € (travaux de la tour). Agenda. 22:14:38 /////// Le Jour ni l'Heure, Chronologie. Très légère reprise du Dictionnaire (exemples transcrits). Journal, entrée du jour, rédaction, relecture, mise en ligne (J.). Couché sur les minuit (sur la ?).
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(affichage dans une nouvelle fenêtre)◎ créée le vendredi 12 juin 2020, 7 h 09
modifiée le samedi 13 juin 2020, 8 h 28Vendredi 12 juin 2020. Semaine 24, Saint Guy — 164/202. Plieux. Bonne nuit, pour la première fois depuis plusieurs jours : dormi de minuit à six heures. Levé avec Pierre à six heures et demie. Mes divers maux se tiennent à peu près tranquilles, comme si le rendez-vous chez le docteur Capdecomme les effrayait. J’ai seulement grand froid, et ne boîte plus qu’à peine. Agenda. 07:07:02 /////// Le Jour ni l’Heure, Chronologie. Dictionnaire, à ma vive satisfaction, pour la première fois depuis des jours. Céline devait m’emmener à Lectoure et Pierre venir me chercher après la consultation mais je me sens tellement mieux que je prends moi-même la voiture et ne m[en tire pas trop mal. Très beau temps, très jolis ciels. Beaucoup de monde à Lectoure, où c’est jour de marché. Difficultés à me garer. Chez le docteur Capdecomme à onze heures et demie. Essaie de lire, en attendant, le mode d’emploi du petit Leica nouveau mais n’y comprends strictement rien comme d’habitude. Reçu par Mme C. à une heure. Ce quelle semble trouver le plus préoccupant ce sont mes maux d’estomac et de foie, qui pourraient être encore un tour du virus. Elle dit qu’il faudra sans doute un an ou deux pour que les patients se rétablissent tout à fait. Sors de son cabinet à deux heures et demie (elle doit avoir les consultations les plus longues de France). Vais à la pharmacie centrale acheter les médicaments prescrits. Plus personnes dans les rues. Rentre vers quatre heures. Infusion et toast avec de la confiture de cerises qu’à faite Pierre avec une partie des cerises offertes par les Loichot. Perdons beaucoup de temps à essayer de trouver une infirmière qui veuille venir demain matin et ne trouvons personne. Assez bien travaillé au Dictionnaire (article “Culture”, la difficulté étant que j’en ai déjà beaucoup traité ailleurs). Dîné aux nouvelles, penne à la sauce tomate, bon fromage des Pyrénées. Glace à la vanille avec coulis de la confiture aux cerises Loichot, excellent. Revu The Age of Innocence, de Scorcese, 1993, avec Daniel Day-Lewis, Michelle Pfeiffer et Winona Ryder, tout à fait mon genre. Pensé à W. et à son destin. Fourmillement nerveux sur la fin. Remontés vers onze heures. L’Arrière-Pays. Jean Raspail aurait reçu l’extrême-onction. Journal, mais tombe de sommeil à une heure.
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(affichage dans une nouvelle fenêtre)◎ créée le samedi 13 juin 2020, 8 h 45
modifiée le dimanche 14 juin 2020, 12 h 20Samedi 13 juin 2020. Semaine 24, Saint Antoine de Padoue, 165—201. Plieux. Pas trop mal dormi mais réveillé à deux heures, nouveau “fourmillement nerveux” (plutôt que “crise de nerfs” ou “danse de saint-Guy”), levé à six heures et demie. Journal, entrée de la veille, complétion, relecture, mise en ligne. Obtenu un rendez-vous à dix heures moins le quart au laboratoire de Lectoure, aucune infirmière ne voulant venir. Comptes : Dernière connexion le 11/06/2020 à 22h09 /// Bonjour M. CAMUS /// Avoirs 1.498,37 € /// Crédits -69.694,55 € /// Solde au 12/06/2020 1.498,37 € /// À venir -328,73 € | Prévisionnel 1.169,64 € /// (aucun mouvement). Agenda. 08:43:32 /////// Bain. Brève lecture par Pierre de Michelet, la paysannerie et la vente des biens nationaux, 1792-1793. Début de “Répliques”, émission sur le spécisme et l’antispécisme. Été avec Pierre à Lectoure pour une prise de sang au laboratoire, qui a changé d’adresse de sorte que, ayant du mal à courir avec ma mauvaise jambe, je suis presque en retard. Prise de sang, donc. Comme je devais être à jeun Pierre avait parlé d’un brunch à Lectoure et l’idée m’avait séduit mais sa réalisation est sérieusement décevante et tout à fait dépourvue du moindre glamour, même si, cherchant quelque chose d’un peu salé et pas seulement d la pâtisserie (l’idée du brunch) nous sommes peut-être tombés sur le plus mauvais et le plus misérable café de la rue Nationale : “jus de fruit” dans un cylindre de métal, “salade du chef” industrielle (“Au vrai goût de la France”, en plus — le pire serait que ce fût vrai…) et desséchée dans un emballage de matière plastique, etc. La maison de la Photographie, à côté du nouvel emplacement du laboratoire d’analyse, est également scandaleuse : passe encore pour les portraits de photographes sur les contrevents, mais la large banderole qui couvre sur toute la hauteur une entière travée de fenêtres est impardonnable : à propos de spécisme et d’antispécisme, je suis favorable au droit des maisons à la dignité et à l’identité — quel massacre ! Rentré à la maison d’humeur très antilectouroise, alors que je suis le champion de Lectoure dans la famille, Pierre étant fleurancophile. Heureusement tout est bien à jour pour une fois dans mes travaux, de sorte que je puis travailler au Dictionnaire et même, plus tard, aux Vaisseaux brûlés (lorem ipsum dolor, décidément (Cicéron - Bruce Naumann en deux coups). Entre temps, dû dormir un peu, épuisé ; puis thé avec Pierre, puis tentative de lecture de Colette dans le jardin, mais il fait décidément trop froid (il paraît que ce n’est pas seulement moi, qui suis en permanence frigorifié). Vaines tentatives aussi pour comprendre le fonctionnement du petit Leica nouveau, il me faudrait un instructeur. Tél. de M. Dellinger, qui est dans le voisinage à bicyclette et qui envisage de passer mais je dois l’en dissuader car je suis en pleine rédaction d’un urgent communiqué du CNRE en hommage à Jean Raspail, qui vient de mourir ; en hommage aussi aux jeunes gens de Génération Identitaire qui ont déployé une banderole sur les toits au-dessus de la manifestation antiraciste de l‘occupant et de ses complices, place de la République, reste d’un panache très raspaillien. Excellent dîner, dans la mesure du moins de ce que permet mon état : poulet rôti et pommes de terre grillées, fromages pyrénéens, glace au rhum et aux raisins et biscuits au citron. Vu pour la première fois, je crois, Le Notti bianche, Nuits blanches, 1957, film de jeunesse étonnamment tardif de Lucchino Visconti d’après Dostoïevski, avec Marcello Mastroianni, Maria Schell et … Jean Marais — assez ennuyeux, mais très bizarre, dans un décor plus ou moins vénitien de ruines d’immédiat après-guerre. Hélas, vif fourmillement nerveux, qui gâche un peu le moment (suis obligé de me lever et de tourner comme un possédé (dostoïevskien). Remontés vers dix heures et demie. L’Arrière-Pays (42.200). Journal, mais coup de barre du sommeil un peu avant minuit.
