Le Jour ni l’Heure
juillet 2024
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(affichage dans une nouvelle fenêtre)◎ créée le lundi 1er juillet 2024, 10 h 23
modifiée le mardi 2 juillet 2024, 10 h 08Lundi 1er juillet 2024. Semaine 27, Saint Thierry — 183/183. Plieux. Mal dormi, je ne sais pourquoi —réveillé à quatre heures et demie, rendormi à six heures et demie, levé à sept heures vingt, Pierre encore dans la maison. Beau matin clair et frais. Le Jour ni l’Heure, autoportrait de la veille au retour du vote et de la promenade, dans la salle des Nuits, avec un des Personnage dans un paysage et Pour les bleus ; et Ernest Buttura, Point de vue sur le château de La Napoule, 1877, musée de La Castre, Cannes, vendredi 18 avril 2014 (récupération après le massacre Flickr). Arbre pur, beau cyprès de l’amour et des tombes… (Piere Frayssinet). X. Acta. 10:21:58 /////// Journal (résultat des élections). Le Jour ni l’Heure, trois photographies de 2014 (curieusement elles sont les seules à être restées sur l’ordinateur toutes prêtes, plus tard j’ai cru qu’elles étaient en sécurité sur Flickr et ne les ai pas gardées : beau détail du portrait par Goya de l’infant don Luis de Parme, Prado, 3 mai 2014 ; photogramme des Fraises sauvages, la voiture, Plieux, 12 mai 2014 ; Un soir à Villeneuve-sur-Lot, clocher rouge de Sainte-Catherine-d’Alexandrie, dimanche 18 mai 2014. 50. 50. 12. 12. 100. 25. 25. 25. 25. Alexis de Castillon, concerto pour piano et orchestre en ré majeur op. 12, 1871. Bain. X, nouvel harceleur, mais assez rapidement maîtrisé (son compte est fermé). LESM, justement. Promenade avec Pierre sur le plateau, chemin de La Rouquette, allée Alfred-de-Dreux, retour par la route. À l’aller, assez longue conversation “politique” avec les C.-L. (ils ne sont pas les deux autres des quatre de R!). Dîner de restes, poulet froid, pommes de terre, ananas, saint-félicien, vin de Grignan-les-Adhémar, absurde quantité de glace au rhum et au raisin avec des figues chaudes. Vu Nebenan (ridiculement intitulé en “français” Next Door, 2021, de Daniel Brühl avec lui-même et Peter Kurth. X. The Great Replacement, 12 (ou 13 ?), “Suicide of a Nation”. Couché à minuit.
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(affichage dans une nouvelle fenêtre)◎ créée le mardi 2 juillet 2024, 10 h 50
modifiée le mercredi 3 juillet 2024, 13 h 33Mardi 2 juillet 2024. Semaine 27, Saint Martinien — 184:182. Plieux. Très mal et peu dormi, sans doute parce que trop mangé. Réveillé vers quatre heures, longue insomnie pénible, rendormi à six heures et demie, levé à sept. Temps gris. Le Jour ni l’Heure, autoportrait de la nuit et Pierre Brune, La Route de Maureillas, à Céret, s. d., musée d’Art moderne de Céret, samedi 11 mai 2024. Quittez cette chimère, et m’aimez. Acta. 10:49:19 /////// X, ou L’Arrière-Pays. Journal (Pierre Sautarel). Le Jour ni l’Heure : trois portraits de femmes du musée d’Art moderne de Céret, samedi 11 mai 2024, tous les trois assez vilains (les femmes et les portraits) — Vieille Catalane par Maillol, 1885 ; Corina Pere Romeu par Picasso, 1902 ; Joséphine Laporta, sa femme, par Frank Burty Haviland, 1913. 50. 50. 12. 12. 100. 50. 50. 50. 50. Concerto pour violoncelle de Schoeck, 1951 (c’est la semaine des musiques fétiches, en bis). Bain, retour de Pierre, lecture par lui de Jacques Dewitte, La Texture des choses, Portman et Hegel. Journal, relecture et mise en ligne. LESM. Promenade avec Pierre sur le plateau, été au banc de Bismarck. Dîné aux nouvelles, lentilles, carottes, broccoli, champignons ; poire à la vapeur. Vu Le Temps d’aimer, 2023, de Katell Quillévéré, avec Anaïs Demoustier, Vincent Lacoste, Morgan Bailey, Paul Beaurepaire, film étrange, à la fois très académique et très audacieux (son académisme rendant ses audaces plus frappantes). The Great Replacement, 13, “Suicide of a Nation”. Couché à minuit et demi.
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(affichage dans une nouvelle fenêtre)◎ créée le mercredi 3 juillet 2024, 14 h 12
modifiée le jeudi 4 juillet 2024, 11 h 40Mercredi 3 juillet 2024. Semaine 27, Saint Thomas — 185/181. Plieux. Levé à 7 heures vingt, Pierre encore dans nos murs. Le Jour ni l’Heure, autoportrait de la nuit et portrait photographique de Frank Burty Haviland par Robert Julia, photographe à Céret, 1960. Le degré de bourrage de crâne anti-RN de France Culture et, dans une mesure un peu moindre, de France 2, est hallucinant. Ils reviendront ces dieux que tu pleures toujours ! X. ou L’Arrière-Pays. Grand retard. Comptes : Dernière connexion le 29/06/2024 à 16h20 /// Bonjour M. CAMUS /// Avoirs 2.399,71 € /// Crédits -20.572,66 € /// Solde au 2 juillet 2024 2 360,31 € /// À venir -39,99 € | Prévisionnel 2 320,32 € /// 02/07 VIREMENT DE PAYPAL EUROPE S.A.R.L. ET CIE S.C.A MOTIF: YYW1035384616749 - REF : YYW1035384616749 +700,00 € (journal, et lectures en ligne qui ne fonctionnent pas !!!! (suis prêt à tout remboursement) /// 02/07 VIREMENT DE STE CIV S O F I A - MOTIF : CPN +619,53 € (lectures dans les bibliothèques ?) /// 02/07 COMMISSIONS COTISATION A UNE OFFRE GROUPEE DE SERVICES ESPRIT LIBRE −21,11 € /// 01/07 VIREMENT DE AMAZON MEDIA EU S.A.R.L. MOTIF: FCS002242066972 PAYMENT-NUM 3 03449991 - REF : FCS002242066972 +3 905,06 € (La Destruction des Européens d’Europe) /// VIR SEPA RECU /DE AMAZON MEDIA EU S.A.R.L. /MOTIF FCS002242066972 PAYMENT-NUM 3 03449991 /REF FCS002242066972 /// 01/07 PRELEVEMENT PSA FINANCE DU 01/07/24 - EMETTEUR : FR21ZZZ126896 MDT - MOTIF : 101M8993730 32 300624 NOTRE SITE : WWW.STELLANTIS-FINANCIAL-SERVICES.FR - REF : 101M8993730 LIB −826,94 € /// 01/07 VIREMENT DE AMAZON MEDIA EU S.A.R.L. MOTIF: FCS002240789992 PAYMENT-NUM 3 0 3090414 POP GOODS AND SERVICE S - REF : 991945017500 +107,85 € /// 01/07 VIREMENT DE AMAZON MEDIA EU S.A.R.L. MOTIF: FCS002238006682 PAYMENT-NUM 3 02934247 - REF : FCS002238006682 +84,39 € /// 01/07 VIREMENT DE AMAZON.COM SERVICES LLC MOTIF: FCS002252906432 PAYMENT-NUM 3 0 4394140 POP GOODS AND SERVICE S - REF : 991945394933 +61,58 € /// 01/07 VIREMENT DE AMAZON.COM.CA ULC MOTIF: FCS002246278852 PAYMENT-NUM 3 0 3920915 POP GOODS AND SERVICE S - REF : 991945167032 +58,92 € /// 01/07 VIREMENT DE AMAZON MEDIA EU S.A.R.L. MOTIF: FCS002242476302 PAYMENT-NUM 3 03481532 - REF : FCS002242476302 +30,72 € /// 01/07 VIREMENT DE AMAZON MEDIA EU S.A.R.L. MOTIF: FCS002243236682 PAYMENT-NUM 3 03490292 - REF : FCS002243236682 +18,71 € /// 01/07 VIREMENT DE AMAZON MEDIA EU S.A.R.L. MOTIF: FCS002239292802 PAYMENT-NUM 3 03362292 - REF : FCS002239292802 +11,75 € /// 01/07 VIREMENT DE AMAZON EUROPE CORE S.A.R.L. MOTIF: FCS002236516622 PAYMENT-NUM 3 0 2978457 POP GOODS AND SERVICE S - REF : 991944851517 +5,93 € /// Acta. 14:09:58 /////// Le Jour ni l’Heure, trois photographies prises à Céret le samedi 11 mai 2024, vue sur le massif du Canigou prise des toits du musée d'Art moderne ; vue sur le couvent des Capucins, demeure de Frank Burty Haviland et de sa femme Joséphine Laporta, id. ; étude de femme (Josée Laporta ?), 1930, Haviland, Céret, musée d’Art moderne. 50. 50. 12. 12. 100. 25. 25. 25. 25. Mozart, adagio K. 540, deux fois, et sonate en si bémol majeur K. 570. Bain, lecture par Pierre de Jacques Dewitte, La Texture des choses, les animaux, Portman, Hegel, l’en-soi, le pour-nous, le pour-soi, Koyré. Journal, mis un texte rédigé pour X le matin, légèrement revu et allongé. Correspondance avec Pierre, écrit assez longuement à Quentin Verwaerde (la panne), et à M. Yair Kleinbaum, qui commence à m’inquiéter un peu. LESM. The Great Replacement, 13. Suicide of a Nation. Dîné aux nouvelles, vol au vent industriel mauvais d’Intermarché, carottes, champignons, broccoli, poire à la vapeur. Essayé de regarder Les Ambitieux, 2006, de Catherine Corsini, avec Karin Viard et Éric Caravaca, censé se passer dans les milieux de l’édition, mais c’est vraiment trop laid. Promenade avec Pierre sur le plateau, chemin de La Rouquette, allée Alfred-de-Dreux, les deux La Croix et le bout des champs, où le passage est rendu beaucoup plus facile par les moissons. Curieuse faille inédite à travers les arbres, simple nettoyage ou projet ? (Pierre parle d’une autoroute vers Enduré). The Great Replacement, 13. Suicide of a Nation, fini la “traduction”. Couché à minuit.
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(affichage dans une nouvelle fenêtre)◎ créée le jeudi 4 juillet 2024, 12 h 02
modifiée le vendredi 5 juillet 2024, 9 h 27Jeudi 4 juillet 2024. Semaine 27, Saint Florent — 186/180. Plieux. Pas mal dormi, mais réveillé et levé à dix heures et demie (sur un rêve selon lequel j’ai perdu encore une dent — donc je constate avec satisfaction qu’il n’en est rien). X. Efforts de rangements, mais c’est affolant (il faut une demi-heure pour classer et ranger un livre, c’est-à-dire essayer de lui trouver une place, en général en en déplaçant d’autres, qui doivent à leur tour être rangés — et puis beaucoup ne devraient pas encore être rangés (lettres à écrire, lectures à faire, phrases à copier, etc. (ce n’est pas sans raison qu’ils traînent))). Le Jour ni l’Heure, autoportrait de la nuit, pas mal, et Frank Burty Haviland, Le Pont du Diable, Céret, Céret, musée d’Art moderne, 1918 (le drame des petits talents). M’introduire dans ton histoire. Comptes : Dernière connexion le 03/07/2024 à 13h43 /// Bonjour M. CAMUS /// Avoirs 2.399,71 € /// Crédits -20.572,66 € /// Solde au 3 juillet 2024 2 360,31 € /// À venir -68,74 € | Prévisionnel 2 291,57 € /// Acta. 11:59:12 /////// M’introduire dans ton histoire. Le Jour ni l’Heure, trois photographies prises à Céret le samedi 11 mai 2024 : Le Couvent des Capucins (demeure de Frank Burty Haviland), Le Castellas au printemps (la sienne), et vue assez lointaine du Castellas des abords des Capucins. 50. 50. 12. 12. 100. 25. 25. 25. 25. Györgÿ Ligeti, premier quatuor, deux fois, et aussi second, que j’aime un peu moins. Bain. Journal (Dear Renaud). Tour rapide et bref en compagnie de Baloo, été seulement au bout du chemin de l’église, un des plus jolis coins de Plieux, presque anglais, c’est dire. Dîné aux nouvelles, légumes divers et sardines, poire à la vapeur. Vu une grand partie du deuxième volet des Trois Mousquetaires récents, très significatif de la colonisation du passé par le bidonville global, avec ses noirs et ses arabes au XVIIe siècle français, et le côté pouilleux de tout et de chacun — abandonné la partie vers les deux tiers, lors du dîner de Constance Bonacieux (arabe) en tête à tête avec Buckingham. The Great Replacement, 14. Speech before the XVIIth Chamber. Couché à minuit et demi.
