Le Jour ni l’Heure
août 2024

chercher cette date dans la photothèque Flickr de Renaud Camus
(affichage dans une nouvelle fenêtre)
créée le jeudi 1er août 2024, 7 h 50
modifiée le dimanche 18 août 2024, 11 h 39
Jeudi 1er août 2024.
Mauriac, Cantal, hôtel de l’Écu de France, ch. 10. Nuit assez pénible comme prévu, grande chaleur malgré le bienvenu ventilateur, soif inextinguible et bouteille d’eau vite terminée, insomnie diverses, corps endolori un peu partout, mal de tête et de nuque, levé en piètre état à sept heures et demie. Acta. 07:49:15 /////// Déjeuné en bas, jus de fruit, café, croissant avec de la confiture de framboises, muesli avec un yaourt aux fruits. Journal, dicté à Pierre (que la présence des classes supérieures, économiques et intellectuelles, est indispensable aux petites villes). Douche. Chargé la voiture, été faire un tour en ville, moins misérable qu’il ne m’avait semblé la nuit. Visite de Notre-Dame-des-Miracles, assez belle, difficile à photographier à cause des voitures, cuve baptismale romane de toute beauté, aussi spectaculaire que la châsse de Gimel-les-Cascades. Le bel hôtel de ville est lui aussi bien abîmé par une tribune pour un concert. Moment chez un bouquiniste, acheté une Grammaire des grammaires du XVIIIe s. et un livre relié du docteur Pierre Balme sur Clermont-Ferrand. Le bouquiniste a la collection complète du bulletin des Anciens Élèves de l’École Massillon, à Clermont, avec un index où je figure pour les années 1952-1963 et pour adresse 163, avenue Victor-Hugo à Paris. Plaque à Rosa Bonheur, dans la rue qui remonte vers l’hôtel, elle aurait eu là son atelier avec ses frères, hélas il n’y a pas d’indication de dates. Récupérons la voiture en face de l’hôtel et quittons Mauriac vers midi et demie. Nous dirigeons vers Ally et Escorailles pour tâcher d’y résoudre le mystère de mon séjour d’enfance chez Mme Chevalier du Fau. Passé d’abord au château de La Vigne où retenu une chambre pour la nuit et où la très aimable hôtesse, Mme de La Tour, nous conseille d’aller voir à l’ancien château d’Escorailles, où nous rencontrons une locataire pour l’été qui recommande, elle, un homme de quatre-vingt-sept ans qu’elle dépeint comme la mémoire du village, M. Roger Cazals. Comme il est exactement l’heure du déjeuner, nous attendons deux heures avant de le déranger, mais il semble ravi de nous voir et de parler, et se souvient très bien de Mme Chevalier du Fau, qui habitait non pas dans les ruines, toutes voisines de sa propre demeure, de l’ancien château d’Escorrailles, mais un manoir en contrebas, très joli, avec une vue grandiose, auquel nous passons en vain car personne n’y répond à notre coup de sonnette. Grande promenade automobile sur le flanc sud du Puy Violent. Saint-Martin-Valmeroux, puis château de Palmont, très beau donjon mais ajouts XIXe assez peu amènes. Fontanges, avec pour guide le livre de Pierre Moulier, grand enthousiaste de la sculpture de Jean Ribes, telle qu’elle s’est donné libre cours au portail d’accès de la chapelle monolithe. Montés malgré la chaleur au sommet du rocher de la Vierge, où se tenait un château de Fontanges disparu. Autre château de Fontanges au-dessus du village et très belle église gothique d’impressionnantes dimensions, où entrés, toujours guidés par Moulier, qui y admire beaucoup une vierge du XVIIIe s. Montés jusqu’au Fau et même un peu au-delà, pour le cas où le nom aurait un rapport avec Mme Chevalier du Fau. Regagné Fontanges par une autre route sur les flancs du massif du Puy Violent. Été à Salers où j’ai été particulièrement horrifié par la situation. Certes j’ai toujours détesté les beaux villages professionnels, mais celui-ci, qui est en effet superbe, est massacré avec une détermination et un irrespect qui dépassent tout ce qu’on peut imaginer. En particulier, d’énormes tours destinées à la coloration nocturne des monuments sont posées devant les plus beaux d’entre eux sur la magnifique place principale, rendue hideuse par la sursignalisation et par ces tours de projection. Été dans la belle église, le seul endroit un peu tranquille du bourg. Rentrés au château de La Vigne, non sans une étape, au passage, au manoir d’Escorailles, où cette fois nous trouvons, avec son mari, la petite-fille de Mme Chevalier du Fau, qui se souvient parfaitement des liens de sa grand-mère avec les Camus et surtout avec les Gourdiat. Elle dit que ma mère est venue sur la tombe de sa grand-mère, à une date inconnue. Retournons peu après sept heures au château de La Vigne, où nous prenons possession, plutôt que de la chambre “Louis XV” ou “de Jean-Jacques Rousseau”  arrêtée le matin, de la chambre Troubadour, très bien nommée et plus pittoresque, sans compter qu’elle possède une double porte et paraît mieux isolée. Peu tentés de remettre les pieds dans le pénibilissime Salers, nous nous arrêtons à mi-chemin dans un curieux centre touristique très moderne où l’on sert des salades et des assiettes de charcuterie dans de curieuses boîtes de bois pressé. Assiettes de salade de légumes et de chèvre avec d’excellentes croquettes qui font mes délices. Verre de vin rosé. Autre exemple d’« Arrêtez le massacre ! » : toute sorte de panneaux publicitaires pour le restaurant (360°) sur la grand-route, entre lui-même et le magnifique paysage que domine le puy Violent. Rentrés au château de La Vigne vers neuf heures vingt sans oser dire à l’hôtesse dans quel boui-boui industriel nous avions dîné, elle qui recommandait un excellent restaurant à Auriac, Corrèze. Regagné notre très amusante chambre Troubadour et rédigé pour gagner du temps ces Acta, moi d’abord tout seul puis avec l’aide charitable de Pierre. Acta. 22:55:32. /////// Couchés vers onze heures et demie. 