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(affichage dans une nouvelle fenêtre)◎ créée le dimanche 14 juin 2020, 18 h 08
modifiée le lundi 15 juin 2020, 9 h 32Dimanche 14 juin 2020. Semaine 24 Saint Élisée — 166/200. Plieux. Dormi de minuit à cinq heures. Danse de saint Guy ensuite, secousses électriques nerveuses, Pierre appelle ça le sabbat. Il me lit du Colette, Claudine à l’école, le certificat d’études à Auxerre (non-nommée), ce qui me fait penser à saint André Clerc de Migennes, que nous aimions tant. Levés avant sept heures. Commencé quelques rangements en préparation de la prochaine ouverture au public ; mais il n‘y a plus de place pour les livres sur les rayonnages (sauf un peu dans des catégories inadéquates — pour l’histoire en “sciences humaines”, par exemple). Petit déjeuner upstairs, toasts au beurre salé et confitures (jus de poire, café). Nombreuses commandes sur la Toile, d’ordre très divers (marchepieds de bibliothèque, livres, pantoufles). Le Jour ni l’Heure, autoportrait de la veille ; trois tableaux du musée d’Auch le 3 juin dernier, dét., ange, du Repos pendant la fuite en Égypte, attribué à Diego Quispe Tito Inca, 1611-1681, école de Cuzco ; Vue de Saint-Bertrand-de-Comminges, par Louis Sancet, 1825-1899, oncle de ce sénateur Sancet qui vendit Peyroulère à Cavaglieri, en 1925 ; et Vue d’Auch, 1822, par Gabriel Lettu, 1775 ou 97-1859 ; et carton “politique”, “Quand c’est l’antiracisme qui devient génocidaire, serait-ce par substitution, le racisme change de sens à son tour, par symétrie, et devient pur instinct de survie, exigence écologique, résistance aux industries de l’homme, au remplacisme davocratique et à l’instauration du bidonville global”. Bain, lecture par Pierre de Michelet, le club des Jacobins du printemps à l’été de 1792, son autorité sur la Convention. Promenade avec Pierre sur le plateau, chemin de l’église, D. 953 et grand rue mais je suis bien fatigué ; je suis également préoccupé parce que j’ai mal à la gorge, et que le mal de gorge a tenu une place considérable, à Rangueil, à Auch, durant certains des pires épisodes de mes hospitalisations. Bien sûr ce n’est peut-être rien. Les maux d’estomac continuent. L’Arrière-Pays (le matin, plutôt). Agenda. 18:07:17 //////// Le Jour ni l’Heure, Chronologie. Journal, entrée de la veille, relecture et mise en ligne. Dîné aux nouvelles, poulet froid, jardinière de pommes de terre et mayonnaise, glace aux rhums et aux raisins et biscuit au citron. Mal de gorge, revenu au paracétamol. Rien regardé dont je me souvienne, remontés relativement tôt, beau soir. Journal, mais tombe de sommeil à onze heures (écrit en dormant…).
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(affichage dans une nouvelle fenêtre)◎ créée le lundi 15 juin 2020, 9 h 42
modifiée le mardi 16 juin 2020, 9 h 37Lundi 15 juin 2020. Semaine 25, Sainte Germaine — 167/199. Plieux. Bien dormi, de onze heures à sept heures. Levé à sept heures vingt. Beau temps, mais qui va se couvrant. Maux d’estomac toujours, maux de gorge, maux de cœur, maux de pied, mais le tout assez supportable — voulais prendre un nouveau rendez-vous chez le médecin mais décidé paresseusement d’attendre les résultats des dernières analyses. Le Jour ni l’Heure, autoportrait de la nuit et panneau au Dionysos, fresques de Roquelaure, site de La Sioutat, au musée d’Auch, mercredi 3 juin 2020, au sortir de la gendarmerie. Agenda. 09:42:15 //////// Le Jour ni l’Heure, Chronologie. Journal, entrée de la veille, complétion, relecture, mise en ligne. L’Arrière-Pays. Le Jour ni l’Heure : Jeune fille verte ; carton “Non à l’antiracisme et à l’antisémitisme” ; “Habiter la ville”, tour et belle fenêtre à Auch (“tour des Cordeliers” ????), mercredi 3 juin 2020. Maux d’estomac, faim douloureuse, du coup agréable collation avec Pierre, jambon blanc, fromage et pain grillé, glace au rhum et aux raisins et biscuit au citron. L’Arrière-Pays. Perdu un temp fou à trouver une chambre d’hôtel à Paris pour assister à une messe en l’honneur de Jean Raspail. Le Bourgogne & Montana est encore fermé, le Pont-Royal aussi. Huissier de justice, Mme Armel, avec deux mandements à comparaître, l’un pour notre propre appel du jugement d’Auch, l’autre pour le tweet “Un préservatif offert en Afrique… ”. Bain, lecture par Pierre de Michelet, Histoire de la Révolution française, long portrait de Robespierre, Robespierre chez les Duplay. Couthon. Promenade au soleil avec Pierre, traversé le village, chemin de l’église, D.953, retour par la rue principale. En guise de dîner, infusion et biscuits. Revu un peu La Putain du roi (sur la comtesse de Verue), mais remonté dès que ça commence à se gâter. L’Arrière-Pays. Vaisseaux brûlés, un paragraphe (One for the book, les amants dans l’île). Dictionnaire, article “forces de l’ordre” (“cent forces de l’ordre”). Journal. Autoportrait. Couché peu après une heure.
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(affichage dans une nouvelle fenêtre)◎ créée le mardi 16 juin 2020, 9 h 44
modifiée le jeudi 18 juin 2020, 7 h 21Mardi 16 juin 2020. Semaine 25, Saint Jean-François-Régis — 169/198. Plieux. Assez peu dormi, réveillé tôt, levé à sept heures, Pierre déjà parti. Le Jour ni l’Heure, autoportrait de la nuit et copie du mandement “préservatif/banquise”. Mme François Vergès aux Matins de France Culture, l’offensive générale antiraciste se précise. Toujours en bien mauvais état, surtout du côté de l’estomac et la suite. Très fatigué. Agenda. 09:43:50 /////// Le Jour ni l’Heure, Chronologie. Journal de la veille, relecture et mise en ligne. Journal du jour, rédaction, relecture, mise en ligne. Bain. Bagages. Retour de Pierre. Quittons Plieux à deux heures, sans trop de complications pour une fois. Dors de Mansonville à Sainte-Alausie. Pern. Autotroute à Cahors-Sud. Brive. Limoges. Chateauroux. Dîné tôt à l’Escale, à Déols, le restaurant de routiers : terrine du chef, dinde-jambon-fromage (oublié le nom), charlotte aux poires. Belle lumière, mais tous ces pays sont massacrés par les éoliennes, seule la belle Sologne est à peu près épargnée, c’est déchirant. Assez beau concert à France Musique, agréable en tout cas : troisième sonate pour violoncelle et piano de Beethoven, superbe sonate “La Tempête”, premier quatuor Razumowski. À Paris vers dix heures et demie. Porte de Bercy. Bastille. Grands Boulevards. Rue Cambon, hôtel Melia Vendôme, personne à notre arrivée. Attendons une vingtaine de minutes, personne : hôtel totalement désert. Pierre va mettre la voiture au parc de stationnement. Arrive un homme de couleur, pas désagréable, mais qui ne s’excuse pas beaucoup (il était au sous-sol pour un problème technique). En fait l’hôtel semble aux trois-quarts fermé. Le Jour ni l’Heure, 00:21:41 /////// Le Jour ni l’Heure, Chronologie. L’Arrière-Pays. Couché vers une heure.