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(affichage dans une nouvelle fenêtre)◎ créée le vendredi 5 juillet 2024, 9 h 42
modifiée le dimanche 7 juillet 2024, 19 h 19Vendredi 5 juillet 2024. Semaine 27, Saint Florent — 186/180. Plieux. Levé à sept heures (curieuse présence d’Élisabeth Lévy, dans mes rêves, en général hilare). Beau temps. Bourrage de crâne France Culture, suite. Le Jour ni l’Heure, autoportrait de la veille dans la salle des Vents, mauvais (la salle des vents mauvais) et jolie vue du manoir d‘Enduré sous le grand ciel, la veille également. Un matin, à Rotterdam, sur le quai des Boompjes… Comptes : Dernière connexion le 04/07/2024 à 11h57 /// Bonjour M. CAMUS /// Avoirs 2.359,72 € /// Crédits -20.572,66 € /// Solde au 4 juillet 2024 2 320,32 € /// À venir 463,53 € | Prévisionnel 2 783,85 € /// 04/07PRELEVEMENT CANAL PLUS DU 04/07/24 - EMETTEUR : FR90ZZZ397351 MDT - MOTIF : PRLV CANAL ABONNEMENT MENSUEL - REF : 14096819004A24070400399900994906669 LIB −39,99 € /// Acta. 09:40:27 /////// Journal (Les Trois Mousquetaires). Bain. Rangements. M. Louis Betty et ses parents professeurs d’université aux États-Unis à Plieux à midi et demi comme convenu (croisent Céline). Champagne dans la bibliothèque. Déjeuner à cinq dans la salle des Pierres. Saumon fumé et blinis, sancerre ; petites quiches lorraines, aubergines à la florentine, galettes de pomme de terre, salade verte, lardons et fritons, madiran château bouscassé ; saint-félicien, gorgonzola, fromages de chèvre et de brebis. Glace au rhum et au raisin et figues chaudes. Café dans la bibliothèque. Raccompagnons nos hôtes sur la piazzetta vers quatre heures et demie. Bagages. Quitté Plieux vers cinq heures et demie pour le petit voyage auquel nous contraint chaque année la fête du village, qui commence. Partis plein sud. Saint-Clar, Mauvezin, Gimont, Saramon, Simorre, église toujours aussi belle mais les voitures collées à elle sur tout son pourtour lui nuisent beaucoup et rendent impossible de la photographier. Y entrés. Très belle structure de la croisée du transept, quelques beaux vitraux Renaissance. Vu par hasard sur une plaque d’une assez belle maison à la sortie de Simorre qu’il s’agissait de la maison natale de Jules de Carselade du Pont, « historien, fondateur de la Société archéologique du Gers, évêque de Perpignan » †1932 — il s’agit du grand restaurateur de Saint-Martin du Canigou, de sorte que nos petits voyages s’agencent à merveille. Continué toujours plein sud, terra semi incognita (pour moi). Magnifique maison louis-quatorze admirablement conservée sur la place de Villefranche-d’Astarac. Très beau lac de barrage sur la Gimone, vue superbe sur les Pyrénées. Autoportrait devant le petit bâtiment de régulation des eaux (?). Jolie excursion (renouvelée) aux ruines du château de Lespugue, au-dessus des gorges de la Save, beaux grands arbres à la Palmer. Montréjeau, patrie du général Piquemal, mais sinistre, et dans un état de déréliction digne d’une petite cité minière du Nord ou de l’Est. Retenu une chambre à Luchon. Vallée de la Garonne puis de la Pique. Luchon, très animé, mais pas très joliment. Monde fou dans la cour de l’hôtel, à regarder un match de football sur grand écran, très bruyamment. Hôtel Castel d’Alti, quatre étoiles (!!!!), une vraie farce : “réception“ difficile à trouver, il faut s’adresser au bar, sorte de cagibi assez mal tenu, il faut téléphoner pour avoir quelqu’un qui vous reçoive, chambre à peu près correcte mais pour s’installer au bureau il faut en expulser d’abord un réfrigérateur, vide comme à peu près partout désormais, pas de baignoire. D’autre part, mais là l’hôtel n’est en rien responsable, rien ne marche sur mon ordinateur portable, qui comme d’habitude ne me reconnaît pas d’un voyage à l’autre et exige pour tout toute sorte de codes dont je n’ai pas le premier. Essayé de joindre Saint Quentin Verwaerde qui est le seul efficace en ces cas-là, mais en vain. Note ces Acta hors connexion afin de les recopier plus tard. 23:34:30. /////// Lecture par Pierre, sur le téléphone portable, de La Roche aux Mouettes, de Jules Sandeau, dont Bertrand Dellinger nous a porté récemment un bel exemplaire d’époque où j’ai lu deux ou trois phrases excellentes que je voulais mettre dans l’Anthologie générale mais c’est impossible, le texte n’est plus accessible. Éteint à minuit et demie.
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(affichage dans une nouvelle fenêtre)◎ créée le dimanche 7 juillet 2024, 17 h 37
modifiée le dimanche 7 juillet 2024, 22 h 53Samedi 6 juillet 2024. Bagnères-de-Luchon, hôtel Castel d’Alti, ch. 107. Mal dormi, réveillé vers quatre heures, longue insomnie, vaguement rendormi vers six heures et demie, levé à sept heures. Journal (les hôtels “quatre étoiles” aujourd’hui), mais je ne peux rien mettre en ligne. Déjeuner en bas à neuf heures avec Pierre, œufs brouillés, petites saucisses blanches, bacon, jambon, fromage en lamelles, céréales avec de la confiture de myrtilles “maison”. Journal, relecture. Temps couvert et pluvieux, grondements de tonnerre. Acta. 10:49:50 //////// Douche. Quitté l’hôtel vers onze heures et demie. Luchon, foule peu décorative et sonorisation générale — fuyons. Décidé de passer en Espagne plus ou moins repris par l’idée plus ou moins première de Roda de Isabena, un moment écartée par la difficulté, si l’on y couchait, de rentrer à temps pour voter. Col du Portillon, resdescendus sur le val d’Aran. Bossost, village assez ingrat mais belle église romane, dans laquelle nous ne pouvons entrer à cause d’un enterrement, abside incroyablement gâchée par un ajout contemporain particulièrement malencontreux, mais très beau porche nord d’un style romano-maya tout à fait original. Gagné Viella, bien laide, animation estivale encore pire qu’à Luchon (qui, elle, pourrait n’être pas laide si elle le voulait). Voulu voir le christ roman de l’église mais elle est fermée, bien qu’au syndicat d’initiative voisin on la dise devoir être ouverte et explique sa fermeture par la fureur du bedeau à voir les touristes s’y précipiter en temps de pluie, ni par dévotion ni par curiosité touristique, mais pour s’abriter. Envisageons de revenir après la pluie et allons voir l’église d’Escunhau, très jolie mais gâchée comme toutes les autres par le stationnement automobile, beau porche néanmoins, très primitif mais moins original qu’à Bossost. Poussé jusqu’à Salardu, très belle église encore, admirable christ roman dans le chœur, curieuses et assez heureuses peintures des seizième et dix-septième siècle dans le chœur et surtout le transept. Retournés à Viella, vu au passage dans le bon sens la très belle abside et l’amusant portail nord de l’église Saint-Étienne de Betren, l’église de Viella est encore fermée bien qu’il ne pleuve plus. Nous plaignons au syndicat d’initiative, qui n’en peut mais. Téléphonons au joli hôtel de Roda de Isabena, où nous avons séjourné en compagnie de Jeanne Lloan il y a dix ou quinze ans, mais on nous raccroche au nez ou bien la connexion est mauvaise. Décidons d’y aller quand même, jugeant que nous serons contents si nous y trouvons une chambre, et contents si nous n’en trouvons pas, puisque nous serons ainsi libérés du souci de rentrer à temps. Tunnel de Viella, passés en Aragon puis de nouveau en Catalogne puis de nouveau en Aragon. Bonansa, où nous cherchons en vain une église romane dont nous ne trouvons que le clocher, peu roman, et une plaza mayor, dont nous ne trouvons que la belle maison natale d’un théoricien politique ouvrier, dont malheureusement j’oublie le nom [Joaquin Maurin Julia]. Je tape dans l’œil d’un chien extrêmement sympathique qui a un peu l’air d’un hibou, fait un grand détour pour me rencontrer et insiste beaucoup, de la patte, quand je le caresse, pour que je n’arrête pas. Au-delà de Bonansa, dans un paysage assez effrayant dans les circonstances, plein de tunnels et de précipices, affrontons un formidable orage digne du journal de France 2, avec des grêlons de plus en plus gros qui nous effraient pour la carosserie de la voiture et pour le pare-brise, tandis que des cailloux, également de plus en plus gros, dévalent des pentes sur la route. Accalmie, découvrons de la route l’irrésistible église de Beranuy et y grimpons, et elle est seule entre les champs, sous de colossaux rochers, et bien qu’elle soit modeste au possible, et peu ornée, elle légitime à elle seule ce petit voyage tant elle inspire immédiatement l’amour. Poussé, donc, jusqu’au beau Roda de Isabena, garé la voiture sous le centre historique en souvenir d’affleurements automobiles très scénogènes de notre précédente visite, traversé la belle place de la cathédrale, avec son abside romane et son porche Renaissance, cru d’ailleurs pouvoir y entrer, mais si la première porte est ouverte, assez sadiquement, la seconde est fermée. Sonné au bel hôtel de notre précédent séjour, tout voisin, homme pas plus aimable que cela, l’hôtel est ouvert malgré qu’il y paraît, mais il n’a pas de chambre disponible. Bon, tant pis, nous aurons moins de chemin de retour à parcourir demain. Mais une deuxième attaque de trombes d’eau nous surprend avant que nous puissions regagner la voiture, et nous sommes trempés. Pierre a peur de réaffronter dans ces conditions le passage délicat en çà de Bonansa, et en effet nous y trouvons une grosse pierre au milieu de la route mais nous franchissons cet obstacle. Revision lointaine de l’adorable Sainte-Eulalie de Beranuy. Re-tunnel de Viella, re-Viella, tentation de Parador, mais il est bien laid, il s’y trouve un monde fou et il est nettement trop cher pour nous, même pour simple chambre avec vue sur le parking. Nous y renonçons sans regret car il ne nous inspirait guère envie. Retraversé Viella, en chemin vers un hôtel qui nous avait plus tôt plu en regard de la belle abside de Saint-Étienne de Betren, mais, miracle, la porte de l’église de Viella est ouverte, car il s’y tient une messe, et nous nous y précipitons tour à tour et y voyons avec succès, par chance assez loin de l’office lui-même, le beau christ roman, aussi spectaculaire, sinon plus, que celui de Salardu. Du coup, comme on dit à Luchon, nous n’avons plus tellement de raison de séjourner dans ces parages, tout de même assez ingrats par leur densité démographique, et rentrons en France par Saint-Béat, près de quoi j’avais envisagé d’acheter un château très difficile d’accès en 1992. Le bourg est dans un état de déréliction encore plus avancé s’il se peut que Montréjeau — les trois quarts des maisons y paraissent abandonnés ou fermés. Poussons jusqu’à Saint-Gaudens, où nous trouvons une chambre à l’hôtel du Commerce et une table au restaurant, où la chère, bien qu’un peu prétentieuse, est assez honnête, quoique le poulet du Gers y soit très inférieur à celui de M. Pierre, et que les morilles n’y aient sans doute pas vu les forêts depuis longtemps. Gambas avant, soufflé au grand marnier après, très bon (moi). Bon jurançon blanc (demi-bouteille), honnête gaillac. Voulu faire un tour en ville, mais il pleuviotte, et nous avons pris assez d’eau pour la journée. Acta, dictés à M. Pierre, 23:08:15. /////// Lecture par Pierre de La Roche aux Mouettes, mais m’endors vers minuit.