lire l’entrée du jeudi 1er août 2024 dans le journaljournal

chercher cette date dans la photothèque Flickr de Renaud Camus
(affichage dans une nouvelle fenêtre)
créée le vendredi 2 août 2024, 7 h 47
modifiée le lundi 5 août 2024, 12 h 56
Vendredi 2 août 2024.
Ally, château de La Vigne, chambre Troubadour, vendredi 2 août 2024. Bien dormi, sans Vératran, je crois. Réveillé toutefois un peu tôt, six heures vingt, par la vive lumière à travers la croisée à vitrail troubadour de la chambre, à l’est. Nous aurions dû fermer les volets comme on nous l’avait proposé mais, étant donné mes nombreux petits levers, je crains l’obscurité totale. Acta. 07:46:06 /////// Petit déjeuner en bas, très correct mais très “français” (le petit déjeuner est vraiment l’un des points où je suis le moins français (ou viennois)). Journal (les retrouvailles du château aux groseilles). Légère précipitation car le château de La Vigne se visite à partir de onze heures du matin et notre chambre Troubadour constitue très légitimement l’un des clous de la visite. Nous replions dans la salle de bains pour permettre à la femme de chambre de faire le lit ,puis suivons nous-mêmes la visite, dont nous sommes d’ailleurs les seuls participants, sous la houlette d’un très gentil jeune homme de Mauriac, accessoirement pianiste, qui interprète une ballade de Chopin sur le Pleyel du grand salon, pour nous montrer le son de l’appareil. Musée des voitures miniatures sous les combles, retrouvé les Dinkie Toys de mon enfance, décidément ce voyage est une vaste régression vers le début des années 1950. Quittons le château de La Vigne un peu avant midi, cherchons vainement des fleurs dans Ally, pour la tombe de Mme Chevalier du Fau, au cimetière d’Escorailles, où nous nous recueillons sur le recueillement de ma mère. Comme la journée est officiellement consacrée au versant nord du Puy Violent, il nous faut d’abord retraverser la peu aimée Salers, puis nous passons à Saint-Paul-de-Salers et montons sur les pentes de la montagne sacrée, en suivant une très petite route qui dépasse Vielmur et se dirige vers les plus hautes pâtures. Laissons la voiture avec d’autres au parc de stationnement du bout de la route et continuons à monter sur quelques centaines de mètres jusqu’à une excellente vue sur le sommet. Dévions à travers champs jusqu’à une facile éminence intermédiaire, où je dors un moment sous un beau ciel. Regagnons la voiture, redescendons vers la vallée de la Maronne que nous suivons en arc de cercle avant de nous élever pour rejoindre la grand-route du Puy Mary au col de Neronne. Été de là jusqu’au Pas de Peyrol pour renouer avec notre voyage en compagnie de Quentin Verwaerde il y a deux ans. Puis poussons en est jusqu’à La Gandilhon, Lavigerie, où se trouve la tombe de Gandilhon Gens d’Armes, puis La Buge, où il avait une maison dont un voisin nous confirme qu’elle est toujours à sa famille. Repartons en ouest jusqu’au Pas de Peyrol et redescendons, cette fois dans la vallée du Mars. Entrés dans l’église du Falgoux, dont Pierre Moulier moque beaucoup la “décoration“, et fait une étape à Saint-Vincent-de-Salers, qui a un assez joli manoir et une assez jolie église, avec une plaque à la mémoire des morts de la guerre 1939-1945 qui s’ouvre sur un Étienne du Fayet de La Tour, du nom de nos hôtes ici. Château des Aldières, dont je me souvenais à juste titre qu’il était très peu visible. Remontés sur Anglards-de-Salers, où se dresse en contrebas de l’église le séduisant château de La Trémolière, malheureusement gâché par la sursignalisation, laquelle réussit même, par le truchement d’affiches absurdement placées, à rendre caduque la beauté d’un superbe jardin moderne d’inspiration médiévale. À l’intérieur, belles tapisseries d’Aubusson, exposition de Delphine Gigoux-Martin. Visité également l’église. Redescendus dans la vallée du Mars pour la recherche d’un château naguère à vendre et qui avait alors retenu mon attention, Longevergne, que nous réussissons à voir assez bien. Sommes attirés de loin par la haute silhouette du château de Montbrun, d’abord tout à fait à contrejour, mais que nous arrivons finalement à voir assez bien d’un hameau qui lui fait face, où nous rencontrons un très gentil chien. Décidons d’aller voir au Vigean une maison Louis-Philippe en très bon état d’après une annonce vieille de deux ou trois ans, et dotée d’une vue magnifique, que nous avions à un moment envisagée quand nous croyions Plieux vendu ; mais nous n’arrivons pas à la retrouver, Le Vigean lui-même ne paraît guère offrir de vues exceptionnelles et n’a que très peu d’attrait, sorte de banlieue de Mauriac, où nous échouons finalement à l’heure du dîner et où nous ne trouvons pour nous restaurer qu’une crêperie voisine de l’église, sur la grand-place, où la moindre crêpe, hélas, se fait attendre trois bons quarts d’heure. Toute la maisonnée me reconnaît et vient me saluer, mais cela n’accélère en rien, hélas, le mouvement, ce qui nous fait renoncer à toute autre crêpe ou entremets, et quitter Mauriac pour ma part sans oreilles. Rentrés vers neuf heures et demie au château de La Vigne, où dicté à Pierre ces Acta dans notre chambre Troubadour. 22:21:00. /////// Lu l’anthologie de la poésie française de la Pléiade, deuxième volume. Couché à onze heures.

lire l’entrée du vendredi 2 août 2024 dans le journaljournal

chercher cette date dans la photothèque Flickr de Renaud Camus
(affichage dans une nouvelle fenêtre)
créée le samedi 3 août 2024, 21 h 27
modifiée le lundi 5 août 2024, 14 h 05
Samedi 3 août 2024.
Château de La Vigne, Ally, Cantal, chambre Troubadour. Bien dormi, sans doute grâce au Vératran (Pierre m’en avait bien donné hier, contrairement à ce que je croyais). Levé à sept heures et demie. Mis à jour ces Acta, mais le texte s’est perdu, je ne sais comment. Mis en ligne comme entrée du jour de l’anthologie les vers gravés dans la tombe de Gandilhon Gens d’Armes à Lavigerie. Déjeuné en bas, encore servis par Mme de La Tour, qui décidément semble faire tout dans la maison, a huit enfants, se serait mariée en 1974 (non, je dois me tromper) et paraît avoir quarante ans. Journal (Pierre Moulier, le puy Violent et Gandilhon Gens d’Armes). Désagréable incident avec Jérôme Leroy, dont j’ai mis hier un extrait de poème dans l’anthologie et qui semble se plaindre de n’avoir pas été nommé alors que c’est précisément le jeu. Nous arrangeons pour libérer tout à fait la chambre Troubadour à dix heures et demie, afin qu’elle soit prête pour la visite de onze heures. Quitté le château de La Vigne à onze heures moins le quart. Sommes à Tournemire à temps pour la visite à onze heures et demie du château d’Anjony. Visite d’Anjony, décidément mon château préféré dans le monde. Passé à l’église de Tournemire et fait un tour dans le village, riche en belles maisons anciennes, presque de petits châteaux. Après longue hésitation, arrêté une chambre pour la nuit au nouvel et coûteux hôtel La Borie d’Hélipse. Enregistrement interminable et passablement ridicule avec constitution d’un “dossier”, mais nous laissons nos affaires à la chambre 10 (Fernaudie), très confortable, avec double porte, mais toujours sans baignoire et donnant, à travers un vaste balcon, sur le parking — tout cela pour n’avoir pas à chercher une chambre à la nuit tombée. Longuement photographié la très belle maison ou le château de Faussanges, très élégante demeure du XVIIIe siècle remarquée plus tôt à l’aller. Photographié également l’assez joli château de Cambon, mais qui paraît n’avoir de façade qu’à l’est et souffre du bruit de la grand-route. Visité le château de Saint-Chamant, autant pas “mon genre” qu’Anjony est la quintessence du ”mon genre” : beau donjon médiéval mais enrobé dans de longs bâtiments XVIIIe sans beaucoup de caractère, encore agrandis au XIXe siècle, assez riche intérieur, d’ailleurs plus XIXe d’esprit que XVIIIe, malgré de belles tapisseries classiques de Flandre et surtout de Felletin. Vu ensuite les vestiges du chapitre, bien déchu et diversement maltraité par les divers propriétaires, puis l’église et une curieuse tour qui lui est voisine. Retournés par la grand-route prendre la route du col de Légal, par Marzes, au sortir de quoi on voit une très belle tour médiévale en ruine, à laquelle sont accolés les vestiges d’un manoir devenu ferme, le tout sur un promontoire rocheux très beau, et évoquant très précisément, comme le fait remarquer Pierre, les gravures du XIXe siècle montrant les monuments dans leur état le plus romantique et délabré. Magnifique route jusqu’à Saint-Projet-de-Salers, village au fond d’une vallée où se voit une auberge et un restaurant qui à première vue semblent tout à fait envisageables, et qui regardent une belle église à la haute façade d’un goût barocco-classique tout à fait inattendu, curieusement hispanisant, abîmée seulement par les éternelles affiches de concerts et autres réjouissances, irrespectueusement punaisées sur la belle porte. Reprenons la montée jusqu’au col de Légal, passant, ce faisant, à quelques kilomètres à peine de ce haut village du Fau, auquel nous avions touché l’avant-veille, puis, nous assurant de pouvoir dîner, mais c’est à sept heures au plus tard, à l’auberge du col. Montons en attendant sur les pentes du puy de Chavaroche, parmi les vues magnifiques sur le puy Violent, décidément la grande vedette du voyage, et sur les plus hauts sommets du Cantal. Redescendus à l’heure dite pour le dîner à l’auberge, servis à l’extérieur par une température qui devient un peu frisquette (on est à 1 230 mètres). Le repas est très agréable parce que nous sommes d’excellente humeur et ravis de notre journée, mais tout à fait rustique et même assez élémentaire — la gastronomie de consommation courante, qui est celle à laquelle nous sommes attachés, genre brasserie, ne paraît pas être le fort du département du Cantal. Le pays de Salers m’avait donné envie de viande rouge mais le faux-filet était tout à fait médiocre. D’ailleurs je n’ai jamais beaucoup aimé le faux-filet. En revanche j’ai découvert le pounti, qui m’a beaucoup plu. Pierre m’a passé un peu de son bourriol au bleu, il s’y trouvait très peu de bleu, et la galette bretonne de la veille, à Mauriac, était bien meilleure. Nous nous réjouissions naïvement de tartes aux myrtilles, que nous imaginions montagnardes à souhait, mais celles-là relevaient plutôt de la mauvaise boulangerie, voirede l‘industrie. Cela dit, nous étions tout de même très contents et nous sommes redescendus vers notre pseudo-palace de Tournemire, qui passe pour abriter, lui, un restaurant gastronomique très remarquable, auquel nous n’avions pas souhaité nous frotter, par radinerie autant que par méfiance des contraintes (on nous avait dit qu’on pourrait peut-être, à la rigueur, nous obtenir une table, ce qui nous avait agacés). Acta avec les services abusivement requis du pauvre Pierre, mais au moins la fatigue est de la bonne espèce. 21:26:39. /////// Parcouru le deuxième volume de l’anthologie de la Poésie française de la Pléiade. Éteint vers onze heures. 