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(affichage dans une nouvelle fenêtre)◎ créée le mercredi 17 juin 2020, 7 h 51
modifiée le jeudi 25 juin 2020, 13 h 10Mercredi 17 juin 2020. Paris, rue Cambon, hôtel Mélia Vendôme, ch. 206. Pas trop bien dormi. Réveillé à six heures et demie. L’Arrière-Pays. Faim douloureuse. Le petit déjeuner est un plateau qu’on vous apporte et que nous attendons. 07:51:19 //////// Petit déjeuner sur un plateau, donc, genre pique-nique, très convenable. Bain. Sorti à neuf heures et demie. Marché un peu péniblement jusqu’à l’église Saint-Roch, où ont lieu les funérailles de Jean Raspail. Léger détour par la place Vendôme pour n’être pas en avance, mais en fait l’église et ses abords sont noirs de monde à mon arrivée et je ne trouve pas de chaise libre jusqu’à ce qu’une âme charitable, un lecteur des Demeures (et surtout de Jean Raspail, bien sûr), m’en apporte une, au pilier gauche du transept contre lequel je me tiens. Belle, grandiose et longue cérémonie, concélébrée par une rare abondance de prêtres, en présence du comte de Paris et de Philipe de Villiers. Force scouts et drapeaux patagons. N’ai pour ma part l’occasion de saluer que Bernard Lugan, très chaleureux, François Bousquet et Jacques Terpant, le dessinateur, qui a fait un album avec Raspail. Aperçu de loin Jean-Yves Le Gallou. L’absoute à elle seule dure près d’un heure. Ressors avec la dépouille mortelle à une heure et regagne aussitôt l’hôtel, où Pierre m’attend depuis midi. Il est allé chez Galignani et Albin-Michel, et a déjà déposé nos (minces) bagages au parc de stationnement, place Vendôme, que nous regagnons. Quitté Paris vers deux heures, par les voies habituelles (boulevard Raspail, justement). L’Arrière-Pays, non sans mal sur le portable. Tél. de Mme le docteur Capdecomme annonçant que les plus récentes analyses de révèlent rien d’alarmant, sauf l’habituel taux d’urée trop élevé. Nous dirigeons vaguement vers la Creuse mais somme happés au passage par l’alternative “châteaux du Cher”. Abbaye de Noirlac, où W. et moi étions venus voir il y a cinquante ans les vitraux de Jean-Pierre Raynaud. La Celle, belle église romane, avec les reliques de saint Sylvain. Meillant, mais il est trop tard, le château est fermé. Pierre s’arrange tout de même pour entrer dans le parc et le photographier de loin, d’une levée, mais je ne suis pas en état d’imiter cet exploit. Saint-Amand-Montrond, dont me surprend l’étendue et l’abondance de belles maisons. Église (fermée). Buste de Mme de Godin, Équatorienne. Saint-Ainay-le-Vieil, même jeu qu’à Meillant, mais on en voit un peu plus du portail (je suis passé dans tous ses endroits en 1955 à peu près, avec mes parents qui m’emmenait gentiment visiter Nohant, ce que nous fîmes sous la houlette d’Aurore III, la petite femme de George Sand, dont j’oublie le nom de famille, qui commence je crois par un L). Culan, mais là encore tout est fermé. Vu le château du bas, à contre-jour. Le meilleur moment fut à la magnifique église de Saint-Désiré, déjà dans l’Allier : lumière soudain admirable (il pleuvait sur Noirlac), site parfait, pierre rose magnifique, et l’église est ouverte à huit heures du soir. Montluçon, absurde étape ruineuse à l’hôtel château Saint-Jean, sans charme aucun, pas plus confortable que cela (il n’y a même pas de baignoire), et où nous nous laissons entraîner par commodité à dîner, pensant prendre un plat, mais n’est proposé qu’un unique menu gastronomique, en cinq ou six étapes, totalement désaccordé à nos bourses et à mon état de santé. Les rites sont insupportables (“Alors là le chef vous propose d‘aller sur… ”), le cadre sans intérêt particulier (une chapelle médiévale assez quelconque, modestement aménagée) mais le personnel est très gentil et il faut reconnaître que c’est très bon. Journal (les funérailles de Jean Raspail). Couché vers une heure.
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(affichage dans une nouvelle fenêtre)◎ créée le jeudi 18 juin 2020, 8 h 29
modifiée le vendredi 19 juin 2020, 12 h 19Jeudi 18 juin 2020. Montluçon, hôtel château Saint-Jean, ch. 103. Peu dormi, réveillé à dix heures. Journal, entrée de la veille, relecture et mise ligne. Agenda. Attendons le petit déjeuner, 08:28:04 /////// Petit déjeuner à l’heure dite, tout à fait correct dans les circonstances, à ceci près que l’exiguïté de la chambre empêche la table roulante de rejoindre les sièges, de l’autre côté du lit. Pierre doit descendre à la “réception” pour se renseigner sur le fonctionnement de la douche, incompréhensible (le téléphone ne marche pas, ou bien c’est la même chose, il faut une semaine pour préparer son séjour). Quitté furieux cet endroit absurde vers dix heures (507 €, dépense totalement imbécile, comme jetée en l’air — seuls points positifs, le dîner était en effet très bon, et tout le monde est très gentil). Traversons Montluçon. Cérémonie pour la commémoration du 18 juin avenue Marx-Dormoy, le maire, le secrétaire général de la sous-préfecture, etc., m’y joins marginalement. Montés ensuite au château, malgré ma jambe, mais il est fermé au point qu'aucune indication n’est donnée, ni sur le musée qu’il est censé renfermer. Domérat. Château de la Pérelle (si c’est bien ça), pas laid mais sans grand intérêt. Huriel, superbe donjon de la Toque, XIIe-XVIe, tout à fait “mon genre”, mais la zone est nettement trop urbanisée pour mon goût. Boussac-Bourg, Creuse, deux très jolies églises jumelles, romanes, dont l’une dotée de fresques encore assez lisibles — l’ensemble, bien conservé et entretenu, n’est guère abîmé que par une sotte horloge dans les bégonias [corr. autom., mais j’avais dû faire une faute : “gabonais”], dans l’axe d’une des absides. Boussac, marché dans le bourg jusqu’à la grille du château. Constaté qu’il y a à Boussac un hôtel Central, où descendit Saint-Éxupéry en 1925, et qui nous aurait parfaitement convenu, ce qui redouble mon agacement quant à l’hôtel Château Saint-Jean de Montluçon. Allons voir le château du bas, hésitons à le visiter à deux heures, mais le temps manque et je crains la fatigue. Saint-Silvain-Bas-le-Roc (j’ai d’abord lu Saint-Silvain-Ras-le-Bol). Lavaufranche, mais la belle commanderie est malheureusement en grands travaux et partiellement revêtue d’une bâche (sans publicité, toutefois, contrairement à l’usage parisien). Retournons à La Roussille, belle D. 67. Magnifique promenade sur les traces de George Sand et de Chopin jusqu’aux Pierre Jaumâtres. Montré à Pierre mon cher Toulx-Sainte-Croix. Chanon [corr. autom. : “Chanson”]. Bord-Saint-George. Légaud. Chambon-sur-Vouèze — visité longuement la stupéfiante et colossale abbatiale et marché longuement dans la ville, sous une alternance de pluie et de très belles lumières, cette fois sur les traces de Denis Trente-Huittessan, à qui nous devons d’être là. Évaux-les-Bains, visité également la grande église, puis fait des courses pour un pique-nique chez un traiteur. Nous fourvoyons à la sortie, ce qui nous vaut d’apercevoir le merveilleux château du Ligondeix, le comble du “mon genre”, malheureusement gâché par de toutes proches éoliennes et par des aboiements constants de chiens furieux. Très belle maison ou petit château en çà de Marcillat-en-Combrailles, Bovis, je crois. Autre château à Marcillat, celui-là à vendre, sans grand intérêt à mon gré. Passés dans le Puy-de-Dôme. Montré à Pierre le très étonnant château de Pionsat, où il faudrait monter une festival consacré exclusivement aux œuvres de Robert Garnier (“les idées lucratives”). Saint-Gervais-d’Auvergne. Châteauneuf-les Bains. Blot-l’Église, où tâché de voir un château à vendre, au sud-ouest-sud, mais on ne parvient pas à en voir grand chose, sinon que décidément il n‘est pas pour nous (très mal orienté, pour commencer, et pas de vue). Charbonnières-les-Vieilles. Essence et autoroute à l’aire de Manzat. Excellentissime pique-nique à l'aire de Prondines, pâté en croute d’Évaux-les-Bains, jambon, rosette, saint-nectaire, très bon gâteau au nougat de la pâtisserie voisine du charcutier, saint-pourçain (moi). Seulement il fait tellement froid que nous pouvons à peine mettre le nez hors de la voiture. Usssel, Brive, Cahors-Sud, etc. Malheureusement, nouvel accès d’agitation nerveuse, surtout des jambes, qui gâche un peu le voyage. Dors sur la fin. À Plieux à deux heures. Journal, ouverture purement symbolique. Couché à deux heures et demie.