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(affichage dans une nouvelle fenêtre)◎ créée le dimanche 7 juillet 2024, 17 h 40
modifiée le lundi 8 juillet 2024, 12 h 22Dimanche 7 juillet 2024. Saint-Gaudens, hôtel du Commerce, ch. 202, dimanche 9 juillet 2024, huit heures moins vingt. Mauvaise nuit, longs démêlés avec les volets coulissants de la chambre, qui s’actionnent d’une touche difficile à trouver, voisine de la porte, et ne peuvent être qu’entièrement ouverts ou entièrement fermés, de sorte que nous nous sommes mis involontairement dans une obscurité totale, qui ne donne aucune idée de l’heure. Sommes obligés d’allumer. Impossible de se rendormir ensuite, longue et pénible insomnie. Trouvé enfin le sommeil vers six heures et demie, rêves curieusement politiques, mais locaux, me trouve en chemise à carreaux à une réception au Conseil général du Gers, prends ensuite un verre avec une jeune femme des services culturels intéressée par mes suggestions de correction architecturale de la ville (qui ne ressemble pas du tout à Auch). Au café, ne sachant que prendre (la demoiselle a demandé un jus d’orange), je commande “un Coca-Cola”, et le garçon prétend ne pas savoir ce que c’est et fait tourner toutes les têtes en se posant de plus en plus bruyamment la question, ce qui me réveille à sept heures et demie, épuisé. 07:56:00. /////// Petit déjeuner en bas, dans une salle très lumineuse et colorée. Bain. Quittons l’hôtel à dix heures et demie, en y laissant la voiture. Visite sommaire de Saint-Gaudens. Entrés dans la collégiale Saint-Pierre-et-Saint-Gaudens, mais c’est l’heure de la messe (curé noir trônant dans une cathèdre d’apparence épiscopale, assistant noir également). Été au musée voisin, défiguré par les banderoles et assez pauvre, quelques beaux vases du XIXe siècle, peinture du médiocre Jean-André Rixens mais deux portraits assez retentissants, par Eugène Faure, 1822-1878, d’un certain comte Élie de Comminges de Péguilhan, né à Saint-Lary-Boujean en 1831, mort à Paris en 1894, et de sa femme Mathilde-Félicie von der Borsch, qui auront beaucoup d’effets sur la suite de la journée. Monument aux trois maréchaux pyrénéens de la Grand Guerre, Joffre, Foch et Galliéni. Petit cloître reconstitué de la collégiale. Pu entrer dans l’assez belle (malgré des apparences extérieures peu flatteuses) collégiale, entre la messe et le baptême d’un enfant prénommé Thibaut, ou même Thibault, à ma grande approbation (j’espère que ce n'est pas T’ibo.) Marché jusqu’à la chapelle Saint-Jacques, Centre d’Art contemporain qui m’est très fidèle dans ses invitations depuis trente ans et plus, mais il est fermé. Buste moderne d’André Maginot. Beaucoup de maisons intéressantes, nombre d’entre elles défigurées, quelques-unes bien conservées ou restaurées. Retournés à l’hôtel du Commerce pour récupérer la voiture au garage, quitté Saint-Gaudens vers le nord aux environs d’une heure. Longue étape à Saint-Lary-Boujean, où naquit Élie de Comminges de Péguilhan, celui du portrait. Beau parc, où nous n’osons entrer. Rencontré un pauvre jeune chien vaguement doberman, mais gentil, et surtout à l’air très perdu, manifestement en manque et demande d’affection. Allons au cimetière, assez écarté, mais n’y trouvons pas les tombes des Comminges de Péguilhan. Retournons sur la petite place centrale, entre l’église et la mairie, très animée par les élections, où de nouvelles tentatives sur l’église et le château attirent l’attention d’une petite foule qui délègue vers nous un jeune homme, qui se révèle fils du maire et très érudit. Il nous assure que les tombes Comminges sont bien au cimetières où nous retournons et les trouvons grâce à ses indications — elles sont tout à fait modestes. Retournons une fois de plus sur la place du village où le jeune érudit avait proposé de nous faire ouvrir l’église mais il a semble-t-il oublié et nous n’insistons pas, car nous sommes un peu pressés. Le château aurait été démoli vers 1960, ce qu’on aperçoit sont les communs. Un homme de quatre-vingt-deux ans dit avoir assisté à la visite du dernier comte, Odon, mort en 2014 et enterré au cimetière, dont la voiture portait les armes de Comminges (!!!). Le pauvre chien est toujours là, de l’avis général il a été abandonné, Pierre craint que je ne m’attache à lui et ne veuille l’emmener, mais le village semble déterminé à prendre soin de lui (rien en moi ne me permet de comprendre qu’on puisse abandonner un chien). Le fils du maire me dit que mon visage lui est familier et me demande mon nom, qui Dieu merci ne lui dit rien. Quittons Saint-Lary-Boujean entourés de l‘estime générale (ou pas), et nous dirigeons vers Péguilhan, autre haut-lieu de la geste bizarre des néo-Comminges (je vois que la fille de notre Élie fut la maîtresse avant Colette d’Henry de Jouvenel et la mère de Renaud de Jouvenel des Ursins, journaliste longtemps para-communiste, ou même communiste). Assez grand château du XVIIIe siècle (?), manifestement habité. À la sortie de l’église, où sont des fresque du XXe siècle pas inintéressantes, nous croisons une dame qui ensuite se dirige vers lui et y entre familièrement. Revoyons dans Villefranche-d’Astarac la belle maison Louis-XIV qui m’a tapé dans l’œil à l’aller. Magnifique lumière sur Simorre, dont j’essaie de photographier d’abord l’église du boulevard sud, mais il y a peu de percées dans les maisons. Entretien avec un homme de mon âge, très aimable, aux yeux bleus, et sa femme, qui veille à leur beau jardin devant leur jolie maison : ils sont d’origine néerlandaise mais habitent là depuis vingt-cinq ans. Sur ma demande, il m‘indique le chemin qui permet de gagner de vastes prairies d’où l’on peut photographier l’église avec du recul (il y a tout de même une vilaine villa moderne en plein dans l’axe, et elle oblige à pointer vers le haut). Arrivons à Plieux vers cinq heures. Touchons terre à la maison et allons voter parmi les derniers, moi le cent-troisième sur cent-sept votants la semaine dernière, et pour ma part en faveur d’Alice Cendré, Rassemblement national. Décharge les nombreuses photographies du voyage. Pierre met en ligne grâce à son code les Acta en retard de ces jours derniers, et plus tard les entrées du journal, brutes, sans relecture de ma part, mais je pourrai les corriger par la suite. Entre-temps, selon son habitude, il est allé à la mairie assister au dépouillement et juge les résultats locaux « moins catastrophiques que la semaine dernière » : Rassemblement national 39, David Taupiac (“Ensemble, continuons de bâtir l‘avenir du Gers”), 70. Premières mises en ligne des photographies et autoportraits en retard, au centre de régulation du barrage de la Gimone à Lunax (Péguilhan) et belle maison de Villefranche-d’Astarac un peu plus tôt le vendredi 6 juillet 2024. Dîné aux nouvelles, et elles sont abondantes : nous nous attendions à un échec du Rassemblement national, mais pas si marqué : il arrive, en nombre de sièges, en troisième position, derrière le Nouveau Front populaire et “Ensemble”, la majorité présidentielle, qui tire à peu près son épingle du jeu. Abondant dîner de restes du déjeuner de l’avant-veille, saumon fumé en abondance, mélange grillé de quiche lorraine et galettes de pommes de terre, excellent sancerre, fromage de chèvre qui a très heureusement évolué en quarante-huit heures ou plutôt cinquante-cinq, figues chaudes avec de la glace au rhum et aux raisins. Débat post-électoral sur France 2 puis un peu sur C-News, cale pour ma part à une interminable allocution de François Hollande, plus flan que jamais. Remonte vers dix heures. Le Jour ni l’Heure, suite, autoportrait à Sainte-Eulalie de Beranuy le samedi 7 juillet, puis l’église elle-même, de loin. Couché à onze heures et demie.
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(affichage dans une nouvelle fenêtre)◎ créée le lundi 8 juillet 2024, 12 h 35
modifiée le mardi 9 juillet 2024, 10 h 19Lundi 8 juillet 2024. Semaine 28, Saint Thibaut — 191/176. Plieux. Très mal dormi encore, interminable insomnie, entre trois et six heures à peu près, levé à sept heures et quart, peu vaillant. Le Jour ni l’Heure, autoportrait de la veille dans la salle des petits-déjeuners de l’hôtel du Commerce de Saint-Gaudens, et église de Simorre vue des prairies au sud du village. Maintenant nous sommes livrés pour l’éternité à nous-mêmes (Breton). Acta, très longuement. 12:32:13 /////// Le Jour ni l’Heure, trois autres photographies de l’église Sainte-Eulalie de Beranuy, en Aragon, samedi 6 juillet 2024. 50. 50. 12.12. 100. 25. 25. 25. 25. Denis Gaultier, La Rhétorique des Dieux, 1652. Bain. Lecture par Pierre de Jacques Dewitte, La Texture des choses. Journal (les élections). Rharcèlement. The Great Replacement, 14. “Speech before the XVIIth Chamber”. Dîner aux nouvelles, forte salade verte aux lardons, frittons et divers fromages. Poire à la vapeur et un biscuit. Vu un peu de Men, Women and Children, 2014, de Jason Reitman, jusqu’à la première coupure publicitaire, sur la chaîne Paramount (trois chaînes que nous regardions beaucoup ont tout soudain disparu de notre “bouquet”), et beaucoup de L’École buissonnière, 2017, de Nicolas Vanier, d’après son roman, avec François Cluzet, François Berléand, Jean Scandel. The Great Replacement, 14. Speech before the XVIIth Chamber. Couché à une heure.
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(affichage dans une nouvelle fenêtre)◎ créée le mardi 9 juillet 2024, 10 h 42
modifiée le mercredi 10 juillet 2024, 10 h 06Mardi 9 juillet 2024. Semaine 28, Sainte Amandine — 191/175. Plieux. Bien dormi. Levé à sept heures vingt. Le Jour ni l’Heure, cathédrale de Roda de Isabena le samedi 6 juillet 2024, et autoportrait de la nuit, correct. Qui m’aima jamais ? Le m’entête (Lafforgue). Acta. 10:41:54 /////// Journal (le renversement de la demande). Le Jour ni l’Heure : trois photographies du samedi 6 juillet dans le Val d’Aran : Christ roman de Salardu, Christ roman de Vielha, vue de l’église romane Saint-André de Salardu. 50. 50. 12. 12. 100. 25. 25. 25. 25. Premier concerto de violon de Szymanowsky (dans la série de bis pour l’été, les favoris parmi les favoris). Bain. Lecture par Pierre de Jacques Dewitte, La Texture des choses, contre l’indifférenciation (fini le livre sur l’admirable postface de Fabrice Hadjadj, “En signe de reconnaissance”). Correspondance avec Pierre, écrit à Quentin Verwaerde et à M. Matthieu Basselier. LESM. The Great Replacement, fini 14, Speech before the XVIIth Chamber. Dîné aux nouvelles, petits légumes et champigons, jambon d‘Intermarché, pas bon, fini les fromages divers du déjeuner de vendredi, château bouscassé, poire à la vapeur abec deux biscuits et un carré de chocolat — bref, encore trop mangé. Vu un documentaire sur la bataille des Thermopyles, malgré les insupportables images de synthèse, mais pas mal dormi. Marché ensuite avec Pierre jusqu’au banc de Bismarck. The Great Replacement, fini 14, passé à 15. The Grenelle Speech. Couché peu après minuit.
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(affichage dans une nouvelle fenêtre)◎ créée le mercredi 10 juillet 2024, 10 h 19
modifiée le jeudi 11 juillet 2024, 12 h 55Mercredi 10 juillet 2024. Semaine 28, Saint Ulrich — 192/174. Plieux. Pas trop mal dormi. Levé à sept heures. Le Jour ni l’Heure, autoportrait de la nuit et autoportrait dans un miroir de croisement, Saint-Gaudens, rue Victor-Hugo, dimanche 7 juillet 2024. Comptes : Dernière connexion le 05/07/2024 à 09h37 /// Bonjour M. CAMUS /// Avoirs 3.721,29 € /// Crédits -20.572,66 € /// 09/07 VIREMENT DE CAISSE D ASSURANCE RETRAITE ET DE LA SANTE DU TRAVAIL MOTIF: ASSURANCE RETRAITE - REF : 12115777 CAMUS 0624 +1 107,32 € /// 09/07 PRELEVEMENT AXA DU 09/07/24 - EMETTEUR : FR14ZZZ391832 MDT - MOTIF : I0000783421460-AXA 60N89730M070724 - REF : I0000783421460 LIB −209,28 € /// 08/07 PRELEVEMENT ORANGE SA DU 08/07/24 - EMETTEUR : FR18ZZZ002305 MDT - MOTIF : VOTRE ABONNEMENT FIBRE (FACTURE: XXXXX6854E6) - P - REF : 5C718T685 C718T6854E631E LIB −63,60 € /// 05/07 VIREMENT DE AXA FRANCE VIE MOTIF: FRAIS DE SOINS : SG 0947 - REF : I000013678732 +555,88 € (opération de la lésion à la main droite — ils sont forts, à Axa… )/// 05/07 PRELEVEMENT BNP PARIBAS CARDIF DU 05/07/24 - EMETTEUR : FR28ZZZ110086 MDT - MOTIF : WY0201015610350343900507240T1 - REF : WY0201015610350343900507240T1080935 LIB −28,75 € /// Qu’aurai-je aimé ? L’écume de la mer / Au-dessus de Trieste… /// Acta. 10:18:51 /////// Journal (harcèlement et sabotages). Le Jour ni l’Heure, quatre vues prises des fenêtres aux quatre points cardinaux, jeudi 4 juillet 2024. 50. 50. 12. 12. 100. 25. 25. 25. 25. Brahms, quintette pour clarinette et quatuor à cordes en si mineur op. 115 [bis de l’été, grands favoris]. Bain, Gibbons, The Decline and Fall of the Roman Empire, deuxième partie, début du vol. IV, le cénobitisme au Ve siècle. Écrit à Jacques Dewitte. Dîné aux nouvelles, lentilles et légumes de saison divers, poire à la vapeur et demi-biscuit. Revu avec beaucoup d’intérêt Agora, le film sur Hypatie, 2009, d’Alejandro Amenabar, avec Rachel Weisz, Max Minghella, Michael Londsdale, Oscar Isaac. Promenade nocturne avec Pierre, léger incident en chemin avec deux chiens dont l’un au moins devient très agressif. X. Couché à une heure.