lire l’entrée du samedi 3 août 2024 dans le journaljournal

chercher cette date dans la photothèque Flickr de Renaud Camus
(affichage dans une nouvelle fenêtre)
créée le dimanche 4 août 2024, 8 h 37
modifiée le lundi 5 août 2024, 17 h 02
Dimanche 4 août 2024.
Tournemire, Cantal, hôtel La Borie d’Hélipse, huit heures et demie du matin. Plutôt bien dormi, contrairement à P. qui a eu beaucoup trop chaud à cause de ma requête de fermeture de l’air conditionné. Bleus ou noirs, tous aimés, tous beaux. Attendons le petit déjeuner dans la chambre, puisque de toute façon il n’y a pas de “buffet” et qu’on peut commander ce qu’on veut. 08:36:51 /////// Petit déjeuner sur le balcon qui regarde le vilain parking, donc, truite, œuf sur le plat, charcuterie d’Auvergne, fromages du Cantal, pétales de maïs avec du yaourt et de la confiture de mûres, croissant, toasts non toastés (étrange pour un établissement qui aspire à l’étoile), mais enfin plus que correct et non pantagruélique, contrairement à ce qu’on pourrait penser. Journal, dicté à Pierre (le château d’Anjony). Douche (il n’y a pas de baignoire). Quittons l’hôtel vers midi, opération presque aussi compliquée et paperassière que l’enregistrement et la constitution du fameux “dossier”. Néanmoins, ayant fait un tour de l’établissement, je dois reconnaître, malgré mon relatif anti-borie-d’hélipsisme, que de la vaste terrasse du restaurant, il y a une belle vue sur le château et la campagne environnante. Été voir, par une belle route, la très jolie et simplette église de Girgols, directement dressée sur une prairie (Pierre Moulier, notre compagnon de voyage littéraire, estime comme moi que l’emplacement est pour au moins 50 % dans l’attrait de quelque monument que ce soit). Belle promenade sur un chemin qui de là part en est en direction du puy de Girgols. Été à Ourzeaux pour revoir ce petit château qui était à vendre il y a deux ou trois ans, et que d’ailleurs nous n’avions jamais sérieusement envisagé, son intérieur ayant été entièrement éviscéré. Il a d’évidence été vendu et s’aperçoit mal, ayant été très clôturé depuis mon dernier passage. Saint-Cernin, entrés dans l’église. Quitté à grand regret le Cantal des montagnes. Saint-Illide, village assez laid, église fermée, et qui paraît plutôt quelconque malgré les recommandations des guides et dépliants. Saint-Martin-Cantalès, jolie église, également fermée, porte gâchée par les habituelles affiches, sur lesquelles j’écris mon habituelle protestation (signée). Renonçons à chercher dans les gorges de la Maronne la chapelle Notre-Dame-du-Château, pour consacrer notre énergie au château de Branzac, qui n’en a que faire puisque l’accès en est désormais interdit (risques d’éboulements, assez vraisemblables en effet à le voir de loin). Repartis vers le nord, pour voir l’ancienne abbaye de Brageac, assez décevante comme tout ce qui précède, parce que la belle partie romane, bien présente à l’intérieur, a été largement enrobée au XIXe siècle, chevet excepté, d’une façon particulièrement plate. Assez jolis et très modestes vestiges du palais abbatial voisin. Pleaux, où beaucoup ri à la relecture du chapitre y consacré par Moulier. Passés en Corrèze, gagné Argentat, où voulu voir non sans mal deux édifices donnés comme “beaux châteaux” par la carte Michelin : Le Gibanel au nord, directement sur le large lac créé par le barrage sur la Dordogne, assez élégant, dans le genre “château de mignon”, mais que n’arrangent pas les très proliférantes installations d’un parc nautique camping à ses pieds ; et, au sud, le château du Bac, dans un grand parc hélas étroitement circonscrit par la prolifération routière et suburbaine. Beaulieu-sur-Dordogne, longuement attendu avant et après la visite intérieure de l’abbatiale Saint-Pierre, pour photographier le grandiose porche, qu’un conférencier particulièrement prolixe veuille bien en écarter ses distraites ouailles. Tour extérieur, joli coin paradoxalement très tranquille sur le flanc nord, où autoportrait. Carennac, devenu terriblement touristique, autant et plus que Beaulieu ou Salers, mais toujours aussi beau, surtout dans la magnifique lumière du soir. Commencé à chercher à dîner et traversé dans cette intention Gramat, où malheureusement c’est la foire, avec foule et vacarme afférents, d’où fuite précipitée. Nous arrivons à neuf heures moins vingt-cinq à Labastide-Murat, où, derrière l’assez plaisante statue du maréchal-roi, on m’explique que les cuisines ferment à huit heures et demie (je traduis, naturellement), et à neuf heures trois dans un établissement voisin du château de Roussillon, où l’on m’explique de même que les cuisines ferment à neuf heures. Entre temps, désagréable incident et coup de colère de ma part, mais muet, Dieu merci, et presque tout intérieur, dans un restaurant de grillades et de bord de route où la serveuse consultée, au lieu de me répondre, nous intime de la suivre vers une table très éloignée de celle que je convoitais. Instruits par ces expériences, faisons nos débuts dans la pratique du drive-in au KFC du grand carrefour de Cahors-Nord et rentrons chez nous avec notre butin par Montcuq, Lauzerte et Valence d’Agen, comme d’habitude. Dîner de wings et de croquettes, comme le chien Baloo, et à notre entière satisfaction, dans la salle des Pierres. Eu même un cookie. Vidé dans l’ordinateur ordinaire les cinq ou six cents photographies du petit voyage, ne voulant pas me coucher trop tôt, crainte de l’insomnie, ni ne voulant prendre de Vératran, crainte de l’addiction, mais n’étant guère en état de travailler, lu avec beaucoup d’amusement et une certaine admiration Le Petit Pierre, souvenirs d’enfance d’Anatole France et volume reçu récemment de Bertrand Dellinger après un long détour (le volume) par l’Algérie et le domaine de Pise, près d’Astaffort, où vient de mourir son frère (Anatole France me semble éminemment tirable du Purgatoire, et d’ailleurs je me demande si ce n’est pas ce qui est en train de lui arriver). Couché à minuit.