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(affichage dans une nouvelle fenêtre)◎ créée le vendredi 19 juin 2020, 12 h 31
modifiée le samedi 20 juin 2020, 10 h 17Vendredi 19 juin 2020. Semaine 25, Sacré Cœur de Jésus— 171/195. Plieux. Peu dormi. Réveillé à six heures et demie, levé à sept heures, Pierre déjà parti. Le Jour ni l’Heure, long “rattrapage” puisqu’il est désormais impossible de “traiter” les photographies en voyage, autoportrait des 16 (à l’hôtel Melia Vendôme de Paris), 17 (dans une cellule de moine à Noirlac, Cher) et 18 juin (à la cérémonie en l’honneur de l’appel du 18 juin à Montluçon) ; Après la pluie le beau temps, maisons aux toits rouges à La Celle, Cher, mercredi 17 juin ; château de Meillant, un peu plus tard, même jour (photographie en fait prise par Pierre, qui s’est aventuré sur une levée entre deux étangs ; et donjon de la Toque, à Huriel, Allier, fin de la matinée du 18 juin. La matinée y passe. Poussée boulimique et désirante, restes du pique-nique de la veille, rosette, jambon, saint-nectaire, saint-pourçain, tartelette aux cerises pas trop bonne mais Pierre rentre et révèle la cache du gâteau au nougat. Comptes : Dernière connexion le 13/06/2020 à 08h37 /// Bonjour M. CAMUS /// Avoirs 1.447,37 € /// Crédits -69.694,55 € /// Solde au 18/06/2020 1.447,37 € /// À venir -1.207,79 € | Prévisionnel 239,58 € /// 17/06 VIREMENT DE CAISSE PRIMAIRE ASSURANCE MALADIE MOTIF: 201680000172201680000172 - REF : 201680000172 +9,00 € ///15/06 PRELEVEMENT ORANGE DU 15/06 - MOTIF : VOTRE ABONNEMENT INTERNET (FACTURE: XXXXX6310E0) - P - REF : 5B052T631 B052T6310E031E LIB -60,00 € /// Agenda. 13:43:36 //////// Le Jour ni l’Heure, église Saint-Désiré, Allier, 17 juin 2020 ; carton “La traorie du Grand Remplacement se répand comme une traînée de poudre” ; détail d’un vitrail très vif de la fin du XIXe siècle, Martyre de sainte Valérie, dans l’abbatiale Sainte-Valérie de Chambon-sur-Voueize, Creuse, jeudi 18 juin 2020. Café avec Pierre, fini le gâteau au nougat. Communiqué du CNRE n° 124, “L’Appel du 18 juin”. Journal, entrée de la veille. Bain, lecture par Pierre de Michelet, Histoire de la Révolution française, portrait de Saint-Just, son terrible discours du 12 novembre 1792 sur le procès du roi, « il ne faut pas le juger, il faut le tuer ». Promenade avec Pierre sur le plateau, échangé quelques mots avec les LG au pied de la rampe, marché jusqu’à Saint-Vidal, premières grandes chaleurs. Dîné aux nouvelles, restes de restes, jambon, saint-nectaire, glace au rhum et aux raisins. Vu Wrong is Right, Meurtres en direct, 1982, de Richard Brooks, avec Sean Connery. Agitation nerveuse dans les jambes, pas douloureuse mais assez pénible. Journal, suite, mais fatal coup de barre, dois me coucher avant minuit.
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(affichage dans une nouvelle fenêtre)◎ créée le samedi 20 juin 2020, 10 h 15
modifiée le dimanche 21 juin 2020, 18 h 26Samedi 20 juin 2020. Semaine 25, Saint Silvère — 172/194. Plieux. Bien et beaucoup dormi, de minuit à sept heures. Levé à sept heures. Le Jour ni l’Heure, autoportrait de la nuit et garage Mecamike de Culan, Cher, mercredi 17 juin 2020. Émission de Finkielkraut sur le féminisme. Comptes : Dernière connexion le 19/06/2020 à 13h41 /// Bonjour M. CAMUS /// Avoirs 1.447,37 € /// Crédits -69.694,55 € /// Solde au 19/06/2020 1.447,37 € /// À venir -1.734,79 € | Prévisionnel -287,42 € /// (aucun mouvement). Agenda. 10:15:07 /////// Le Jour ni l’Heure, Chronologie. Journal, entrée de l’avant-veille, relecture. Le Jour ni l’Heure, abbatiale Sainte-Valérie de Chambon-sur-Voueize le jeudi 18 juin 2020 ; carton “On n’exige pas de repentance d’un peuple auquel on appartient… ” etc. ; et les Pierre Jaumâtres, jeudi 18 juin 2020. Bain, lecture par Pierre de Michelet, novembre-décembre 1792, la Gironde et la Montagne contre Cambon, Cambon contre Dumouriez. Été avec Pierre à Agen pour des histoires de changement de voiture. Garage Peugeot, Mlle Viguier, 3008, 850 € par mois à peu près. Garage Skoda, très beau “commercial”, et fort ingénieux, Karok, location-vente, 500 € par mois. Rentrons vers sept heures, allons voir la Skoda Karok des Coulet-Lavaudan, et tombons sur eux, qui en sont extrêmement enthousiastes. Le Jour ni l’Heure. Dîné aux nouvelles, penne alla carbonara, champignons et lard, très bon ; et glace au rhum et aux raisins avec du shortbread. Revu une partie de William Shakespeare’s Romeo and Juliet (Roméo + Juliette), 1996, de Baz Luhrmann, avec Leonardo Di Caprio, Claire Dans, Brian Dennehy. Journal, mis en ligne l’entrée de l’avant-veille (je crois), les Pierre Jaumâtres. Couché vers une heure.