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(affichage dans une nouvelle fenêtre)◎ créée le jeudi 11 juillet 2024, 14 h 06
modifiée le vendredi 12 juillet 2024, 18 h 01Jeudi 11 juillet 2024. Semaine 28, Saint Ulrich — 192/174. Plieux. Peu dormi, réveillé à cinq heures, rendormi à sept heures et demie, levé à huit heures vingt, d’où grand retard général. Autoportrait de la nuit, sur un escabeau de la bibliothèque, et portrait de Pierre dormant ou écoutant les yeux fermés l’op. 115 dans le fauteuil de la grande embrasure, la veille. Je vous écris d’un pays autrefois clair (Michaux). X., très activement et sottement. Comptes : Dernière connexion le 10/07/2024 à 13h33 /// Bonjour M. CAMUS /// Avoirs 2.603,52 € /// Crédits -19.497,06 € /// Solde au 10 juillet 2024 2 564,12 € /// À venir -618,42 € | Prévisionnel 1 945,70 /// 10/07 ECHEANCE PRET 01038 60311711 −1 117,77 € /////// Le Jour ni l’Heure : église de Bossost, samedi 6 juillet 2024 ; « Arrêtez le massacre ! », absidiole récemment ajoutée à l’église de Bossost, même jour ; “Connaissez-vous le style romano-aztèque ?”, tympan et linteau de l’église de l’Assomption de Bossost. 50. 50. 12. 12. 100. 25. 25. 25. 25. Sir Arnold Bax, Into the Twilight, 1909, puis 6e symphonie, 1933. Bain, lecture par Pierre de Gibbon, The Decline & Fall of the Roman empire, vol. 4, déviation sado-masochiste du cénobitisme au Ve siècle, pages hautement voltairiennes et anti-catholiques. Journal (que les choses sont de moins en moins les choses, ex. Tour de France, parcours de la flamme olympique). Atelier, brièvement, toujours les démêlés avec Personnage dans un paysage IV (mais c’est peut-être I), difficultés avec le ciel, il faudrait un peintre. Dîner aux nouvelles, calamars panés et légumes divers, riz. Poire et pêche à la vapeur. Vu quatre épisodes, pas un de moins, d’une série anglaise assez nunuche mais distrayante et qui se déroule dans de jolis décors, à Corfou, The Durrells, 2016, Simon Nye et Steve Barron, avec Josh O’Connor. Promenade avec Pierre sur le plateau, été au banc de Bismarck. Journal, relecture et mise en ligne. Couché à deux heures et demie.
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(affichage dans une nouvelle fenêtre)◎ créée le vendredi 12 juillet 2024, 18 h 01
modifiée le samedi 13 juillet 2024, 11 h 57Vendredi 12 juillet 2024. Semaine 28, Saint Olivier — 194 / 172. Plieux. Levés à huit heures et demie, directement pour le petit déjeuner. Le Jour ni l’Heure, autoportrait de la nuit et l’abside de l’église Saint-Étienne de Betren, Val d’Aran, samedi 6 juillet 2024. Regrettez-vous le temps où le ciel sur la terre (Musset, Rolla). Matinée et même journée de très vives controverses sur X, finalement assez heureuses. Un journaliste dont j’oublie le nom commence par m’accuser très expressément, après tant de ses pairs, du massacre de Christchurch, mais fait machine arrière et s’excuse très loyalement lorsque confronté à l’arrêt de la Cour de Justice de la République (peut-être a-t-il aussi eu peur d’un nouveau procès). À peine cette première crise est-elle apaisée, il en éclate une autre, cette fois avec un rabbin, Émile Ackermann, qui s’en prend, lui, à la “théorie du grand remplacement”, raciste (passe encore), antisémite, et complotiste. Longs ferraillages très animés dans lesquels j’éprouve la vive satisfaction d’être assez largement soutenu, et notamment par des juifs, dont un certain “Yeshiva Bo’her” — le rabbin Ackermann fait plus ou moins machine arrière, en envisageant de me désincriminer, moi, au profit de “l’extrême-droite complotiste antisémite” sur le mode “si ce n’est toi, c’est donc ton frère”. Le Jour ni l’Heure au milieu de tout ça, de l’autre main : belle maison XVe-XIXe s. à Salardu, Val d’Aran ; autre belle maison, fortifiée, XVe s., sur la “Plaza Mayor” de Bonansa, Aragon ; et autre vue de ma chouchou, Sainte-Eulalie de Beranuy, cette fois de face, même jour 6 juillet 2024. Comptes : Dernière connexion le 11/07/2024 à 13h57 /// Bonjour M. CAMUS /// Avoirs 2.603,52 € /// Crédits -19.497,06 € /// 2 564,12 € /// À venir -618,42 € /// Prévisionnel 1 945,70 € /// Aucun mouvement. Acta, dictés à Pierre, ce qui va trois fois plus vite, car il tape comme un turbo et fait beaucoup moins de fautes d’orthographe que moi. 18:00:43 /////// Journal (copié une page de Steppenwolf). Promenade avec Pierre sur le plateau, été au bout du chemin de l’église, revenus par la D. 953 et la rue du Faubourg. Dîné aux nouvelles, saumon fumé et raviolis aux cèpes, poires à la vapeur. Vu un peu de Les Uns et les Autres, 1981, de Lelouch, mais on sent vite que ça va très mal tourner et je remonte relativement tôt, pouvant de moins en moins supporter les désastres, le malheur, les accouchements (The Durrells), les tortures et les opérations. Qu’ai-je bien pu faire. Le kéké sur X ? Je le crains. Pourtant saint Quentin de Lhomme s’est donné la peine, avis aux saboteurs, d‘établir sur […] une version de travail de La Destruction des Européens d’Europe, pour l’édition révisée et la traduction. Lu tout de même À quoi rêvent les jeunes filles, avec le même enchantement qu’en 1954, dans la cuisine des Garnaudes. Couché vers une heure.
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(affichage dans une nouvelle fenêtre)◎ créée le samedi 13 juillet 2024, 12 h 25
modifiée le dimanche 14 juillet 2024, 15 h 27Vers le samedi 13 juillet 2024. Semaine 28, Saints Henri et Joël (j’ai connu une époque où tout le monde s’appelait Joël — ce fut une période bien pénible ; Dieu merci, ils ne paraissent pas avoir survécu) — 195/171. Plieux. Assez bien dormi, levé à sept heures avec Pierrounet-le-Rebouteux. Déjeuner avec lui dans la salle des Pierres, sans Bach et sans Finkielkraut, mais avec des délices à la poire de l’ex-Pied de la Tour, qui compensent. Le Jour ni l’Heure, autoportrait de la nuit, pas mal, et maisons des Roses, sur la Plaza Mayor, où vécut Saint Quentin de Lhomme, la veille. Passé la matinée à faire stupidement le pitre, au lieu de travailler. Comptes : Bonjour M. CAMUS /// Avoirs 2.603,52 € /// Dernière connexion le 12/07/2024 à 17h56 /// Crédits -19.497,06 /// Solde au 12 juillet 2024 2 564,12 € /// À venir -618,42 € | Prévisionnel 1 945,70 € /// Aucun mouvement. Acta. 12:23:02 /////// Le Jour ni l’Heure, portrait d’Élie comte de Comminges de Péguilhan (1832-1894), par Eugène Faure, c. 1875, musée de Saint-Gaudens ; portrait jumeau de sa femme née Mathilde Félicie Borch (1839-1922) ; tombe dudit comte à Saint-Lary-Boujean, le tout le dimanche 7 juillet 2024 au matin. 50. 50. 12. 12. 100. 25. 25. 25. 25. Sonate en si mineur de Liszt, 1853, avec un enthousiasme constant. Bain. Lecture par Pierre de Gibbon, The Decline and Fall of the Roman Empire, vol. 4, ch. 1, toujours le cénobitisme au Ve siècle. Journal, lettre de M. X et commentaire, disons sur la “science”. Promenade avec Pierre sur le plateau, été au-delà du rang des chênes. Dîner aux nouvelles, deux cordons bleus, deux (petites) poires à la vapeur. Atelier, Personnage dans un paysage IV (ou I ?), encore modifié le ciel et vais sans doute m’arrêter là. Lecture par Pierre, fini le livre de Baptiste Rappin, Anachronismes. Éléments pour une philosophie de l’intempestivité, puis Musset, À quoi rêvent les jeunes filles, avec beaucoup de plaisir et d’amusement. Journal, relecture et mise en ligne. Couché peu après minuit.
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(affichage dans une nouvelle fenêtre)◎ créée le dimanche 14 juillet 2024, 15 h 42
modifiée le lundi 15 juillet 2024, 10 h 21Dimanche 14 juillet 2024. Semaine 28, Fête nationale, saint Bonaventure —196/170. Plieux. Bien dormi, levés à huit heures et demie. Magnifique matin, extraordinairement lumineux et profond. Déjeuner dans la salle des pierres avec Pierre, flans de la cathédrale, très inférieurs à ses délices, framboises, agréable émission sur Martha Argerich (Bach est en vacances [Non, erreur,c’est seulement qu‘il était plus tard}). Le Jour ni l’Heure, autoportrait de la nuit, et roses sur le bureau la veille. X, très activement et avec un certain amusement, jusqu’à un attentat contre Donald Trump, très élégamment déploré par Sandrine Rousseau, à ma grande approbation. Bain. Déjeuner dominical coutumier, poulet rôti, etc. Madiran château Bouscassé 2018 (Alain Brumont), saint-félicien du feu de Dieu, glace au rhum et aux raisins avec de la brioche grillée entée de confitures aux cerises noires. Café dans l’atelier, petites retouches encore au Personnage dans un paysage, puis allongé les pieds de la table dans La Promenade au phare. Lecture par Pierre de Terre lucide, entretien entre Luc-Olivier d’Algange et Philippe Barthelet. Acta avec Pierre. 15:42:38 //////// Journal avec Pierre (de l’expertise comme aveuglement). Passé tout le reste de l’après-midi à dicter à Pierre les réponses pour un long interview destiné à The European Conservative — achevé le brouillon(15.000 signes). Non-diner aux nouvelles, poire et pêche à la vapeur. Vu un peu d’un film de Claude Lelouch, Roman de gare, 2007, puis marché avec Pierre sur le plateau, chemin de La Rouquette, allée Alfred-de-Dreux, rentré par le bout des champs. The Great Replacement, 14., je crois, “The Grenelle Speech”. Couché peu après minuit.
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(affichage dans une nouvelle fenêtre)◎ créée le lundi 15 juillet 2024, 10 h 38
modifiée le mardi 16 juillet 2024, 9 h 58Lundi 15 juillet 2024. Semaine 29, Saint Donald — 197/169. Plieux. Mal dormi, longues insomnies, Dieu sait pourquoi (pas trop mangé, à peine dîner, pas de souci particulier malgré les sabotages, rien de nouveau sur ce front-là, sinon la récupération très positive, par saint Quentin de Lhomme, de La Destruction (mais pas trouvé le temps d’y travailler)). Levé à huit heures. Beau matin, mais moins éclatant que celui de la veille. Haydn, quatuor des Quintes. Le Jour ni l’Heure, autoportrait de la nuit, pas mal, et Intérieur à Plieux avec un personnage, la salle des Pierres avec Pierre, involontairement de la part des deux parties, la veille. Ah Dieu ! que la guerre est jolie… Pénible bouffée de chaleur, grand dérèglement climatique interne. Acta. 10:36:45 /////// Journal (incapacités techniques, effondrement). Le Jour ni l’Heure, trois photographies de l’église Saint-Pierre d’Escunhau, dans le val d’Aran, samedi 6 juillet 2024 : portail nord, flanc nord, Christ très sommaire au tympan et au linteau du portail nord. 50. 50. 12. 12. 100. 25. 25.25. 25. Janacek, premier quatuor à cordes, “La Sonate à Kreutzer", 1923. Bain. Lecture par Pierre de Gibbon, The Decline and Fall of the Roman Empire, vol. IV, chap. I, Siméon le Stylite et autres excentricités. Relu et corrigé trois fois l’entretien pour The European Conservative, et l’ai envoyé à Mr Betty, après relecture par Pierre. Correspondance avec Pierre, écrit à Mr Betty, donc, ainsi qu‘à Mr Miller, de la Salisbury Review, auquel envoyé également l‘entretien, à titre informatif, pour le nôtre, à venir. Atelier, ajustements divers, bords, effacement de taches, La Promenade au phare, Vaisseaux brûlés, Personnage dans un paysage. Dîné de restes (très abondants), poulet froid, pommes de terres, ananas, saint-félicien, glace au rhum et aux raisins avec de la brioche grillée et de la confiture aux cerises noires. Vu Un éléphant ça trompe énormément, d’Yves Robert, 1976, avec Jean Rochefort, Victor Lanoux, Anny Duperey, Marthe Villalonga, Guy Bedos, Claude Brasseur, etc. Promenade avec Pierre sur le plateau, été jusqu’au banc de Bismarck. The Great Replacement, 16, “Pegida my love”, entièrement, mais c’est très court. Couché à minuit et demi.