lire l’entrée du dimanche 4 août 2024 dans le journaljournal

chercher cette date dans la photothèque Flickr de Renaud Camus
(affichage dans une nouvelle fenêtre)
créée le lundi 5 août 2024, 17 h 13
modifiée le mardi 6 août 2024, 11 h 33
Lundi 5 août 2024.
Semaine 32, Saint Abel — 218/148. Assez bien dormi, malgré court réveil de milieu de nuit (vers trois heures du matin) et petite douleur au cou et à l’épaule, mais pas plus vive qu’avec le Vératran. Levé à sept heures et demie. Commencé la très vaste entreprise de mise à jour des photographies pour Le Jour ni l’Heure. Gentil et compétent infirmier de Lectoure, à huit heures et demie comme convenu (c’était le terminus ad quem de notre voyage) pour prise de sang et “grosse piqûre” (de Décapeptyl), qu’il dit parfois très douloureuse, mais grâce à son adresse, je n’ai rien senti. Petit déjeuner dans la bibliothèque aussitôt après son départ. Puis reprise des travaux de mise à jour, à quoi employé toute la matinée et une bonne partie de l’après-midi, sans finir, et de loin, tout en commentant de l’autre main et en anglais la situation en Grande-Bretagne (Mon cœur tressaille d’espérance, Antiochus Épiphane), et d’ailleurs : J’étais insoucieux de tous les équipages. Insigne muflerie d’une journaliste anglaise (ou américaine ?) qui m’explique que c’est à son article, que d’ailleurs elle m’a envoyé, que sont dues toutes les ventes de mon livre dans son pays. Acta avec Pierre, 17:13:07 /////// Suite de la mise à jour, Le Jour ni l’Heure du jour : “chat-tigre à Salers”, jeudi 1er août 2024 ; belle église “gothique” Saint-Vincent de Fontanges, même jour ; et Paysage de la Haute-Auvergne, pentes du puy Violent, vendredi 2 août. 50. 50. 12. 12. 100. 25. 25. 25. 25. Schoeck, Sommernacht, 1945, avec l’enchantement coutumier. Bain très tardif. Dîner directement après, lentilles et carottes, pêche pochée. Vu The Young and Prodigious T.S. Spivet, L‘Extravagant Voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet, 2013, de Jean-Pierre Jeunet, d’après The Selected Work of T. S. Spivet, de Reif Larsen, que j’ai “lu“, avec Kyle Catlett et Helena Bonham Carter. Marché avec Pierre sous les étoiles jusqu’à l’île des Pingouins, mais j’ai du mal à suivre son pas rapide (je ne tiens plus très bien sur mes jambes). Lui dicte l’entrée du jour du journal, à propos de Carennac, de son porche sublime et de son affreux Office du tourisme. Couché à deux heures moins vingt. 

lire l’entrée du lundi 5 août 2024 dans le journaljournal

chercher cette date dans la photothèque Flickr de Renaud Camus
(affichage dans une nouvelle fenêtre)
créée le mardi 6 août 2024, 11 h 44
modifiée le mercredi 7 août 2024, 9 h 47
Mardi 6 août 2024.
Semaine 32, Transfiguration de Notre seigneur Jésus-Christ — 219/147. Plieux. Bien mais peu dormi, réveillé à sept heures moins vingt, levé à sept. Le Jour ni l’Heure, autoportrait pour la veille, oublié, et Enquête sur la réalité des choses, curieuse maison 1955 (?) à Pleaux, Cantal, dimanche 4 août 2024. — « Bayonne, un pas sous les Arceaux… Passé beaucoup de temps à tâcher de remettre en ordre les Fragments d’anthologie, justement. Acta. 11:43:47 /////// Journal (la révolte décoloniale en Grande-Bretagne). Le Jour ni l’Heure : cuve baptismale romane polychrome de la basilique de Mauriac ; « Arrêtez le massacre ! », “tour” de colorisation des façades devant la plus belle maison de la plus belle place de Salers, même date ; paysan auvergnat en costume traditionnel occupé à clôturer son champ, Girgols, Cantal, dimanche 4 août 2024 (Pierre). Journal (relecture et mise en ligne). 50. 50. 12. 12. 100. 25.25.25. 25. Wagner, prélude de  Lohengrin, 1848/1850. Bain, lecture par Pierre de Gibbon, The Decline and Fall of the Roman Empire, tome IV, chap. XXXVIII, la justice au temps des Mérovingiens, la loi salique, le jugement de Dieu. LESM. The Great Replacement, 17, Speach of Appeal. Dîné aux nouvelles,  sardines, carottes, courgettes, navets, toasts, pêche pochée. Vu deux épisodes d’une série de la chaîne Histoire sur les dix-huit mois qui vont de l’Anchluss à la guerre, arrêté à l’invasion de la Tchéquoslovaquie (visite de Haka au Führer, Hitler au Hradschin). Promenade nocturne avec Pierre, été au banc de Bismarck, mais le petit chien du Cassé aboie furieusement à l’aller et au retour, quelqu’un proteste, peut-être cette dame qui estimait jadis que si l’on se promène la nuit c‘est qu’on a quelque chose à cacher (Vois, déjà tout chemin que tu suivais se ferme — on ne sait vraiment plus où passer (chapitre à ajouter pour “la privatisation du monde” (par chiens interposés)). Écrit avec Pierre à Mme Lana Starkey. The Great Replacement, fini 18, Speech of Appeal. Couché à minuit et demi. 