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(affichage dans une nouvelle fenêtre)◎ créée le dimanche 21 juin 2020, 18 h 40
modifiée le lundi 22 juin 2020, 9 h 44Dimanche 21 juin 2020. Semaine 25, Fête des Pères — 173/193. Plieux. Bien dormi, réveillé à sept heures*, levés à sept et demie. Journal de l’avant-veille, suite. Petit déjeuner dans la bibliothèque, sans doute à cause des méfait du chien. Pas mal de temps “perdu” autour de l’assassinat de Marx Dormoy à Montélimar en juillet 1941 et de l’actrice qui est compromise dans ce crime ; et d’autre part à des comparaison Peugeot 3008 / Skoda Karoq, dont m’inquiète la consommation et le peu d’autonomie, apparemment. Le Jour ni l’Heure en un seul bloc, autoportrait de la nuit, Plieux vu de Lucy la veille au retour d’Agen, carton “Il faut répéter indéfiniment cette vérité simple et terrible : le Grand Remplacement, ou changement de peuple et de civilisation, ou destruction des Européens d’Europe, ou génocide par substitution, est le crime contre l’humanité du XXIe siècle — contre l’humanité et contre la planète” ; château de Boussac, Creuse, le jeudi 18 juin 2020 ; le château de Culan, Cher, le mercredi 17 juin. Premier jour d’ouverture au public, mais il ne se présente aucun visiteur. Bain, lecture par Pierre de Michelet, Histoire de la Révolution française, la vie de Louis XVI et de sa famille au temple. Journal, mis en ligne l’entrée de l’avant-veille (grand retard). Thé avec Pierre. Agenda. 18:40:16 /////// Le Jour ni l’Heure, Chonologie. L’Arrière-Pays. Dîné aux nouvelles, poulet sauté aux carottes et aux courgettes, l’un de mes plats préférés. Glace aux rhum et aux raisins et shortbread. Vu une fois de plus beaucoup de The Big Lebowski, 1998, de Joel Cohen, avec Jeff Bridges et John Goodman. Journal de la veille, relecture et mise en ligne. Journal.
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(affichage dans une nouvelle fenêtre)◎ créée le lundi 22 juin 2020, 9 h 49
modifiée le mardi 30 juin 2020, 13 h 10Lundi 22 juin 2020. Semaine 26, Saint Alban — 174/192. Plieux. Réveillé à sept heures, levé à sept heures et demie. Le Jour ni l’Heure, autoportrait de la nuit et verrière de Jean-Pierre Raynaud pour l’abbaye de Noirlac, Cher, mercredi 17 juin 2020. Céline chez le médecin, déjeuné en bas avec Pierre. Temps gris. Agenda. 09:48:45 /////// Le Jour ni l’Heure, Chronologie. Campagne téléphonique, parlé à Danielle L. à propos du changement de voiture, à Mme D. à propos d’un déjeuner à changer parce que Pierre travaille, etc. Le Jour ni l’Heure, Chronologie. Journal de la veille, suite. L’Arrière-Pays. Le Jour ni l’Heure, remarquable et énorme chapiteau roman aux figures d’hommes barbus (rois ? prophètes ?) de l’église de La Celle, Cher ; carton “Je suis personnellement favorable à une limitation générale à cent kilomètres à l’heure de la vitesse maximale autorisée des automobiles. Je pense aussi que les constructeurs devraient se voir interdire de fabriquer des voitures pouvant dépasser cette vitesse maximale autorisée. Vive la Lenteur, sœur du Silence”, qui suscite évidemment un concert de protestations ; abbaye de Noirlac, médiocre photographie prise sous la pluie le mercredi 17 juin 2020. Bain à une heure et demie, pour l’ouverture à deux heures. Lecture par Pierre de Michelet, procès de Louis XVI, comparution du 11 décembre 1792, beaux portraits de Malesherbes et d’Olympe de Gouges, qui veut aussi défendre le roi (tous les deux le paieront de leur vie). Visiteurs, premiers de l’année, habitués qui amènent des amis, lesquels se montrent peu satisfaits, d’après Pierre qui les a guidés (art contemporain, sols, et voisinage dans la bibliothèque d’une biographie de Léon Blum et d’une biographie de Pétain, ce qu’ils estiment scandaleux (!!!)). Journal de la veille, relecture et mise en ligne. Thé avec Pierre. Conversations téléphoniques avec M. Trainar, à propos du CNRE, et avec M. Coulet, à propos du changement de voiture (il reconnaît que les SUV consomment beaucoup plus d‘essence et jouissent d’une autonomie bien moindre). Mise à jour de Tweets III. Promenade avec Pierre sur le plateau, jusqu‘à l’embranchement La Rouquette / La Bonnefont, malgré un nouveau panneau “Voie privée”, sur la fin, qui nous trouble un peu. Retour à l’atelier, pour la première fois depuis des semaines. Reprise de l’autoportrait XII (?), Coronavirus, entrepris entre la deuxième et la troisième hospitalisation : en fait il est presque achevé. Lecture par Pierre de Rebatet, Les Décombres, année 1939, le pacte germano-soviétique, portraits assez favorable de Georges Bonnet et très hostile d’Alexis Léger, “créole négroïde”. Dîné aux nouvelles, poulet sauté, suite, avec du poireau qui passe mal, à moins que ce ne soit un gâteau fait par Pierre et dont je mange à tort une partie calcinée (tranchées, débâcle). Vu un documentaire assez amer sur Malraux ministre (échec de la “démocratisation”, naturellement), puis une partie d’une bluette américaine avec Justin Timberlake, Jude Law du pauvre (le père de son personnage est atteint de la maladie d’Alzheimer). Journal, rédaction, relecture, mise en ligne. Couché vers une heure.