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(affichage dans une nouvelle fenêtre)◎ créée le mardi 16 juillet 2024, 10 h 15
modifiée le mercredi 17 juillet 2024, 9 h 44Mardi 16 juillet 2024. Semaine 29, Notre-Dame du Mont Carmel — 198/168. Plieux. Levé à sept heures. temps gris. Le Jour ni l’Heure, autoportrait de la nuit, correct, et La Promenade au phare, couverte 60x60, état de la veille (allongé les jambes), dét. Céline fait les vitres. Acta. 10:15:17 /////// Journal (le cloaque). Le Jour ni l’Heure : trois photographies prises à Betren, dans le val d’Aran, le samedi 6 juillet 2024 : “Qu’est-ce que la haine ?” (camionnette commerciale au pied de la belle abside de l’église Sant Esteue, deux heures durant) ; La Vie comme à Betren, belle et longue maison rouge sur une place, devant le porche baroque du cimetière ; détail du portail gothique de la même église Saint-Étienne, figure très stylisée d’un homme le cul en l’air, pudiquement présentée par moi comme un “acrobate” mais qui doit représenter plutôt un sodomite (on devient idiot face au cloaque et au harcèlement; même problème avec un quatrain de Toulet, la veille, mais c'est passé). 50. 50. 12. 12. 100. 25. 25. 25. 25. Sir Ralph Vaughan Williams, The Lark Ascending. Bain, lecture par Pierre de Gibbon, The Decline and Fall of the Roman Empire, vol. IV, chap. I, toujours les excès du cénobitisme, c’est un peu longuet (la légende noire anticléricale ressemble fort à celle d’aujourd’hui). Écrit à Baptiste Rappin. Repris au début la lecture-correction de La Destruction des Européens d’Europe, que Quentin Verwaerde a transporté sur un autre fichier, pas encore attaqué. Promenade avec Pierre et Baloo sur le plateau, chemin de la Rouquette. Dîné aux nouvelles, lentilles et légumes divers, poire et pêche à la vapeur. Vu deux parties d’un long documentaire en trois parties sur la guerre de 1870, la première inspirée du journal de la fiancée puis brièvement épouse d’Henri Regnault, une demoiselle Bretton (?), la deuxième de celui du correspondant du Times du côté prussien. X, puis The Great Replacement, 17 (?), Speech of Appeal (on peut dire que j’ai l’art de mettre toutes les malchances de mon côté…). Arrêté de travailler à minuit, couché donc vers minuit et quart.
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(affichage dans une nouvelle fenêtre)◎ créée le mercredi 17 juillet 2024, 10 h 08
modifiée le jeudi 18 juillet 2024, 10 h 04Mercredi 17 juillet 2024. Semaine 29, Sainte Charlotte — 199/167. Plieux. Levé à sept heures, avec une vie douleur en haut du cou, ou en bas du crâne, à droite, longuement ressentie il y a deux ou trois ans et qui avait passé. Moment d‘abattement, d’autant que la situation webmatique, du fait des sabotages, n’est pas brillante. Le Jour ni l’Heure, autoportrait de la nuit et roses trémières au jardin Cabestaing, la veille au soir. Dehors la nuit est gouvernée. Comptes : Dernière connexion le 13/07/2024 à 12h19 /// Bonjour M. CAMUS /// Avoirs 2.603,52 € /// Crédits -19.497,06 € /// Solde au 16 juillet 2024 2 564,12 € /// À venir -618,42 € | Prévisionnel 1 945,70 € /// Aucun mouvement. Acta. 10:08:12 /////// Journal (jérémiades rituelles). Le Jour ni l’Heure, trois photographies prises à l’église Saint-André de Salardu le samedi 6 juillet 2024 : autre vue du flanc méridional, sans le porche, en noir et blanc ; peintures murales fin XVIe et début XVIIe de la croisée du transept ; détail d’icelles, trois personnages XVIIe attablés devant une volaille symbolique, religieuse en adoration devant cette scène, interprétation difficile (histoire d‘Abraham ?), trait étonnamment moderne (ou élémentaire, mais c’est souvent la même chose). 50. 50. 12. 12. 100. 25. 25. 25. 25, malgré la douleur à la nuque et à l’épaule droite, en espérant que du mouvement la fera passer, mais ce n’est nullement le cas. Nouvel épisode de harcèlement, qui finit par des excuses (ou des craintes du gendarme) face aux actes judiciaires produits (grâce au vaillant Qiou, parce que moi je suis incapable de trouver quoi que ce soit au bon moment). Message de F., qui rend un peu d‘espoir quant au site. Dicté à P. une réponse à F.. LESM. La Destruction des Européens d’Europe, relecture sur le nouveau fichier ouvert par QV. Promenade préprandiale malgré la chaleur, en espérant qu’elle fera du bien à la nuque, mais va voir s’il pleut. Pierre mène un combat acharné contre la pyrale du buis. Dîné aux nouvelles, énormes pâtes en forme de coques, enrichies d’une sorte de sauce bolognaise de confection domestique, je crois, puis poire et pèche à la vapeur. Vu One Hour with You, Une heure près de toi, 1932, bien médiocre bluette de Lubitsch avec Maurice Chevalier, Jeannette MacDonald, Geneviève Tobin, Roland Young, entrecoupée de quelques scènes de Mary and George (Buckingham), parties d‘un ou deux épisodes que je croyais avoir ratés, mais non, j’avais dû dormir, et puis le nombre de fucking n’est pas tolérable (est-ce qu‘on disait fucking au XVIIe siècle ?). The Great Replacement, 17. Speech of Appeal. Couché à minuit et quart.
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(affichage dans une nouvelle fenêtre)◎ créée le jeudi 18 juillet 2024, 10 h 33
modifiée le vendredi 19 juillet 2024, 16 h 31Jeudi 18 juillet 2024. Semaine 29, Saint Frédéric — 200/166. Plieux. Nuit très pénible, “torticolis“ (?), douleur au moindre mouvement, toutes les positions font mal et en changer encore plus, plusieurs heures d’insomnie et pour couronner le tout deux épisodes heureusement brefs, mais on ne sait plus où donner du hurlement, la Providence abuse, de crampes au mollet. Endormi à six heures, levé à sept, à la petite cuillère. P. préconise le remplacement du Doliprane, en l’occurrence inefficace, par du Ketum, qui en effet accomplit mieux sa mission une ou deux heures durant mais la douleur revient et le Professeur Céline, qui est la seule dans la maison à s’y connaître un peu, dit qu’il ne faut pas dépasser deux comprimés par jour (en plus c’est en train de passer à gauche). Le Jour ni l’Heure, autoportrait de la nuit, et jardin Cabestaing la veille. Comptes : Dernière connexion le 17/07/2024 à 10h02 /// Bonjour M. CAMUS /// Avoirs 2.653,52 € /// Crédits -19.497,06 € /// Solde au 17 juillet 2024 2 564,12 € /// À venir -1 119,63 € | Prévisionnel 1 444,49 € /// Aucun mouvement. Acta. 10:32:30 /////// Journal (Wokipédia). Le Jour ni l’Heure : trois photographies prises le dimanche 7 juillet 2024 à Péguilhan — le château de Villeneuve ; Vierge à l’Enfant (1951) de Jacques Fauché, dans l’église de la Nativité-de-la-Vierge-Marie ; superbes fonts baptismaux, cuve romano-gothique montée sur un cippe funéraire gallo-romain, ibid. Pas de gymnastique, trop mal aux épaules et au cou, Céline, toujours très optimiste et encourageante, dit que ça dure huit ou dix jours, et quelquefois toute une vie. Pas de musique non plus. Néanmoins le Ketum paraît plus efficace (en l’occurrence) que le Doliprane. Bain. Lecture par Pierre de Gibbon, persécution des catholiques par les ariens dans l’Afrique vandale. Dormi un peu. Correspondance avec Pierre, écrit à David Sexton. Tél. de saint Quentin de Lhomme, longue conversation avec lui, très constructive, ou au moins très anti-déconstructive (virtuellement). Dîner aux nouvelles, petites quiches Mazzonetto, restes de grosses pâtes en coquille de naissance de Vénus, légumes divers, salade verte, poire à la vapeur. Nous sommes tapés encore quatre épisodes de Les Durrell (une famille anglaise à Corfou, et cette fois-ci un peu à Londres), on ne peut pas dire que ce soit du grand art, mais je suis public captif, peut-être à cause de la jolie maison, un peu comme, enfant, de la série des Jalna. Promenade avec Pierre sur le plateau, marché jusqu’à l’île des Pingouins, offerts en spectacle aux constellations. Échanges érudits avec Pierre Michon quant à l’interprétation de la scène étrange des peintures murales de Salardu — penchons pour l’épisode des chênes de Mambré, que j’écris bêtement Membré mais; avec sa politesse coutumière, il fait semblant de ne pas s’en apercevoir. Couché à deux heures.
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(affichage dans une nouvelle fenêtre)◎ créée le vendredi 19 juillet 2024, 16 h 22
modifiée le samedi 20 juillet 2024, 10 h 47Vendredi 19 juillet 2024. Semaine 29, Saint Arsène — 201/165. Plieux. Pas trop mal dormi, levé à huit heures, la douleur est encore là, mais très atténuée. Le Jour ni l’Heure, autoportrait de la nuit, et photographie prise du fauteuil habituel de P. pendant la dictée de la lettre à Sexton, Daum, roses et miroir, le tout à contre-jour, pas mal. Plus un n’existe des endroits où, jadis, nous songions (Olivier Causte). X. Autre longue conversation téléphonique avec Verwaerde, précieux établissement par lui de fichiers de remplacement provisoires pour les fichiers inatteignables, Fragments pour une anthologie poétique, Anthologie générale, et même, éventuellement, Dictionnaire des délicatesses. Très réconforté par ces succès dans la guerre perpétuelle, et d’ailleurs le torticolis, qui gêne un peu dans les batailles, semble s’estomper. Le Jour ni l’Heure, trois photographies prises à Saint-Gaudens le dimanche 7 juillet 2024 au matin : cloître romano-gothique reconstitué, avec nombre de chapiteaux authentiques, en 1989 ; hauteurs latérales intérieures de la collégiale romane assez bien conservée ; détails d’une tapisserie peinte (?) offerte au curé en 1997 par Mme Enza Rivière, née en 1930 en Calabre. X de l’autre main. Comptes : Dernière connexion le 18/07/2024 à 10h28 /// Bonjour M. CAMUS /// Avoirs 2.653,52 € /// Crédits -19.497,06 € /// Solde au 18 juillet 2024 /// 2 564,12 € /// À venir -1 119,63 € /// Prévisionnel 1 444,49 € /// Aucun mouvement. Acta. 16:21:14 /////// Journal (s‘élever en soi-même). Bain, lecture par Pierre de Gibbon, The Decline and Falll of the Roman Empire, vol. IV, chap. I, la fin de l’arianisme dans l’Espagne wisigothe. Été avec Pierre au Prieuré (Simone Aeberhard me fait remarquer que je suis seul à appeler cet endroit “Le Prieuré”, nom qui lui avait été donné sans le moindre fondement historique par un propriétaire de la fin du siècle dernier, M. Englebert, qui fut un moment le mien, de propriétaire, quand j’habitais le pigeonnier) pour le vernissage de l’exposition des peintres de la Marine qui donnent un stage à Plieux (Christoff Debusschere est logé chez Mme L., en vacances avec son chien, de sorte que des siestes sont à nouveau possibles). Photographie là-bas quelques-unes des toiles et gravures, mais me heurte souvent aux reflets. Grand monde. Allocutions sur la première terrasse du jardin, les autres sont fermées, la garden-party se prolongera latéralement, sur le green voisin de la maisos Aeberhard, d’ailleurs tout a un air joliment anglais, n‘était l’évolution des toilettes on pourrait se croire dans la série des Lucia, après-midi de cricket à Rye. Échangé quelques mots avec Patrick de Montal mais Victoire de Montesquiou abrège suivant l’usage, d’ailleurs nous ne trouvons rien à nous dire. Parlé avec Mme le maire. Mgr l’archevêque d’Auch s’est déjà retiré quand on l’invite à prendre la parole, ce dont informe la compagnie, un peu comiquement, une petite dame blonde sémillante, manifestement dans les papiers de l’archidiocèse. Un homme qui me “reconnaît” plus ou moins (“Vous êtes écrivain, c’est ça ?“) m’explique que la lecture du Camp des Saints et de Soumission a changé sa vie, ou du moins sa vision des choses. Un autre me demande si tous ces tableaux que je photographie ne vont pas me donner envie de me mettre à peindre. Pierre trouve que c’est tout à fait le bal de la princesse de Guermantes, et en effet tout le monde a un peu de mal à se reconnaître, et vive-versa, no doubt. Buffet champêtre, excellents vins, bu un verre de rosé et deux verres de vin blanc, charcuterie, petits canapés, saucisse blanche, cœurs de canard. Nous nous asseyons contre une haie avec Mme Cabestaing, orchestre et chanteur Adi-Jazz, venu des Pyrénées, chante en gascon sur des airs de jazz, conversation avec Mme Cabestaing sur les considérables différences de patois d’un village à l‘autre — elle ne comprend que des lambeaux de ce qui est chanté. Nous retirons vers neuf heures et demie. L’homme du Camp des Saints , comme nous partons, voudrait une “discussion” avec moi, mais Dieu merci je tombe de fatigue. Autoportraits dans la cour (de la maison). Travail aux Fragments d’anthologie, sur le nouveau fichier de sauvetage ouvert pour moi par Verwaerde. Commencé à relever les fragments de la période récente (depuis le dernier sabotage), en remontant dans ma page X, mais c’est un fastidieux labeur. Quant aux fragments les plus anciens, ils semblent bel et bien perdus. Couché à une heure, pas trop vaillant, d’autant que la douleur au cou et à l’épaule, que je croyais m’avoir quitté, est revenue (j‘ai remarqué au Prieuré et sur le Inch, que je ne pouvais absolument plus tourner la tête, ce qui complique les rapports sociaux, qui n’ont jamais été mon fort anyway).