lire l’entrée du mardi 6 août 2024 dans le journaljournal

chercher cette date dans la photothèque Flickr de Renaud Camus
(affichage dans une nouvelle fenêtre)
créée le mercredi 7 août 2024, 10 h 21
modifiée le jeudi 8 août 2024, 11 h 17
Mercredi 7 août 2024.
Semaine 32, Saint Gaëtan — 220/146. Plieux. Nuit mouvementée. Rêve wilhelminien déchirant (cinquante ans après !), d’où tiré (ou bien étaient-ce ses prémices qui l’avaient provoqué ?) par un formidable orage, du genre qui nous coûte chaque fois une fortune, mais Pierre va tout débrancher. Interminable série d’éclairs, dix minutes à peu près de plein jour, assez irrégulier bien sûr. Me rendors néanmoins, levé un peu avant huit heures. La douleur au cou et à l’épaule gauche, que je croyais plus ou moins passée, est malheureusement revenue. Une autre à la hanche droite, celle-ci inédite. Pierre va faire des courses, d’abord à Saint-Clar, puis, ne trouvant pas ce qu‘il cherche à Lectoure. Le Jour ni l’Heure, autoportrait de la nuit et Librairie Arverne, à Mauriac, Cantal, jeudi 1er août 2024 (où Pierre m’a offert la Grammaire des grammaires, par Girault-Duvivier, dédiée au Roi, deux volumes, 1827, et une belle édition reliée du livre de Pierre Balme sur Clermont-Ferrand, 1931. Comptes : Dernière connexion le 31/07/2024 à 10h25 ///Bonjour M. CAMUS /// Avoirs 3.160,92 € /// Crédits -19.497,06 € /// Solde au 6 août 2024 3 064,12 € /// À venir  -1 155,97 €  | Prévisionnel  1 908,15 € ///  05/08 PRELEVEMENT ORANGE SA DU 05/08/24 - EMETTEUR : FR18ZZZ002305 MDT - MOTIF : VOTRE ABONNEMENT FIBRE (FACTURE: XXXXX6854F4) - P - REF : 5C718T685 C718T6854F431E LIB −63,60 € ///  PRLV SEPA ORANGE SA ECH/050824 ID EMETTEUR/FR18ZZZ002305 MDT/M0064151593 REF/5C718T685 C718T6854F431E LIB/VOTRE ABONNEMENT FIBRE (FACTURE: XXXXX6854F4) - P /// 05/08 PRELEVEMENT CANAL PLUS DU 05/08/24 - EMETTEUR : FR90ZZZ397351 MDT - MOTIF : PRLV CANAL ABONNEMENT MENSUEL - REF : 14096819004A24080400399900999183479 LIB −39,99 € ///  05/08 VIREMENT DE DOMAINE DES GRANGES MOTIF: ERREUR ENCAISSEMENT SEJOUR 3-4 AOUT +30,00 € ///  05/08 PRELEVEMENT BNP PARIBAS CARDIF DU 05/08/24 - EMETTEUR : FR28ZZZ110086 MDT - MOTIF : WY0201015610351478480508240T1 - REF : WY0201015610351478480508240T1078167 LIB −28,75 € ///  02/08 COMMISSIONS COTISATION A UNE OFFRE GROUPEE DE SERVICES ESPRIT LIBRE −21,11 € ///  01/08 CHEQUE 5551493 −200,00 € (Éléments) /// 01/08 VIREMENT DE APPLE DISTRIBUTION INTL LTD MOTIF: CCI : 0256540575,PURP:PUBLISHER ROYALTIES,APPLE - REF : 0256540575 +15,24 € ///  31/07 PAIEMENT CB ARTEMPO CREATIO DU 20/07/24 A AGEN - CARTE*3233 −970,00 € (encadreur) FACTURE CARTE DU 200724 ARTEMPO CREATIO AGEN CARTE 4974XXXXXXXX3233 Cette opération vous paraît anormale ? Contester l’opération [???] 31/07 PRELEVEMENT PSA FINANCE DU 31/07/24 - EMETTEUR : FR21ZZZ126896 MDT - MOTIF : 101M8993730 32 310724  REF : 101M8993730 LIB −826,94 € (voiture) /// 31/07 PRELEVEMENT URSSAF RHONE ALPES-CNCESU DU 31/07/24 - EMETTEUR : FR55CSU143065 MDT - MOTIF : PRELEVEMENT CNCESU M. CAMUS RENAUD DU 31 - REF : RBB-CESUAPVT4232024071290080754 LIB −501,21 € ///  31/07 PAIEMENT CB HOTEL DU COMMER DU 07/07/24 A SAINT-GAUDENS - CARTE*3233 −250,44 € ///  31/07 PAIEMENT CB HOTEL LE CASTEL DU 06/07/24 A BAGNERES-DE-L - CARTE*3233 −180,32 € /// 31/07 PAIEMENT CB AMAZON DU 20/07/24 A PAYLI2090401 - CARTE*3233 −137,51 € /// 31/07 PAIEMENT CB PLANETHOSTER DU 19/07/24 A CH 1303 PENTHAZ - CARTE*3233 −119,88 € :// 31/07 VIREMENT ETRANGER DE DAVID JORDAN +100,00 € ///  31/07 PAIEMENT CB INTERMARCHE DU 04/07/24 A LECTOURE - CARTE*3233 −89,87 € ///  31/07 PAIEMENT CB ESTACIO SERVEI (ESPAGNE) DU 06/07/24 - CARTE*3233 −50,58 € /// 31/07 PAIEMENT CB SARL MAZZONETTO DU 04/07/24 A LECTOURE - CARTE*3233, −23,70 € /// 31/07 nPAIEMENT CB INTERMARCHE DU 05/07/24 A SAINT CLAR - CARTE*3233 −23,51 € ///  31/07 COMMISSIONS PERCUES /DE DAVID JORDAN/FROM CH/808002206314211/REF GER003909213 31072421383221 IPA4073100033949/MMO EUR 100,
−10,00 € /// Acta. 10:17:11 /////// Journal (nouvelles d’Angleterre). Bain. Fabien Nizegoda, sa femme et ses deux filles ici à onze heures et demie, comme convenu (ils vont de Bordeaux à Espalion). Champagne, jus de fruits pour ces demoiselles et biscuits apéritifs chauds et froids dans la bibliothèque, puis déjeuner sous forme de buffet pour ne pas retarder les voyageurs, mais “buffet” seulement en cela qu’à peu près tout est posé sur la table en même temps, saumon, poulet confectionné le matin, jambon blanc, aubergines à la florentine, galettes de pommes de terre, salade verte, etc. sancerre, madiran, fromages, divers, tarte au citron, tarte aux fraises. Je remarque depuis longtemps que d’une façon générale nos hôtes mangent très peu, en tout cas beaucoup moins que moi (sauf le père de famille, cette fois-ci) : soit que ce que nous leur servons soit vraiment très mauvais, soit que les habitudes et quantités alimentaires aient vraiment beaucoup changé. Je crains d’autre part que ces pauvres jeunes filles ne se soient beaucoup ennuyées. Café dans la bibliothèque. Tout le monde sauf moi monte dans la tour Sainte-Mère sous la houlette de Pierre, malgré la chaleur. Tél. de Marcheschi. Raccompagne les voyageurs jusqu’à la place Saint-Jean vers trois heures et demie. Visiteurs à billets, sur rendez-vous, couple d’Agen, à quatre heures, Pierre “gère”, mais la femme, puis le mari, reviennent en arrière dans la bibliothèque, de leur propre chef, alors qu’ils sont déjà passés dans la salle des Nuits, de sorte que je tombe sur eux en essayant de regagner prématurément mon bureau, mais l’échange reste poli. Forts saignement de nez. X (l’Angleterre). LESM. The Great Replacement. 18. Ørop. Un peu de tarte au citron, un peu de tarte aux fraises. Vu Kurak Günler,  Burning Days (!!!!!), 2022, d’Emin Alper, avec Selahattin Paşalı et Ekin Koç. Promenade nocturne avec Pierre sur le plateau, été jusqu’à l’île des Pingouins. Ørop en anglais. Couché à minuit et demi. 