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(affichage dans une nouvelle fenêtre)◎ créée le mardi 23 juin 2020, 10 h 18
modifiée le mercredi 24 juin 2020, 12 h 16Mardi 23 juin 2020. Semaine 26, Sainte Audrey — 175/191. Plieux. Levé à sept heures vingt, Pierre encore là. Pas de Céline, autres examens médicaux. Déjeuné seul en bas. Le Jour ni l’Heure, autoportrait de la nuit et lettre “n” médiévale de l’abbaye de Noirlac, aujourd’hui figurée à vide dans le métal rouillé, mercredi 27 juin 2020. Écouté une émission assez intéressante du “Cours de l’histoire” sur l’année 1520 — le programme est moins idéologique et propagandiste que l’ex-“Fabrique de l’histoire”, plus modeste et souvent plus instructif ; il y est plus question d’histoire et moins d’historiens qui “travaillent sur”. Temps superbe, grand calme, odieux chien Le Coz toujours absent, étrangement, la maison à son meilleur. En plus je vais beaucoup mieux (malgré des troubles gastriques tout à fait épisodiques, je crois), et suis à jour sur trois fronts, cet agenda, le journal et Tweets III. Mais plusieurs coups de téléphone à donner. Agenda. 10:17:38 /////// Le Jour ni l’Heure, Chronologie. Essayé en vain d rejoindre Mme L. pour l’inviter à dîner. Tél. de la jeune femme du garage Peugeot, suite des hésitation entre une autre 508 (plus élégante, moindre consommation, beaucoup plus grande autonomie) et une 3008 (plus confortable, accès et sorties plus faciles pour les arthritiques, surtout). L’Arrière-Pays. Le Jour ni l’Heure, cellule de moine du XVIIIe siècle à l’abbaye de Noirlac le 17 juin 2020 ; carton “Toute conception pan-économique du monde, comme celle du remplacisme davocratique, implique nécessairement l’antiracisme, donc le Grand Remplacement, etc.” ; magnifique (mais dans un environnement gâché) château de Ligondès, ou du Ligondeix, à Chambonchard, Creuse, jeudi 18 juin 2020 ; et autre carton “On est très habitué à voir l’antiracisme comme un crime mais — circonstance atténuante, peut-être ? — il est de plus en plus évident qu’il est avant tout un délire, une folie collective et suicidaire, une pulsion masochiste chez ses victimes et sadique chez ses profiteurs”. Bain. L’Arrière-Pays. Retour de Pierre. Tour dans le jardin au soleil et atelier, mis la dernière main à l’autoportrait XII, Coronavirus, et repris la couverte 60x60 n° 108 (????Enjambements III). Lecture par Pierre des Décombres, 1939, les derniers jours avant la déclaration de guerre. Dîner aux nouvelles, accras et jardinièrre de légumes, sorbet au citron et shortbread. Revu Colette, 2018, de Wesh Westmoreland, avec Keira Knightley et Dominic West, vu récemment et dont je n’avais pratiquement aucun souvenir, ça devient inquiétant. Promenade nocturne avec Pierre sur le plateau, été au Cassé, traversé le hameau jusqu’au banc de contemplation et rentrés par son boulevard extérieur. Essayé de regarder La Vie de Galilée de Brecht par la Comédie française mais rapidement tombés de sommeil, de fatigue et d’ennui. Journal à titre symbolique. Autoportrait. Couchés à minuit.
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(affichage dans une nouvelle fenêtre)◎ créée le jeudi 25 juin 2020, 12 h 35
modifiée le jeudi 25 juin 2020, 12 h 38Mercredi 24 juin 2020. Semaine 26, Nativité de Saint Jean-Baptiste — 176/190. Plieux. Levé à sept heures et demie. Le Jour ni l’Heure, autoportrait de la nuit et église (Saint-Martin ?) d’Ainay-le-Vieil, avec sa jolie chapelle castrale latérale, 17 juin 2020. Retour de Céline. Vaisseaux brûlés. Journal de la veille, suite de la rédaction. Parlé à Danielle Lavaudan. Tél. de Mme Viguier, du garage Peugeot, rendez-vous samedi matin. Le Jour ni l’Heure, magasin de meubles fermé à Culan, Cher, mercredi 17 juin 2020 (pas mal), et nef de l’église abbatiale de Noirlac, quelques heures plus tôt. Ritorno di don Pedro d’Aljabufera. Journal, entrée de la veille, relecture et mise en ligne. Tél. de Me Rimokh. Dans une enveloppe, belle carte ancienne de Richard Millet, figurant le collège de Viam (c. 1900). Communiqué du CNRE à l’occasion de la mort de Marc Fumaroli. Bain, lecture par Pierre de Michelet, Robespierre brise le buste d’Helvétius, décembre 1792 (note de la Pléiade sur Holbach !). Petit tour dans le jardin, bref passage à l’atelier, couverte 60x60 n° 108 (????), Enjambements III (ou IV ?), la plus vive (rouge, bleu, vert, brun). Lecture par Pierre de Rebatet, Les Décombres, septembre 1939, la déclaration de guerre à Paris. Dîné au nouvelles, gnocchis, carottes, courgettes ; sorbet au citron et et shortbread. Vu un de Jeanne d’Arc, de Bruno Dumont, 2018, mais la “musique” le rend insupportable ; et de Bodyguard, The Bodyguard, 1992, de Mick Jackson, avec Kevin Costner et Whitney Houston.
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(affichage dans une nouvelle fenêtre)◎ créée le jeudi 25 juin 2020, 12 h 52
modifiée le vendredi 26 juin 2020, 12 h 08Jeudi 25 juin 2020. Semaine 26, Saint Prosper — 177/189. Plieux. Réveillé à six heures avec Pierre, levé à six heures et demie. Journal de la veille, relecture et mise en ligne. Le Jour ni l’Heure, autoportrait de la nuit et cloître de Noirlac, Cher, mercredi 17 juin 2020. Comptes : Dernière connexion le 20/06/2020 à 10h11 /// Bonjour M. CAMUS /// Avoirs 1.454,87 € /// Crédits -69.694,55 € /// Solde au 24/06/2020 1.454,87 € /// À venir -1.734,79 € | Prévisionnel -279,92 € /// 22/06 VIREMENT DE AXA FRANCE VIE MOTIF: FRAIS DE SOINS : SG 0964 - REF : I0000085709713 +7,50 € /// Agenda. 12:51:23 //////// Le Jour ni l’Heure, Chronologie. Le Jour ni l’Heure, détail de pierre du sol, galerie haute du cloître, à Noirlac, 17 juin 2020 ; carton : “Donc les Français, y compris la population indigène colonisée, s’apprêtent à voter tranquillement, une fois de plus, pour les partis et les candidats qui soutiennent ou organisent leur propre génocide par substitution. Au moins le vote Rassemblement national, faute de mieux, exprime-t-il une vague protestation.” ; le maigre monument au centre géographique de la France, à Bruère-Allichamps, même jour. Bain, lecture par Pierre de Michelet, décembre1792, le procès de Louis XVI et l’Europe, uchronie micheletienne (lis Huxley, d’ailleurs). Journal de la veille, relecture et mise en ligne. Thé avec Golubert. Tour de la maison et trois tours du jardin haut. Atelier, Enjambements III, mais ce n’est pas ainsi qu’il faut procéder (il faudrait n’intervenir que tous les huit jours. Lecture par Pierre des Décombres, septembre 1939, cuisante déroute polonaise. Dîner aux nouvelles, lentilles, jardinière de légumes, sorbet au citron et shortbread. Aboiements du chien Le Coz, revenu depuis deux ou trois jours, après plusieurs mois d’une absence bénie, et qui a aussitôt repris son service — les vacances sont terminées. Revu Der Tiger von Eschnapur (Le Tigre du Bengale), 1959, de Fritz Lang, un peu moins ennuyeux que dans mon souvenir mais tout de même inexplicable (un des plus mauvais films jamais tournés par un grand cinéaste ? — Le Testament du docteur Cordelier est pire). De toute façon la diffusion est interrompue en son milieu par un formidable orage, qui empêche aussi de mettre en ligne le journal, entrée du jour. Couché vers une heure.