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(affichage dans une nouvelle fenêtre)◎ créée le samedi 20 juillet 2024, 10 h 36
modifiée le dimanche 21 juillet 2024, 16 h 40Samedi 20 juillet 2024. Semaine 29, Sainte Marina — 202/164. Plieux. Mal dormi, très longue insomnie centrale, trouvé le sommeil vers six heures, réveillé et levé à sept. Le Jour ni l’Heure, autoportrait de la veille, dans la cour, au retour du Prieuré, et jardins dudit Prieuré, la veille également. De quoi sont-ils joyeux ? D’un exploit. Cette nuit… Déjeuner dans la salle des Pierres avec Pierre, jus de poire, café, délice de la cathédrale, framboises, raisins secs. Pierre décroche et remplace un tableau de la série Dover Beach (Oh, love, let us be true to one another…) qui doit aller cette après-midi chez l’encadreur. Acta. 10:29:28 /////// Journal — Vioulac et le grand remplacement. Le Jour ni l’Heure — trois photographies prises la veille au vernissage de Plieux’Arts : Bertrand de Miollis, visite heureuse à Plieux, lino-gravure ; l’assistance dans le jardin du prieuré avec, au premier plan à droite, les Montal ; Christoff Debusschere, Le Bouquet de Marie. Journal, relecture et mise en ligne. Bain, été avec Pierre à Agen, par une grande chaleur, porter deux nouveaux tableaux à l’encadreur et en retirer trois de son atelier, deux couvertes 60x60, l’autoportrait, malade, dit “à la cuvette jaune”, Rangueil 2020, et un YHWH noir, rouge et brun, ca. 2012, et encore un petit Pétré de Marcheschi (980 euros). Rentrés vers six heures et demie. X, recherche des entrées perdues de “Fragments d’anthologie poétique”. Dîner aux nouvelles, deux cordons bleus, petits légumes, salade verte, poire à la vapeur. Vu un invraisemblable documentaire de la chaîne MuseumTV sur Holkham Hall, dans le Norfolk, texte sans doute traduit par un traducteur automatique et lu imperturbablement par le narrateur, qui nous apprend que Thomas Coke collectionnait les photographies (pictures) lors de son Grand Tour en Italie entre 1712 et 1718, et, plus mystérieusement, que son château était construit avec de la morve. Poursuivi la recherche des fragments poétiques perdus, mais sans grand succès, X refusant de remonter plus haut que le début du mois. Couché à minuit et demie.
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(affichage dans une nouvelle fenêtre)◎ créée le dimanche 21 juillet 2024, 16 h 52
modifiée le lundi 22 juillet 2024, 11 h 13Dimanche 21 juillet 2024. Semaine 29, Saint Victor — 203/163. Plieux. Nuit un peu difficile encore, retour de la douleur à l’épaule, insomnie, dû prendre du Doliprane à trois heures du matin. Levé à sept heures. Déjeuné avec Pierre dans la salle des Pierres, flan de Layrac et framboises. Le Jour ni l’Heure — autoportrait de la nuit et autoportrait “à la cuvette jaune”, huile sur toile 2020. Pierre raccroche dans la salle des Nuits le petit Pétré marcheschien désormais encadré (ce que n’approuverait pas forcément l’auteur). Poursuite de la recherche des Fragments d’anthologie perdus, mais cette fois-ci avec l’aide préciosissime de M. Bichon, qui m’explique à distance comment on peut rechercher ses propres entrées de tel ou tel jour — la démarche est très laborieuse, mais au moins elle fonctionne et l’on trouve ce que l’on cherche, à ma vive satisfaction. Bain. Déjeuner dominical dans la salle des Pierres, menu habituel avec pour variante un énorme mille-feuilles. Atelier, poursuite des restaurations, cette fois-ci du petit Bashô 60x60. Lecture par Pierre de Luc-Olivier d’Algange et Philippe Barthelet, Terre lucide. Promenade avec Pierre sur le plateau, été jusqu’au banc de Bismarck, suis particulièrement dépourvu d’énergie. Acta avec Pierre et grâce à lui. 16:52:25 //////// Journal (Holkham Hall, les traducteurs automatiques). Fragments d‘anthologie poétique, reconstitution après catastrophe, reprise ses recherches, inspection journée par journée sur X grâce à la méthode ingénieuse aimablement fournie par M. Stéphane Bichon. Non-dîner de restes, poire à la vapeur. Vu The Intern, Le Stagiaire, 2014, de Nancy Meyers, avec Robert De Niro, Ann Hathaway, Rene Russo, Anders Holm. Poursuivi la reconstitution des Fragments d’anthologie, en explorant chaque journée de juillet et juin dernier sur X, travail très satisfaisant par ses résultats mais très fatigant.
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(affichage dans une nouvelle fenêtre)◎ créée le lundi 22 juillet 2024, 11 h 09
modifiée le jeudi 25 juillet 2024, 11 h 20Lundi 22 juillet 2024. Semaine 30, Sainte Marie-Madeleine — 204/162. Plieux. Nuit difficile encore, la douleur aux épaules et à la nuque est revenue et n’a jamais été si forte, suis incpable de changer de position dans le lit — je l’attribue aux travaux de recherches sur Internet, qui impliquent une longue fixité du regard et du cou, sans les interruptions de l’écriture quand on rédige quelque chose. Doliprane à trois heures du matin — le Ketom est plus efficace, mais il met les entrailles en capilotade, ce qui n’est pas très agréable non plus. Pierre me fait un massage avec de la pommade Saint-Bernard. Très peu dormi, évidemment. Levé à huit heures. Mieux assez sensible, comme presque toujours le matin. Le Jour ni l‘Heure, autoportrait de la nuit et YHWH n° 25, couverte 60x60 n° 31, 23 septembre 2012, encadré ce mois-ci et photographié la veille. Temps gris. Je vais, je voudrais être aveugle / Tant la beauté dans la rue beugle / Ce soir (Jean Sénac). Acta. 11:07:15 /////// Journal (Fragments d’anthologie poétique). Le Jour ni l’Heure, trois photographies du dimanche 21 juillet : Marcheschi, petit Pétré 21x27 encadré ; Intérieur à Plieux, coin de la salle des Nuits, avec le dit Pétré accroché, l’Horus marcheschien, un Personnage dans un paysage, l’Étude pour les bleus ; et la couverte 60x60 n° 110, Autoportrait XII, à la cuvette jaune, maintenant encadré (mais pas accroché). Pas de gymnastique, pas de musique, toujours mal aux épaules et à la nuque. Correspondance avec Pierre. Nous nous apercevons à l’heure du bain que l’orage de samedi, je crois, a détruit l’excellent chauffe-eau dont le comportement exemplaire depuis son acquisition récente faisait notre admiration depuis plusieurs mois. Toilette au gant de toilette et faitout, comme lors d’une longue et désagréable période précédente, dont j’espère qu’elle ne va pas se renouveler. Été à six heures et demie au château de Landiran, comme l’année dernière, chez M. Olivier Babeau et sa très aimable mère, champagne au pied du perron, côté est, à l’ombre, avec son frère et sa femme. Rentrés vers huit heures et demie. Dîné de poulet froid, pommes de terre, ananas, vin de Buzet, saint-félicien, poire à la vapeur. Vu, plutôt qu’Ordet, mais les thèmes sont voisins, Nous irons tous au paradis, 1977, d’Yves Robert, avec Victor Lanoux (que le gendarme Éliézer trouvait très sexy) , Danièle Delorme, Jean Rochefort, Claude Brasseur, Daniel Gélin, etc.). Travaillé encore au nouveau fichier des Fragments d’anthologie, attaqué le répertoire final, qui se révèle naturellement beaucoup plus chronophage que prévu (il faut chercher les références exactes de tout, c’est épuisant — Casimir Delavigne, par exemple, et les diverses éditions de ses Messéniennes, me donnent beaucoup de fil à retordre, et une bonne heure s’y noie). Couché à une heure, pas trop vaillant.
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(affichage dans une nouvelle fenêtre)◎ créée le mardi 23 juillet 2024, 11 h 27
modifiée le mercredi 24 juillet 2024, 12 h 26Mardi 23 juillet 2024. Semaine 30, Sainte Brigitte — 205/161. Plieux. Mauvaise nuit encore, réveillé vers trois heures, forte douleur à la nuque et aux épaules, pris un comprimé de Doliprane, massage à la pommade Saint-Robert, mais rendormissement impossible, insomnie paralysée, le moindre mouvement (sauf des jambes et des bras) est un cri de douleur. Vaguement rendormi vers six heure et demie, je crois (il fait grand jour), levé à sept heures et demie, naturellement en capilotade. La douleur, notamment à l’épaule gauche, ne disparaît pas tout à fait avec le jour, elle est bien là, elle menace constamment de revenir, mais elle est supportable. Le Jour ni l’Heure, autoportrait de la nuit et Fenêtre de la salle des Nuits, dimanche matin. Être le jeune Adam, grâce et force première (Charles Guérin, 1873-1907, Le Cœur solitaire, 1898). “Recherches” (Google), très intéressantes, sur Charles Guérin, grand amour de Jeanne Bucher (celle de la galerie) (il semble qu‘il soit mort de chagrin). Beau temps, grand calme. Le pauvre Pierre se débat avec la compagnie du chauffe-eau, qui n‘a personne a envoyer avant quinze jours (histoire de Plieux, la Deuxième Ère du Faitout). Acta. 11:25:14 /////// Journal (un soir à Landiran). Le Jour ni l’Heure, trois photographies du 21 juillet 2024, La Baignoire de Jean-Paul Marat, 2016, dans la salle des Pierres ; détail de l’Autoportrait XI, à la cuvette jaune, Rangueil 2020 ; et Paysage préposthume n° 255 (La Croisée), vue prise de la salle des Nuits. Arrivée de livres commandés, deux Vioulac, Métaphysique de l‘anthropocène, I et II; Pierre Musso, Critique des réseaux ; Gunther Anders, L’Humain étranger au monde ; Pierre Charbonneau, Vers la banlieue totale, 2018. Pas de gymnastique, trop mal aux épaules, bien que je me sente beaucoup mieux dans la journée. Pas de bain, toilette au faitout et au gant de toilette. En revanche, Dutilleux, Trois strophes sur le nom Sacher, avec toujours autant sinon plus d’admiration et de joie, et le regret de n’avoir pas écrit à Dutilleux comme j’en avais eu le projet après une audidion dans la voiture au pied de Homps, une nuit, au retour de Saramon. Gentil téléphonage du docteur de L, à propos de ma santé. Journal, relecture et mise en ligne. LESM, certainement le livre le plus désagréable à écrire que j’aie jamais écrit (et d’ailleurs très peu, un demi-paragraphe). The Great Replacement, 17 (je ne sais plus, et il m’est impossible de numéroter les parties dans la collection des fichiers), “Speech of Appeal” (est-ce bien d’ailleurs la bon nom, pour le plaidoyer d’un prévenu et même d’un condamné sans avocat devant une Chambre d‘appel ?). Dîner aux nouvelles, le repas austère de la semaine, lentilles et légumes divers, un demi-verre de vin route tout de même, poire à la vapeur. Rien regardé à la télévision, remonté tôt, poursuite de la longue et fastidieuse, mais très satisfaisante, remis en ordre des Fragments d‘anthologie, le livre devant suivre exactement la ligne de l'année 2024 (qui a commencé opportunément un lundi), avec une entrée en langue étrangère tous les dimanches. The Great Replacement, suite, “Speech of Appeal”, mais le tombe de sommeil (il me faudrait cinq secrétaires — au moins la moitié de ce que je fais pourrait être fait pas n‘importe qui (enfin, des n‘importe qui avec une orthographe irréprochable (contrairement à moi), une bonne connaissance de l'anglais (meilleure que la mienne), de solides compétences informatiques et éditoriales, etc.). Couché épuisé à une heure du matin, en prenant un comprimé de Vératran, suivant les conseils du docteur de L.).