lire l’entrée du mercredi 7 août 2024 dans le journaljournal

chercher cette date dans la photothèque Flickr de Renaud Camus
(affichage dans une nouvelle fenêtre)
créée le jeudi 8 août 2024, 11 h 30
modifiée le vendredi 9 août 2024, 13 h 07
Jeudi 8 août 2024.
Semaine 32, Saint Dominique — 221/145. Plieux. Pas mal mais peu dormi, réveillé à six heures, levé à sept heures moins vingt. Le Jour ni l’Heure, autoportrait de la nuit et tour de Marzes, Saint-Cernin, Cantal, samedi 3 août 2024. Je ne suis jamais là où l’on croit me trouver. Revu Ørop, le superbe petit film de Maudin Malin (il y a toutefois une petite erreur à propos de Mme Cache-Tout, ou Kashtu, ministresse en Italie, remplacée à l’image par Christiane Taubira. Comptes : Dernière connexion le 07/08/2024 à 10h05 /// Bonjour M. CAMUS /// Avoirs 3.160,92 € /// Crédits -19.497,06 € /// Solde au 7 août 2024 3 064,12 € ///  À venir  -1 543,94 €  | Prévisionnel  1 520,18 € /// Acta. 11:29:30 /////// Journal (l’État policier). Le Jour ni l’Heure : Château de Faussanges, 1815, Saint-Cernin, Cantal, le samedi 3 août 2024 ; toit à la Moulier, même jour, entre Saint-Cernin et Saint-Chamant ; très gentil chien du moulin de Montbrun, Méallet, vendredi 2 août 2024. Bain. Parti à trois heures moins le quart, avec Pierre, pour le rendez-vous bi-annuel avec Mme le docteur Molinié à la clinique Calabet, à Agen. Lu Vioulac, Métaphysique de l’anthropocène, II, Raison et desctruction. La doctoresse, que je trouvais jadis un peu froide, est devenue très aimable, et même gentille. Elle est satisfaite des analyses consécutives à la prise de sang de lundi et attribue la plupart de mes maux périphériques au traitement. En revanche elle “n’aime pas beaucoup” la lésion à la main droite opérée en juin à la clinique Esquirol-Saint-Hilaire par l’assistant du docteur Delobeau et qui semble être revenue telle quelle. Passons donc à Esquirol à l’autre bout de la ville et nous rendons au service de chirurgie esthétique (!!!) où naturellement il n’y a pas de médecins un 8 août mais où des jeunes femmes aimables, secrétaire et assistante médicale, disent que le retour de l’excroissance est normale et provisoire et recommandent une pommade, Cicalfate — l’une semble néanmoins troublée par le fait qu’il y a eu un écoulement, récemment, qui a beaucoup réduit le volume de la tumeur. Étapes à Layrac et Astaffort, au retour, pour trouver la pommade (Avène). Long téléphonage de Qiou, au retour, il viendra la semaine prochaine, à ma vive satisfaction. LESM. Atelier, Le Tombeau, suite, lecture par Pierre de MM. d’Algange et Barthelet. Surabondant dîner de restes du “buffet“ de la veille, saumon, poulet, jambon, aubergines à la florentine, fromages divers, champagne, château-bouscassé, tarte au citron, fraisier. Un peu d’une série allemande sur une famille allemande entre 1948 et 1958, mais c’est en français et nous nous lassons vite. Comme il fait encore jour, allons au banc de Bismarck, assurés de ne réveiller personne si le petit chien aboie mais nous parlons bas et marchons sur la pointe des pieds, il ne nous entend pas, ou bien il n’est pas là, ou bien il est sous clef, et tout se déroule sans incident. The Great Replacement, transposition du texte 1 sur le nouveau fichier, The Last Replacement, phase supposément ultime. Couché à minuit. 

lire l’entrée du jeudi 8 août 2024 dans le journaljournal

chercher cette date dans la photothèque Flickr de Renaud Camus
(affichage dans une nouvelle fenêtre)
créée le vendredi 9 août 2024, 13 h 00
modifiée le samedi 10 août 2024, 12 h 45
Vendredi 9 août 2024.
Semaine 32, Saint Amour — 222/144. Plieux. Levé à trois heures pour aller chercher une autre bouteille d’eau au premier étage, coup de pied nu dans un escabeau de bibliothèque, mais rendormi, levé à sept heures. Le Jour ni l’Heure, autoportrait de la nuit et porche, 1150, de Saint-Pierre de Carennac, dimanche 4 août 2024. X, les affaires anglaises. Tu ignorais Laforgue, estimant qu’avec art… (Derème). Perdu une bonne heure à tâcher de faire envoyer des fleurs à un château que tout le monde connaît et voit mais dont nous ne trouvons pas l’adresse postale — en plus les fleuristes de la ville appellent par son prénom la propriétaire que l’appelle par son nom, et cette nouvelle avancée de la civilisation des prénoms m’agace beaucoup (à France Culture, à l’émission de la mi-journée, les prénoms sont également obligatoires, entre journalistes et invités). Comptes : Dernière connexion le 08/08/2024 à 11h26 /// Bonjour M. CAMUS /// Avoirs 3.160,92 € /// Crédits -19.497,06 € /// 3 064,12 € /// À venir  -484,22 €  |  Prévisionnel  2 579,90 € /// Aucun mouvement. Acta. 12:58:34 /////// Le Jour ni l’Heure : trois photographies prises à Carennac, Lot, le dimanche 4 août 2024 — Un soir à Carennac, vue d’ensemble ; « Arrêtez le massacre ! », les trois grandes ouvertures en PVC ou simili-PVC de l’office du tourisme, juste à côté du porche sublime ; dét. d’icelui, Christ en majesté dans sa mandorle. 50. 50. 12. 12. 100. 25. 25. 25. 25. Claude-Achille Debussy, sonate pour flûte, alto et harpe, 1915. Livraison d’une bouteille d’excellent champagne envoyé par les R., puis d’un nouveau clavier pour l’ordinateur commandé à ma demande par Verwaerde (le précédent faisait tous les ’ à l’envers et avait tendance à sauter les r, à moins de frappe à la russe). Bain. Lecture par Pierre de Gibbon, The Decline and Fall of the Roman Empire, vol. 4, chap. XXXVIII, goût marqué des Mérovingiens pour la Limagne, prééminence de l’Auvergne sur toutes les autres provinces, château de Merliac à deux miles de Mauriac (zut, raté). LESM. Atelier, Le Tombeau, lecture par Pierre de Luc-Olivier d’Algange et Philippe Barthelet, Terre lucide, pages sur le silence et sur l’entrée de côté dans les églises. Abondant dîner de restes encore du “buffet” Niezgoda, saumon fumé, poulet, jambon, aubergines à la florentine, demi-galette de pommes de terre, saint-félicien, tomme de brebis des Pyrénées, “Napoléon-Comminges” (sic), tarte au citron, excellent sancerre (si j’ose dire), madiran château Bouscassé. Vu avec intérêt Simple comme Sylvain, 2023, de Monia Chokri, avec Pierre-Yves Cardinal et Magalie Lépine-Blondeau, qui malheureusement ressemble à Anne Hidalgo, ce qui dérange un peu la “lecture”. Promenade avec Pierre sous les étoiles, dont une filante, mais la casserole, le W de Cassiopée et la fronde de Thierry la Fronde sont parfaitement en place — marché jusqu’à l’île des Pingouins, rencontré âme ni chien qui vive. Ajouté deux paragraphes à The Last Replacement, version pseudo-finale de la traduction du Grand Remplacement. Couché à minuit et demie.