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(affichage dans une nouvelle fenêtre)◎ créée le vendredi 26 juin 2020, 12 h 23
modifiée le samedi 27 juin 2020, 9 h 33Vendredi 26 juin 2020. Semaine 26, Saint Anthelme — 178/188. Plieux. Bien dormi, levé à sept heures vingt avec Pierre. Mis en ligne l‘entrée d la veille du journal. Le Jour ni l’Heure, autoportrait de la nuit et portrait, gravure, du pape Urbain III (Crivelli), sur le trône pontifical à Vérone de 1185 à 1187 et qui plus tôt, en exil à Bourges parce que de famille guelfe, avait été diacre de l’église Saint-Blaise de La Celle, Cher, où j’ai photographié son image le mercredi 17 juin dernier. Bonne séance de travail téléphonique avec M. Pohon, pour un nouveau tirage corrigé de Tweets II. Comptes : Dernière connexion le 25/06/2020 à 12h48 /// Bonjour M. CAMUS /// Avoirs 1.454,87 € /// Crédits -69.694,55 € /// Solde au 25/06/2020 1.454,87 € /// À venir -1.734,79 € | Prévisionnel -279,92 € /// (aucun mouvement). Agenda. 12:23:34 /////// Le Jour ni l’Heure, Chronologie. Le Jour ni l’Heure, chœur de l’église Saint-Blaise de La Celle, Cher ; carton “Les élections sont toujours de grands moments de triomphe, pour le négationnisme de masse. Le génocide par substitution n’y est même pas un objet de débat. On vote tranquillement à l’ombre des camps” ; L’Orage, la bibliothèque à Plieux, dét. Bain tôtif, afin d’être prêt si des visiteurs se présentent, mais il n’en vient pas. Trouvé un message déjà un peu ancien d’un homme qui fait des recherches et un album sur les Baruzy. Vaisseaux brûlés (l’invention de Moreau, W.). Dictionnaire. Tél. de M. Dellinger, qui me donne de bonnes nouvelles de Jeanne Lloan, dont l’opération le matin s’est bien passée. Il me donne également son numéro de portable, je l’appelle, elle semble tout à fait éveillée. Danielle Lavaudan ici à dîner, car elle est seule cette semaine. Floc upstairs, salade j’y-fous-tout, poulet rôti, jambon, champignons, lardons, cheddar, gorgonzola. Saint-Émilion de M. Dellinger. Glaces au chocolat et au rhum et aux raisins, macarons de Valence. Raccompagnons Mme Lavaudan chez elle sous la pluie, vers onze heures. Journal (les Baruzy). Couché après une heure.
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(affichage dans une nouvelle fenêtre)◎ créée le samedi 27 juin 2020, 9 h 41
modifiée le dimanche 28 juin 2020, 18 h 20Samedi 27 juin 2020. Semaine 26. Saint Fernand — 179/187. Plieux. Mal et dormi, insomnie nerveuse, levé à sept heures. Journal, entrée de la veille, relecture et mise en ligne. Comptes : Dernière connexion le 26/06/2020 à 12h21 /// Bonjour M. CAMUS /// Avoirs 1.754,87 € /// Crédits -69.694,55 € /// Solde au 26/06/2020 1.754,87 € /// À venir -1.734,79 € | Prévisionnel 20,08 € /// 26/06 VIREMENT DE PAYPAL EUROPE SARL ET CIE SCA MOTIF: YYW1009437612264 - REF : YYW1009437612264 PAYPAL VIREMENT +300,00 € /// Agenda. 09:41:16 /////// Le Jour ni l’Heure, Chronologie. Bain. Été avec Pierre à Agen, rendez-vous à onze heures au garage Peugeot mais rien signé car je n’avais pas compris un point de l’éventuelle location-vente, qui porterait sur cinq ans plutôt que trois. Du coup retourné au garage Skoda, parlé de nouveau au jeune Thibault, mais cette fois ce qui manque est le “restant dû” de notre actuelle voiture, il ne peut y avoir de proposition précise sans l’éclaircissement de ce point. Coup d”épée dans l’eau, donc. Rentrons vers midi et demi. Le Jour ni l’Heure, chevet roman de l’église Saint-Blaise de La Celle, 17 juin 2020 ; carton “Que Paris soit détruit crève les yeux. Et pourtant les Parisiens s’apprêtent à réélire celle qui a assuré ce désastre, etc. ” ; et château d’Ainay-le-Vieil, du portail, et malgré les travaux en cours, mercredi 17 juin 2020. Pas le temps de légender tout cela. Rendez-vous à trois heures avec M. Valentin Rionceny, qui arrive de Rodez, très ponctuel. Café puis longue après-midi d’entretien filmé avec lui, dans la bibliothèque. Lui proposons de rester dîner mais il part vers Moissac et Montauban, où il entend coucher. Le raccompagnons jusqu’à la plazza Mayor, puis faisons la petite promenade du chemin de l’église, ce qui nous vaut d’ailleurs de retomber sur lui au carrefour de la D.953, où il cherche son chemin. Dîné de restes très abondants, “salade du chef”, poulet jambon, cheddar, gorgonzola, lardons, salade verte. Fini l’excellent saint-émilion de M. Dellinger. Glace au rhum et aux raisins et macarons brisés, en vrac, de Valence-d’Agen. Vu L’Affaire du courrier de Lyon, 1937, de Maurice Lehman et Claude Autant-Lara, avec Pierre Blanchard, Dita Parlo, Sylvia Bataille, Jacques Copeau (excellent) et même Charles Dullin, que je croyais mort depuis longtemps en 1937. L’Arrière-Pays. Journal (L’Oréal). Couché vers une heure et demie.
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(affichage dans une nouvelle fenêtre)◎ créée le dimanche 28 juin 2020, 18 h 48
modifiée le mardi 30 juin 2020, 13 h 09Dimanche 28 juin 2020. Semaine 26, Saint Irénée — 180/186. Plieux. Assez mal et peu dormi, réveillé par Pierre avant sept heures, qui du coup me lit Colette, Claudine à l’école, préparatifs de la visite du ministre, la petite ville pavoise. Levé vers huit heures. “Recherches” sur Édouard Berth, puis sur Georges et Albert Sorel. Tentative pour déjeuner en bas, mais l’endroit sent décidément trop le pipi, à cause du chien incontinent. Déjeuner dans la bibliothèque, très bon gâteau et confiture de figues, comme la veille, offerts par Mme de Coulet-Lavaudan. L’Arrière-Pays, autoportrait de la nuit et façade de l’église Saint-Amand, XIIe-XVe s. de Saint-Amand-Montrond. L’Arrière-Pays, très et trop activement, l’affaire l’Oréal, boycott. Le Jour ni l’Heure, buste d’Isabel de Godin, dame équatorienne, 1728-1792, à Saint-Amand-Montrond, 17 juin 2020 ; carton “Le génocide par substitution, ou Grand Remplacement, n’est pas le premier génocide à se dérouler dans l’indifférence générale ; mais il est le premier à se perpétrer dans l’indifférence de ses victimes elles-mêmes, dans l’hébétude, la dérision et la farce.” ; et paysage du Bourbonnais, environs de Saint-Désiré, Allier, La Place du mort, Au pays d’Allen, mercredi 17 juin 2020. Pas d’eau, ce qui fait toute une affaire municipale, alors que dans la maison c’est en cette saison un problème à peu près quotidien. Pas de bain jusqu’à présent, bien que l’eau soit revenue, je crois, mais très faiblement. Harcelé sur Facebook par un nouveau troll, un certain Michael Zwirner, mais celui-là n’est vraiment pas doué et ne sait que répéter gâteusement “Vous êtes un grand clown Renaud Camus, car sans Rome les Français seraient toujours pendus aux arbres”, message qu’il dépose partout. Parlé à Jeanne à l’hôpital d’Auch, elle a un peu souffert ce matin mais ne va pas mal. M. Dellinger est passé, mais je ne l’ai pas vu. Grand retard, par ma faute. Chien le Coz au moindre mouvement, depuis son retour. Agenda. 18:48:16 /////// Nouvelle alerte Le Coz, qui oblige à fermer précipitamment toutes les fenêtres. Le Jour ni l’Heure, Chronologie. Journal, entrée de la veille, relecture et mise en ligne. Bain tardif, au retour de l’eau. Lecture par Pierre de Michelet, décembre 1792-janvier 1793, procès de Louis XVI, discours de Vergniaud, erreur de la Gironde, erreur de la Montagne. Autre dîner de restes, demi-poulet froid avec de la mayonnaise golubertienne, vin rosé, gorgonzola, glaces au rhum et aux raisins, au pruneau et à l’armagnac, au chocolat, macarons brisés de Valence, qui n’en sont que meilleurs. Vu Taking Woodstock, Woodstock Hotel, 2009, de Ang Lee. Promenade nocturne sur le plateau avec Pierre, marché jusqu’à l’embranchement La Rouquette/La Bonnefont, croisé au retour les Coulet-Lavauden, lui tout juste revenu d’un séjour parisien ; longuement parlé avec eux devant la Rose des Vents, d’abord de voitures, avantages et inconvénients des berline et des SUV, puis de leur future maison dans les Landes. Journal, entrée politique passablement radoteuse. Couché vers une heure et demie.