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(affichage dans une nouvelle fenêtre)◎ créée le mercredi 24 juillet 2024, 12 h 57
modifiée le jeudi 25 juillet 2024, 12 h 01Mercredi 24 juillet 2024. Semaine 30, Sainte Christine — 206/160. Plieux. Nuit peut-être un peu moins désagréable que la précédente, sans doute grâce au Vératran (pourtant périmé), pas d’insomnie, mais tout de même une bonne crise à quatre heures du matin, très forte douleur, quasi paralysie, qui obligent à une nouvelle prise de Doliprane et à un massage à la pommade Saint-Bernard. Levé à huit heures. Beau temps. Le Jour ni l’Heure, autoportrait de la nuit et excellent portrait de Pierre de profil avec la casquette Verwaerde. Toi je t’ai vue dormir dans le temps (Luc Delisse). X. Contre toute espérance la compagnie du chauffe-eau, qui avait parlé d’un délai de quinze jours, vient ce matin et rétablit l’eau chaude, d’ailleurs sans difficulté (et, il faut l’espérer, sans grande dépense). Comptes : Dernière connexion le 19/07/2024 à 16h18 /// Bonjour M. CAMUS /// Avoirs 2.653,52 € /// Crédits -19.497,06 € /// Solde au 23 juillet 2024 2 564,12 € /// À venir -2 209,51 € /// Prévisionnel 354,61 € /// Acta. 12:55:58 /////// Le Jour ni l’Heure, trois œuvres vues au vernissage de l’exposition “Regards sur le Gers“ de Plieuxarts au Pigeonnier (plutôt qu’au Prieuré, me dit-on) : Éric Bari, né en 1963, Vue paisible (Mansonville ?), 2024 (?); Éric Bari, Retour de Mansonville, eau-forte ; Bertrand de Miollis, né en 1972, La Grande Valse, 2024 (?). Pas de gymnastique, pas de musique. Bain, lecture par Pierre de Gibbon, The Decline and Fall of the Roman Empire, vol. IV, chap. XXXVII (?), Clovis. Correspondance avec Pierre, écrit à Mr. Sexton, à Mr. Robinson, à un M. X (j’oublie son nom), qui me consulte sur des affaires tout à fait personnelles. Quelques lignes de LESM. Marché avec Pierre jusqu’au banc de Bismarck, mais cette promenade est décidément gâchée, à l’aller comme au retour, par un horrible roquet haineux qui va nous obliger à y renoncer, sans nul doute à la grande satisfaction des habitants (Vois, déjà tous chemin que tu suivais se ferment — déjà on ne peut plus aller dans la vallée à cause des molosses de la Garrière, bientôt on ne pourra plus aller au Cassé, on ne parle pas assez de la privatisation de l’espace sensible (et, en l’occurrence, public)) (pendant ce temps les Parisiens sont mis derrière des grillages, pour l’admiration ou l‘apitoiement des touristes (It’s closing times in the gardens of the West)). Dîné aux nouvelles, mélange de penne et de saumon fumé, excellent. Poire à la vapeur. Rien vu à la télévision, Fragments d‘anthologie, mais la reconstitution exacte est décidément dix fois plus longue et compliquée que je ne l’avais imaginée, épuisante pour les yeux et pour le cou. Couché à minuit et demi.
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(affichage dans une nouvelle fenêtre)◎ créée le jeudi 25 juillet 2024, 12 h 18
modifiée le vendredi 26 juillet 2024, 13 h 07Jeudi 25 juillet 2024. Semaine 30, Saint Jacques le Majeur — 207/159. Plieux. La nuit sur le schéma habituel récent, réveillé à trois ou quatre heures par la forte douleur aux épaules et à la nuque, Doliprane, massage à la pommade Saint-Joseph (mais cette fois-ci je le fais moi-même), dormi toutefois jusqu’à huit heures et demie, sans doute sous l’effet du Vératran pris au coucher (apparememnt il évite les insomnies, ce qui est précieux, mais n’a pas grand effet sur le “torticolis”). Levé à huit heures et demie, donc, d’où retard général, s’ajoutant au retard. Le Jour ni l’Heure, autoportrait de la nuit et Hélène Legrand, Matin de brume, Pigeonnier, vernissage, vendredi 19 juillet 2024. Mon esprit tu te meus avec agilité… Comptes : Dernière connexion le 24/07/2024 à 12h51 /// Bonjour M. CAMUS /// Avoirs 2.653,52 € /// Crédits -19.497,06 € /// Solde au 24 juillet 2024 2 564,12 € /// À venir -2 209,51 € | Prévisionnel 354,61 € /// Aucun mouvement. Acta. 12:17:07 /////// Fragments. Le Jour ni l’Heure, deux photographies “La Place du mort” du dimanche 7 juillet 2024, l’aérodrome de Saint-Clar, bien, et trois états de la politique des enduits, araché, moderne, classique, à Saint-Clar le même jour ; maison natale de Mgr de Carsalade du Pont à Simorre le vendredi 5 juillet 2024. Café, pour lutter contre le sommeil. Journal avec Pierre (les dédicaces). Correpondance, écrit à M. Babeau, à M. Robinson. Fragments d’Anthologie, mais c‘est un inextricable lacis. Dîner aux nouvelles, accras de morue et force légumes, poire à la vapeur. Vu encore quatre épisode de The Durrells, mais ça devient un peu n’importe quoi, toute sorte de pistes s‘ouvrent qui ne vont nulle part. Promenade sous la lune avec Pierre, marché jusqu‘à l’île des Pingouins. Couché à une heure et demie du matin.
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(affichage dans une nouvelle fenêtre)◎ créée le vendredi 26 juillet 2024, 13 h 31
modifiée le samedi 27 juillet 2024, 9 h 21Vendredi 26 juillet 2024. Semaine 30, Sainte Nathalie — 209/157. Plieux. Nuit conforme au schéma bien arrêté de ces temps-ci, crise de “torticolis” au milieu de la nuit, épaule et cou très douloureux, Doliprane, massage à la pommade Saint-Bernard — la seule différence est que le Vératran supprime les insomnies, une bonne chose, mais fait se réveiller à huit heures et demie, ce qui n‘est guère bon pour la travail, mais de toute façon tout va à vau-l’eau. Le Jour ni l’Heure, autoportrait de la nuit et Le Manoir, Enduré vu des fenêtres de la bibliothèque, le dimanche 21 juillet 2024 (malheureusement c‘est un peu flou). Cars bruns e tenz. motz entebesc. pensius pensanz (Raimbaut d’Orange). Fragments, justement, beaucoup de temps “perdu”. Comptes : Dernière connexion le 25/07/2024 à 12h13 /// Bonjour M. CAMUS /// Avoirs 2.653,52 € /// Crédits -19.497,06 € /// Solde au 25 juillet 2024 2 564,12 € /// À venir -2 347,02 € | Prévisionnel 217,10 € /// Aucun mouvement. 13:29:21 /////// Le Jour ni l’Heure, trois études pour les roses, sur le bureau, dans la bibliothèque, samedi 13 et dimanche 14 juilllet 2024. Pas de gymnastique, pas de musique. Journal (Destins). Bain. Lecture par Pierre de Gibbon, The Decline and Fall of the Roman Empire, chap. XXXVIII, les Burgondes, Saint-Sigismond. Cérémonie d‘ouverture des Jeux olympiques à Paris, sentiment d’accablement total. Au milieu, marché avec Pierre sur le plateau, été au banc de Bismarck, roquet aboyeur au retour, heureusement il ne peut pas dépasser certaine ligne, seulement aboyer comme un furieux. X. Commentaire sur les fêtes, dont je suis loin d‘avoir tout vu. Couché à deux heures.
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(affichage dans une nouvelle fenêtre)◎ créée le samedi 27 juillet 2024, 10 h 22
modifiée le dimanche 28 juillet 2024, 16 h 19Samedi 27 juillet 2024. Semaine 30, Sainte Nathalie — 209/157. Plieux. Peu dormi, levé à sept heures, mais pas de crise, pas de Doliprane, pas d‘indomnie, à peine de réveil nocturne. Agréable déjeuner avec Pierre dans la salle des Pierres, délices à la poire du clocher de la cathédrale, framboises, etc. Autoportrait de la nuit et vue de Notre-Dame de Simorre à l’aller vers l’Espagne, vendredi 5 juillet 2024. Quand verdira comme une mer le ciel d’octobre (Maurice du Plessys). Comptes : Dernière connexion le 26/07/2024 à 13h26 /// Bonjour M. CAMUS /// Avoirs 2.653,52 € /// Crédits -19.497,06 € /// Solde au 26 juillet 2024 2 564,12 € /// À venir -2 347,02 € | Prévisionnel 217,10 € /// Aucun mouvement. Acta. 10:21:19 /////// X. Journal, les cérémonies de la veille. Le Jour ni l’Heure, trois photographies de l’église Notre-Dame (ou Saint-Cérase ?) de Simorre, vendredi 5 juillet 2024. Pas de gymnastique, pas de musique. Bain. Pierre part sur les trois heures pour les environs de Toulouse, afin d’y rencontrer son frère et la famille de son frère. Journal, complétion, relecture et mise en ligne, en luttant contre le sommeil. Un peu d’effort de mise en ordre des fragments pour tâcher de me réveiller. Dîner aux nouvelles, seul, deux cordons bleus, carottes, champignons, fruits secs. Vague tentative de surf sur la télévision. Morceau d’un navet américain, peut-être une série, dont l’action se situe sur un yacht de luxe, vains efforts pour prévenir le héros que l’héroïne est une garce de la plus belle eau qui ne lui vaudra que des ennuis. Promenade sur le plateau à la nuit tombante. Marché jusqu’à l’île des Pingouins. Mise au point censément “définitive” de la préface (très courte) à The Great Replacement — cependant, je ne sais où la mettre. Retour de Pierre vers onze heures et demie. Couchés à minuit.
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(affichage dans une nouvelle fenêtre)◎ créée le dimanche 28 juillet 2024, 16 h 03
modifiée le lundi 29 juillet 2024, 15 h 10Dimanche 28 juillet 2024. Semaine 30, Saint Samson — 210/156. Plieux. Retour du réveil de milieu de nuit à épaule douloureuse, pas pris de doliprane, auto-massage à la Saint-Bernard, bien dormi avant et après, certainement grâce au Vératran, auquel il ne faudrait sans doute pas s’habituer. Levé à huit heures. Petit déjeuner avec Pierre dans la salle des Pierres. Le Jour ni l’heure, autoportrait de la nuit et vitrail de saint Céraze dans l’église Saint-Céraze (ou Notre-Dame ?) de Simorre. Difficultés diverses sur les réseaux, les unes liées à la transcription en caractères chinois d’un poème de Li I, les autres à un mien envoi de la veille à propos de la cérémonie de vendredi soir et de Leni Riefenstahl. La matinée s’y noie. Bain. Déjeuner dominical avec Pierre dans la salle des Pierres. Poulet rôti à l’ananas pour avaler la graisse, pommes de terre, très bon saint-félicien, très bon côtes-du-rhône village de Suze-la-Rousse 2022, très bonne semi-tartelette aux framboises entée d’un petit cannelé bordelais. Café dans l’atelier, nouvelle toile (Le Tombeau), lecture par Pierre de MM. d’Algange et de Barthelet. Mise au point sur Li I. Acta avec Pierre. 16:03:15. /////// Journal (l’homme bathmologique) dicté à Pierre. Vingt minutes d’aboiements Le Coz. Non-dîner aux nouvelles, poire à la vapeur. 86 % des Français approuvent la cérémonie d’ouverture des Jeux. Regardé Un Homme heureux, 2023, de Tristan Séguéla, avec Fabrice Luchini, Catherine Frot et Montreuil-sur-Mer, très en beauté (jolie maison). Promenade sous la lune afterwards. Marché avec Pierre jusqu’à l’île des Pingouins. The Great Replacement, 18. Speech of Appeal. Vératran. Couché à minuit.