lire l’entrée du vendredi 9 août 2024 dans le journaljournal

chercher cette date dans la photothèque Flickr de Renaud Camus
(affichage dans une nouvelle fenêtre)
créée le samedi 10 août 2024, 12 h 38
modifiée le dimanche 11 août 2024, 14 h 05
Samedi 10 août 2024.
Semaine 32, Saint Laurent — 223/143. Plieux. Peu dormi, réveillé vers trois heures et demie (?), très longue insomnie jusqu’à l’arrivée du jour et au-delà. Vaguement rendormi vers sept heures, levé à huit. Très beau matin transparent et lumineux. Très agréable petit déjeuner dans la salle des Pierres avec Pierre, délices de la cathédrale et framboises, etc. Photographies. Le Jour ni l’Heure, autoportrait de la nuit et photographies de la chambre prise du lit, le matin même, très inférieures à la réalité : malheureusement je n’ai jamais appris à saisir à la fois les intérieurs et les extérieurs, dont la simultanéité font toute la séduction de certaines heures. If you were coming in the Fall (Emily Dickinson, mais, curieusement, cet exorde pourrait très bien être de Whitman). Très gentil téléphonage de la cousine O’Lanyer et nombreux témoignages et échanges d’amabilités sur “les réseaux”. (Ça change agréablement, mais le député Thomas Portes trouve tout de même le moyen de reprocher à C-News son hypocrisie, car la chaîne s’indigne de la montée de l’antisémitisme alors qu’elle invite Renaud Camus (on dirait vraiment qu’elle m’invite toutes les cinq minutes, en plus).) Comptes : Dernière connexion le 09/08/2024 à 12h55 /// Bonjour M. CAMUS /// Avoirs 4.058,96 € /// Crédits -19.497,06 € /// Solde au 9 août 2024 3 962,16 € ///  À venir  -1 382,26 € |  Prévisionnel  2 579,90 € /// 09/08 VIREMENT DE CAISSE D ASSURANCE RETRAITE ET DE LA SANTE DU TRAVAIL MOTIF: ASSURANCE RETRAITE - REF : 12115777 CAMUS 0724 +1 107,32 € ///  09/08 PRELEVEMENT AXA ASS VIE MUT DU 09/08/24 - EMETTEUR : FR14ZZZ391832 MDT - MOTIF : I0000790812920-AXA 60Q15373F080824 - REF : I0000790812920 LIB −209,28 €. Acta. 12:28:20 /////// Le Jour ni l’Heure : trois photographies du jour même, “délices” de la Grande Maison au petit déjeuner, salle des Pierres au petit déjeuner, état du bureau au lever. 50. 50. 12. 12. 100. 25. 25. 25. 25. Schumann, concerto pour piano et orchestre en la mineur op. 54, 1845. Nouvelles piques de l’homme de la Garrière, qui trouve “hallucinante”, je crois que c’est son mot, la pauvre photographie des “délices” du petit déjeuner (pas assez sophistiquée pour lui ?), et, moins explicable encore, celle de la marée livresque du matin (désordre ? vilain sol ?). Journal (Simple comme Sylvain). Atelier, Le Tombeau, lecture par Pierre de d’Algange et Barthelet, Terre lucide. Dîner aux nouvelles, cordons bleus Mazzonatto (je devrais en mettre une photographie pour Kévin Candelon), restes interminables de la tarte au citron. Sortis plus tôt que d’habitude, voulu aller au banc de Bismarck mais le petit chien aboie déjà quand nous sommes encore sur la “grand” route (de Gramont), pris plutôt le chemin de La Rouquette, revenus par l’allée Alfred-de-Dreux. Énorme chaleur. LESM. The Great Replacement, XVIII, Ørop. Couché à minuit et demi.

lire l’entrée du samedi 10 août 2024 dans le journaljournal

chercher cette date dans la photothèque Flickr de Renaud Camus
(affichage dans une nouvelle fenêtre)
créée le dimanche 11 août 2024, 13 h 44
modifiée le lundi 12 août 2024, 12 h 05
Dimanche 11 août 2024.
Semaine 32, Sainte Claire — 224/142. Plieux. Bien dormi, levé à sept heures. Petit déjeuner dans la salle des Pierres avec Pierre. Le Jour ni l’Heure, autoportrait de la veille sur la murette de la rampe de la rue du Château, et église Saint-Projet, XVIIIe s., de Saint-Projet-de-Salers, photographie nettement revue par moi, avec retrait des affiches sur la porte et du placard à côté d’elle, et aussi d’un panneau de signalisation triangulaire sur la route qui passe au-dessus. ومـا انتفـاعُ أخـي الدنيـا بِناظِـرِهِ إذا استـَوَتْ عِندَهُ الأنـوارُ والظُّـلُـمُ. Perdu deux ou trois heures à chercher, pour les Fragments d’anthologie cette version originelle de deux vers d’Al Mutanabbi, dont j’avais seulement la belle traduction française — c’est un Xyen breton qui finalement vient à mon secours. Acta, avec Pierre. 13:43:54. ///////  Journal. Bain. Lecture par Pierre de Gibbon, IV. 38, Bretagne et Grande-Bretagne au temps de Bède la Vénérable. Harcèlement. LESM. Atelier, Le Tombeau, lecture par Pierre de MM. d’Argange et Barthelet, Terre Lucide. Dîné aux nouvelles, restes encore, légumes et fromages mêlés, imprudent abus de tarte au citron, juste pour en finir. Regardé un peu de lé cérémonie de clôture des Jeux olympiques, pour moi d’un ennui mortel et d’une laideur extrême, entrecoupée de Escape from New York, New York 1997, 1980, de John Carpenter, avec le sexy Kurt Russel (then and there — ça lui a passé), de What’s love got to do with it?, Et l’amour dans tout ça ?, 2022, de Shekhar Kapur, avec Emma Thompson, et d’une promenade avec Pierre jusqu’à l’île des Pingouins. Dépression. The Last Replacement, qui avance un peu plus vite que je ne l’avais craint. Couché à minuit et demi.   

lire l’entrée du dimanche 11 août 2024 dans le journaljournal

chercher cette date dans la photothèque Flickr de Renaud Camus
(affichage dans une nouvelle fenêtre)
créée le lundi 12 août 2024, 12 h 18
modifiée le mardi 13 août 2024, 11 h 01
Lundi 12 août 2024.
Semaine 33, Sainte Clarisse — 225/141. Plieux. Réveillé vers trois heures et demie, interminable insomnie, sueurs froides, vaguement rendormi vers sept heures et demie, rêvé toutefois que je n’arrivais pas à dormir, levé à huit heures. Informations, pour moi hallucinantes (la merveille des Jeux olympiques). Le Jour ni l’Heure, autoportrait de la nuit, dans la bibliothèque, et Le Tombeau, état de la veille avant intervention, dét. X, malgré mes résolutions.   À la claire fontaine… Acta. 12:17:39 ///////  Le Jour ni l’Heure, deux photographies du dimanche 4 août 2024 : lutrin aquilin et livre d’antiennes ouvert dans l’église Saint-Saturnin de Saint-Cernin, Cantal ; église Saint-Martin de Saint-Martin-Cantalès, Cantal ;  et un paysage de Haute-Auvergne du samedi 3 août 2014, pris de la route entre Boudou et le col de Legal, commune de Saint-Projet-de-Salers. Pierre est allé chercher Quentin Verwaerde au car à Lectoure et ils déjeunent au Bastion, dont Pierre est très satisfait (bigre ! Que va dire K. C. ? — Au fond il s’agit de mépris de classe, de sa part : il ne nous trouve pas assez raffinés). 50. 50. 12. 12. 100. 25. 25. 25. 25. Elgar, Enigma Variations. Bain. Pierre m’apporte une boîte de chocolats dont je crois qu’elle est de Verwaerde, je vais l’en remercier au sortir du bain, il m’assure qu’elle n’est pas de lui (elle est probablement de G. R., je reconnais les Alpes-de-Haute-Provence), et m’en offre une autre. Visiteurs payants, famille de six, dont Pierre dit qu’elle est très satisfaite (« C’est vraiment différent »). Journal (une autre planète). Atelier, Le Tombeau. Lecture par Pierre de d’Algange et Barthelet, Terre lucide. Apéritif en l’honneur de Verwaerde dans la bibliothèque, excellent champagne rosé offert par M. et Mme R., tarama sous les deux espèces et blinis. Dîner à trois dans la salle des Pierres, tranches de magret de canard aux herbes de ma propre confection, malheureusement le premier service est trop cuit (le trop cuit est atteint en cinquante secondes, avec mon système). Petits légumes, très exotiques (je veux dire rares), fromage-plâtre au goût de Verwaerde, ce qui m’évite de m’en gaver. Suite du champagne ou madiran château-bouscassé. Pêches pochées au sorbet de poire ou de pistache. Promenade nocturne sous les étoiles, toujours à trois, mais le ciel est couvert. Marché jusqu’à l’île des Pingouins. Photographies sur la rampe. The Great Replacement, transféré deux ou trois paragraphes de 1 à The Last Replacement, mais vraiment pour la forme. Couché à minuit et demi. 