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(affichage dans une nouvelle fenêtre)◎ créée le lundi 29 juin 2020, 9 h 55
modifiée le mardi 30 juin 2020, 13 h 07Lundi 29 juin 2020. Semaine 27, Saints Pierre et Paul — 181/185. Plieux. Levé à sept heures vingt. Le Jour ni l’Heure, autoportrait de la nuit et croisée du transept de l’église abbatiale de Noirlac, mercredi 17 juin 2020. Temps gris, assez frais. Agenda. 09:54:58 /////// Le Jour ni l’Heure, Chronologie. Chien Le Coz très pénible toute la journée, aboie au moindre mouvement. Journal, entrée de la veille, relecture et mise en ligne. Vaisseaux brûlés, W., enfant adopté, fait une enquête à Little Rock sur ses véritables parents et sur son véritable prénom. Le Jour ni l’Heure, belles pierres de la terrasse de Noirlac, Cher, 17 juin 2020 ; carton “Triomphe de l’écologie, disent-ils — mais une écologie indifférente à la croissance démographique, au massacre des paysages, à l'écrasement de la biodiversité humaine, au génocide par substitution ; triomphe de l’hébétude, plutôt, de l’abstention écœurée et du négationnisme de masse. ” ; et mausolée de saint Silvain (sic), église Saint-Baise de La Celle, Cher, 17 juin 2020. Bain. Lecture par Pierre de Michelet, Histoire de la révolution française, janvier 1793, le procès du roi, discours de Vergniaud, retour de Danton de sa mission en Belgique — personne ne peut ouvertement plaider pour que soit épargnée la vie de Louis XVI sans risquer sa propre tête. Reçu et commencé Un traître mot, de Thomas Clavel (justement). Une Anglaise devait venir visiter à trois heures avec M. Fritsch de l’agence Besse mais personne ne vient ni ne téléphone, de sorte que nous sommes mobilisés toute l’après-midi pour rien, parmi les aboiements exaspérants du chien Le Coz. Dictionnaire, “littérature”. Atelier, mais ce que je fais est idiot, il faudrait des pinceaux qui ne perdent pas leurs poils et avoir infiniment plus de patience pour les séchages. Dîné aux nouvelles, aubergines grillées, restes de Chief’s Salade, vin rosée, glaces diverses. Surf télévisuel mais ne trouvons rien et allons nous promener au soleil couchant sur le plateau jusqu’à l’embranchement La Rouquette/ La Bonnefont. L’Arrière-Pays. Index des Églogues et des Vaisseaux brûlés (“Little Rock”). Journal. Couché vers une heure et demie.
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(affichage dans une nouvelle fenêtre)◎ créée le mardi 30 juin 2020, 13 h 22
modifiée le mercredi 1er juillet 2020, 18 h 55Mardi 30 juin 2020. Semaine 27, Saint Martial — 182/184. Plieux. Peu dormi, réveillé par Pierre peu après six heures, levé avec lui, bien fatigué. L’Arrière-Pays, assez bêtement. Le Jour ni l’Heure, autoportrait de la nuit et églises jumelles de Boussac-Bourg, Creuse, jeudi 18 juin 2020. Matinée molle et paresseuse. Parlé à Mme de Loynes à midi. Poussée boulimique, mais il n’y a rien à manger, sinon du chocolat aux noix offert par M. Rionceny et des biscuits de shortbread. Assez médiocre état, disatisfaction de moi. Agenda. 13:20:52 //////// Le Jour ni l’Heure, Chronologie. Le Jour ni l’Heure, château des ducs de Bourbon à Montluçon, 18 juin 2020 au matin ; carton “Les prétentions des vivre-ensemblistes à l’écologie sont aussi absurdes que celles de l’occupant à l’indigénat, etc. ” : vue de Saint-Désiré, Allier, soir du mercredi 17 juin 2020. Journal, entrée de la veille. Relecture et mise en ligne. Bain? Retour de Pierre un peu avant six heures. Partons presque aussitôt. Peyrecave, Auvillar. Merles, autoportrait au pied du chêne d’Henri IV, près de la fontaine du même nom, hélas souillée par des excréments. Moissac. Moulin de Moissac. Vue la maison où dîna Napoléon le 29 juillet 1808 avec le conventionnel Pierre Delbrel et avec le maire de la ville Jean-Pierre Detours. Vu aussi la maison des enfants juifs accueillis là de 1939 à 1943 par Bouli et Shatta Simon. Voulu explorer la pointe du confluent du Tarn et d la Garonne, mais nous manquons de temps et la configuration du terrain est assez frustrante, on ne peut guère s’appocher du rivage. Vu toutefois un superbe pigeonnier du XVIIe siècle (Pierre le dit du XVIIIe s. et moi du XVIe…), Millioles. Repassé par Moissac. Boudou bas. Malauze, où tâché d’apercevoir les restes du château des Bourbon-Malauze, vu seulement un bâtiment étrange qui se présente d’un côté comme une grosse tour peut-être médiévale et de l’autre comme une assez modeste mais gracieuse maison Restauration ou Louis-Philippe, flanquée de deux pavillons. À huit heures et demie chez les Devolvé qui nous ont invités depuis longtemps et où nous retrouvons les Rivière chez qui nous avons déjeuné à Balma cet hiver et rencontrons un autre couple celui-là de Montauban, professeur d’histoire à la faculté et sa femme, qui s’intéresse à Twombly. Belle maison à façade XIXe mais certainement plus ancienne, admirablemet placée avec une vue immense sur le fleuve et Moissac, et même Montauban. Champagne sur la terrasse, excellent dîner inside, conversation animée, Garaison, Sorrèze, Tombly, mes aventures judiciaires, etc. Rentrons à Plieux vers deux heures du matin. Journal, à titre purement symbolique.
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