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(affichage dans une nouvelle fenêtre)◎ créée le lundi 29 juillet 2024, 15 h 22
modifiée le mardi 30 juillet 2024, 10 h 48Lundi 29 juillet 2024. Semaine 31, Sainte Marthe — 211/155. Plieux. Beaucoup dormi à cause du Vératran, légère douleur au milieu de la nuit, levé à huit heures et demie. Le Jour ni l’Heure, autoportrait de la nuit et première ébauche de Le Tombeau, couverte 60x60, la veille dans l’atelier. Des comme vous, le siècle en a plein ses tiroirs. Bienheureux retour de Bichon, rappelé de son injuste exil (il met une excellente photographie d’Aragon). Éloge d’Antoine Dupont. Dispute avec un M. Datcharry qui prend mon éloge de Dupont pour une critique ironique, ce qu’elle n’est en aucune façon. Le Jour ni l’Heure : Intérieur à Plieux (la table), la veille ; Christ du XVIIIe siècle (Wikipédia dit du XVIIe, mais je suis sceptique), totalement imberbe, tapisserie d’Aubusson, collégiale Saint-Pierre et Saint-Gaudens de Saint-Gaudens, dimanche 7 juillet 2024 ; petite plaque de marbre sur la tombe de Jean-Odon, comte de Comminges, au cimetirès de Saint-Lary-Boujean, même date. Acta avec P. 15:22:30. /////// Journal (lettre de Jacques Dewitte). Fragments d’anthologie, suite de la mise en ordre. Bain, lecture par Pierre de Gibbon, The Decline and Fall of the Roman Empire, livre IV, chap. 38, guerre de Clovis contre Alaric, la bataille de Vouillé. M. et Mme Babeau, de Landiran, mère et fils, ici à six heures et demie. Conversation dans la bibliothèque, champagne et petits fours salés chauds. Les raccompagnons un peu avant huit heures sur la place Saint-Jean. Dîné de restes, poulet, pommes de terre, ananas, très bon saint-félicien, côtes-du-rhône village de Suze-la-Rousse, demi-tartelette aux framboises, petit cannelé de Bordeaux. Atelier, Le Tombeau. Lecture par Pierre de Luc-Olivier d’Algange et Philippe Barthelet, Terre lucide. Promenade avec Pierre sur le plateau, marché jusqu’au banc de Bismarck, grande chaleur. The Great Replacement, 18. Speech of Appeal. Couché vers minuit.
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(affichage dans une nouvelle fenêtre)◎ créée le mardi 30 juillet 2024, 11 h 05
modifiée le mercredi 31 juillet 2024, 10 h 12Mardi 30 juillet 2024. Semaine 31, Sainte-Juliette — 219/154. Plieux. Plutôt bien dormi grâce au Vératran (j‘ai peur, ayant toujours craint comme la peste les addictions, de m’y habituer et de ne pouvoir plus m’en passer), mais douleur (gauche) encore là au réveil et depuis lors, très supportable mais dérangeante, et fatigante. Le Jour ni l’Heure, autoportrait de la nuit et hôtel du Commerce, à Saint-Gaudens, dimanche 7 juillet 2024. Ma demeure est haute, Donnant sur les cieux — Bichon redivivus met aussitôt la photographie “in extremis” de Desbordes-Valmore par Nadar, 1854, je crois (elle est née en 1786) (on pourrait faire une exposition de portraits photographiques de gens nés au XVIIIe siècle). Acta. 11:02:06 /////// Journal (que le faux n’est pas un moment du vrai mais la vérité du faux). Le Jour ni l’Heure, trois photographies prises à Saint-Gaudens le dimanche 7 juillet 2024 au matin : hôtel de ville (ancien palais épiscopal ?) ; tableau naïf de 1840, au musée, figurant une place avec un marché et un escalier ; le même emplacement un quart d’heure après, assez peu changé (le restaurant de 1840 est toujours un restaurant). Pas de gymnastique, pas de musique. Journal, relecture et mise en ligne. Très long et très constructif entretien avec Verwaerde, qui part pour Berlin et multiplie avant cela les solutions de rechange pour beaucoup des fichiers en ligne devenus inaccessibles. Il ouvre par exemple un fichier The Last Replacement où je transporte la préface et les premiers paragraphes du premier texte de The Great Replacement, pour une version cette fois “définitive”, en tenant compte plus ou moins des corrections souvent contradictoires des divers annotateurs bénévoles. Verwaerde a ouvert également un fichier Destins, où nous installons les sept premières entrées. Travaillé également à l’Anthologie, où s’établit peu à peu un ordre admirable, grâce à la méthode indiquée par le précieux M. Bichon. LESM (Claude Courrouve). Très bon dîner de restes constitué pour l’essentiel de petits fours salés acquis pour les visiteurs de la veille, dont nous attendions toute la maisonnée et qui finalement n’étaient que deux. Légumes verts, champignons, poires à la vapeur. Reste de côtes-du-rhône. Vu avec un certain amusement The Experts, 1989, de Dave Thomas, avec John Travolta, à propos d’un village potemkine américain en Russie pour formation des espions russes aux États-Unis. Voulu sortir mais il pleut très fort, et il fait trop chaud pour les imperméables. Fragments d’anthologie, en continuant de numéroter les entrées d’après le numéro des jours dans l’année, tel que fourni obligeamment par l’agenda. Couché vers minuit.
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(affichage dans une nouvelle fenêtre)◎ créée le mercredi 31 juillet 2024, 10 h 35
modifiée le lundi 5 août 2024, 9 h 47Mercredi 31 juillet 2024. Semaine 31, Saint Ignace de Loyola — 213/153. Beaucoup dormi grâce au Vératran, la nuit s’achevant sur un rêve inhabituel et plutôt plaisant où je suis en compagnie de mon père Camus qui me fait visiter un beau village d’une vallée d’Auvergne. Déçu et agacé au lever, toutefois, de constater 1) que la douleur au cou et aux épaules ne passe pas et doit donc relever plutôt de quelque problème lombaire ou cervical que d’un vulgaire torticolis, et 2) que la lésion à la main droite opérée à Agen au printemps dernier est revenue, tout à fait semblable à ce qu’elle était avant opération. Beau temps, probablement très chaud. Le Jour ni l’Heure, autoportrait de la nuit et détail de la petite couverte 60x60 Vaisseaux brûlés, 2016, telle que révisée au début du mois. Je ne me sens du nombre des coupables, / Mais je sais tant de juges corrompables (Clément Marot, 1534/36). Comptes : Bonjour M. CAMUS /// Dernière connexion le 30/07/2024 à 16h56 /// Avoirs 6.545,69 € (Wot ????) /// Crédits -19.497,06 € /// Solde au 30 juillet 2024 6 456,29 € /// À venir -3 173,96 € | Prévisionnel 3 282,33 € ///30/07 VIREMENT ETRANGER DE REDOUBT PRESS, LLC +774,44 € /// 30/07 VIREMENT DE INSTIT RETRAITE COMPLEME ENSEIG ET CRATI MOTIF: IRCEC:RAAP 07-07 - REF : IR +30,06 € /// 30/07 COMMISSIONS PERCUES /DE REDOUBT PRESS, LLC/FROM US/237050062939/REF 07600212T4A3308 30072421310354 IPA4073000003875/MMO USD 853,96 −10,00 € /// 29/07 VIREMENT DE AMAZON MEDIA EU S.A.R.L. MOTIF: FCS002291009482 PAYMENT-NUM 3 06592648 - REF : FCS002291009482 +2 574,76 € /// 29/07 VIREMENT DE SCAM MOTIF: S C A M - REF : VRT 205 8099 +171,24 € /// 29/07 VIREMENT DE AMAZON MEDIA EU S.A.R.L. MOTIF: FCS002294382242 PAYMENT-NUM 3 0 6811881 POP GOODS AND SERVICE S - REF : 991946463996 +75,71 € /// 29/07 VIREMENT DE AMAZON MEDIA EU S.A.R.L. MOTIF: FCS002292337742 PAYMENT-NUM 3 06541917 - REF : FCS002292337742 +71,04 € /// 29/07 VIREMENT DE AMAZON.COM SERVICES LLC MOTIF: FCS002301105152 PAYMENT-NUM 3 0 7493515 POP GOODS AND SERVICE S - REF : 991946596689 +70,30 € /// 29/07 VIREMENT DE AMAZON.COM.CA ULC MOTIF: FCS002298652002 PAYMENT-NUM 3 0 7236701 POP GOODS AND SERVICE S - REF : 991946502076 +58,83 € //// 29/07 VIREMENT DE AMAZON MEDIA EU S.A.R.L. MOTIF: FCS002290533292 PAYMENT-NUM 3 06602253 - REF : FCS002290533292 +27,91 € /// 29/07 VIREMENT DE AMAZON MEDIA EU S.A.R.L. MOTIF: FCS002291312202 PAYMENT-NUM 3 06632020 - REF : FCS002291312202 +24,86 € /// 29/07 VIREMENT DE AMAZON SERVICES INTERNATIONAL IN MOTIF: FCS002291689002 PAYMENT-NUM 3 0 6559118 POP GOODS AND SERVICE S - REF : 991946217625 +14,48 € /// 29/07 VIREMENT DE AMAZON AUSTRALIA SERVICES, INC. MOTIF: FCS002294955762 PAYMENT-NUM 3 0 6997100 POP GOODS AND SERVICE S - REF : 991946339076 +8,54 € /// Acta. 10:34:50 /////// Journal, rêve de visite touristique avec mon père en Auvergne. Bain. Bagages. Quitté Plieux avec Pierre à une heure et demie. Valence d’Agen, Lauzerte, autoroute à Cahors-sud, quitté l’autoroute légèrement après Brive pour Malemort et Aubazine. Visite d’Aubazine, donc, un peu décevante. La place centrale est mal tenue et d’ailleurs sans grande beauté. Église abbatiale ouverte, belle, très simple, à l’usage cistercien, dépourvue d’une grande partie de sa nef. Les vestiges de l’abbaye voisine ne se visitent que par groupes et le dernier groupe est parti avant notre arrivée. Extrême chaleur. Problème avec la voiture, le dossier du siège du passager ne se règle pas et on ne peut ni l’abaisser ni le relever. Traversé Tulle à la recherche du garage Peugeot. Vu d’abord uniquement des noirs sur les trottoirs et trouvé la ville une des plus laides de France (il n’y a pas de relation entre ces deux propositions). Trouvé le garage Peugeot sur la route de Naves. Directeur aimable qui règle le problème, mais il a un coup de main que nous ne sommes pas sûrs d’avoir pour la suite. Emprunté l’autoroute à Naves et en sommes sortis très peu après pour Gimel-les-Cascades. Enchantés de trouver à Gimel la belle église ouverte à six heures et demie de l’après-midi, et pu y voir sans difficulté dans le “trésor” le magnifique reliquaire en émail champlevé du XIe siècle, figurant la vie et le supplice de saint Étienne. Très heureux de cet ancien vœu enfin exaucé, à ma grande satisfaction. Marché dans Gimel-les-Cascades malgré la grande chaleur, pénétré dans les jardins et sur les terrasses de l’“inventeur”, le peintre Gaston Vuillier. Descendus jusqu’à la grande cascade, marché un peu en direction du Pavillon des Eaux-◊ives, création de Vuillier. Montés, non sans mal pour ma part, jusqu’aux ruines du château. Ravis de Gimel-les-Cascades. Rappelé M. C., de Lectoure, qui nous invite à dîner pour la mi-août. Traversé de très beaux pays de bois et d’étangs, dont celui de Riffaut. Clergoux, détour pour le château de Sédières, beau mais très mal administré avec d’horribles chaises en plastique blanc dans la cour d’honneur et de grandes photographies d’activités sportives, sans doute en l’honneur des Jeux olympiques, dans la grande prairie en contrebas, de sorte qu’il est à peu près impossible de photographier correctement le monument. Marcillac-la-Croisille, hésité entre Argentat et Mauriac, opté pour Mauriac. Commencé à nous inquiéter sérieusement, suivant l’usage, de trouver à dîner et à coucher malgré l’heure tardive. Arrivés à plus de neuf heures à l’hôtel de l’Écu de France à Mauriac. Jeune homme sur les marches qui déclare comme le Christ : « Je suis le Fils ». Puis échange avec sa mère, aimable, qui a pour nous une chambre et nous propose, étant donné l’heure tardive, un dîner d’assiettes de charcuterie et d’assiettes de fromages, suivies de profiteroles pour deux, et arrosées de vin d’appellation “Puy-de-dôme”, inconnue de moi, en provenance de Veyres-Monton. Très satisfaits de notre collation, néanmoins un peu inquiétante pour la nuit qui doit suivre. Faisons un assez long tour nocturne dans Mauriac, apparemment bien abandonnée par le sort, comme tant de petites villes de France. Vu la belle église Notre-Dame-des-Miracles et cherché la sous-préfecture, qui fut l’hôtel de la famille de Grasset d’Orcet. Vu le minuscule palais de justice qui amusait beaucoup ma mère, qui y plaida. Rentrés à la chambre 10 à onze heures et demie, assez affectés par l’énorme chaleur et par le dîner peu diététique. Acta afin de gagner du temps le lendemain et grâce à Pierre. 23:52:50. Couchés à minuit.
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