lire l’entrée du lundi 12 août 2024 dans le journaljournal

chercher cette date dans la photothèque Flickr de Renaud Camus
(affichage dans une nouvelle fenêtre)
créée le mardi 13 août 2024, 11 h 09
modifiée le mercredi 14 août 2024, 11 h 07
Mardi 13 août 2024.
Semaine 33, Saint Hippolyte — 226/140. Plieux. Pas trop mal dormi, malgré une insomnie d’une heure à mi-parcours. Levé un peu avant huit heures. Le Jour ni l’Heure, “autoportrait” de la veille rue du Faubourg (QV), et La Répétition, jeune femme aux cheveux lie-de-vin répétant pour un concert choral dans le chœur de l’église abbatiale Saint-Pierre de Beaulieu-sur-Dordogne. Aux rois d’Aragon fidèle… Acta, avec l’aide de QV sur la fin. 11:08:14 /////// Journal, dicté à QV (“ancien communiste”). Le Jour ni l’Heure, trois photographies du samedi 3 août 2024 dans le Cantal : “nouvelles armes d’Elon Musk”, blason aux X de Robert de Balzac au Chapitre de Saint-Chamant ; portrait par Pierre à l’auberge du col de Legal, Saint-Projet-de-Salers ; et vue surplombante du château du Cambon, Saint-Cernin. Petit bouleversement de l’emploi du temps habituel, passé directement à l’atelier, Le Tombeau, lecture par Pierre de MM. d’Algange et Barthelet. Poursuivi LESM, malgré les doutes sérieux de M. Verwaerde sur l’opportunité de l’entreprise. 50. 50. 12. 12. 100. 25. 25. 25. 25. Schubert, Quintette à cordes avec deux violoncelles en ut majeur D. 956, 1828. Bain. Été dîné avec P. au merveilleux château de V., près de Lectoure, où soirée très agréable, avec les hôtes, nos voisins de Landiran, que décidément nous ne quittons plus, et un couple d’hommes qui administre des chambres d’hôtes dans un magnifique hôtel du XVIIIe siècle à Lectoure — ah, et chienne particulièrement aimable, elle aussi. Dîné “mauricien”, accras-pas-accras mauriciens, brochettes de magret et de melon pas mauriciennes et délicieux vin rosé du domaine sur la belle terrasse à l’ouest ; curry  mauricien, dans la belle salle à manger Louis XVI, puis visite des chais d’Armagnac, dont Pierre goûte plusieurs, tandis que je me contente de les humer, de sorte que c’est moi qui nous ramène à la maison, vers onze heures et demie. Appris alors, avec une très vive satisfaction, que le magistral Farreny était parvenu à rétablir l’accès à ma quarantaine de textes en ligne, énorme soulagement. Transposé encore deux paragraphes de The Great Replacement, I, “The Great Replacement”, dans “The Last Replacement”, et mis un peu d’ordre dans les Fragments d’anthologie, où j’avais oublié de reporter les plus récentes entrées. Couché un peu avant une heure. 

lire l’entrée du mardi 13 août 2024 dans le journaljournal

chercher cette date dans la photothèque Flickr de Renaud Camus
(affichage dans une nouvelle fenêtre)
créée le mercredi 14 août 2024, 11 h 26
modifiée le jeudi 15 août 2024, 12 h 03
Mercredi 14 août 2024.
Semaine 33, Saint Évrard — 227/139. Plieux. Nombreux levers, mais pas trop mal dormi. Les grands orages annoncés ne sont pas survenus. Levé à huit heures. Le Jour ni l’Heure, autoportrait de la veille en rentrant, dans la salle des Pierres, et vue nocturne et lointaine du joli château de V., Mais la rue Ravignan est celle que j’adore. Acta, en partie avec l’aide de M. de Verrouarde. Comptes : Dernière connexion le 11/08/2024 à 11h10 /// Bonjour M. CAMUS /// Avoirs 2.941,19 € /// Crédits -18.419,26 € /// Solde au 13 août 2024 /// 2 844,39 € /// À venir  -1 704,06 € | Prévisionnel  1 140,33 € /// 12/08 ECHEANCE PRET 01038 60311711 −1 117,77 €. Acta. 11:25:59 /////// Journal (Vacquié). Le Jour ni l’Heure, deux photographies de la veille, en route vers V., bord de route du côté de La Revanche et vue générale de Lectoure, du nord-ouest et du pied de la butte ; et une photographie du jour même, Matin pluvieux, fenêtre de la bibliothèque. Café avec MM. de Verrouarde et de Golubert, excellentissimes chocolats Verrouarde (Foucher, très élégante boîte). 50. 50. 12. 12. 100. 25. 25. 25. 25. Grande sonate de Dukas, en mi bémol mineur, 1899, avec un bonheur et une admiration intacts. Bain, lecture par Pierre de Gibbon, The Decline and Fall of the Roman Empire, vol. IV, chap. 38 (je crois), origines de la langue anglaise. Après-midi de travail avec Cuvée, en profitant à plein et en célébrant à chaque instant son nom, des infinies possibilités restituées par la Restauration Farreny : Anthologie générale (Jules Sandeau, Anatole France), et surtout Dictionnaire des délicatesses (“dix mille renforts”, “en rue”, “en responsabilité”, etc.). Atelier, Le Tombeau, lecture par Pierre de d’Argange et Barthelet, Terre lucide. Assez désagréable dîner, peu diététique et très désordonné, tarama de saumon et de tarama, nems végétaux, penne à la bolognaise, fromages de chèvre dont un totalement liquéfié, poire à la vapeur et sorbet de poire. Chocolats cette fois de Gr. R. (Grand Rapatriement), afin d’alterner dignement (et en effet). Vu Sur les chemins noirs, 2023, de Denis Imbert, d’après Sylvain Tesson, avec Jean Dujardin. Promenade à trois sous la lune, marché jusqu’à l’île des Pingouins. Mis dans “The Last Replacement” un paragraphe de plus de The Great Replacement, 1. “The Great Replacement”. Couché à un heure. 

lire l’entrée du mercredi 14 août 2024 dans le journaljournal

chercher cette date dans la photothèque Flickr de Renaud Camus
(affichage dans une nouvelle fenêtre)
créée le jeudi 15 août 2024, 12 h 23
modifiée le vendredi 16 août 2024, 11 h 54
Jeudi 15 août 2024.
Semaine 33, Assomption (Férié) — 228/138. Plieux. Pas trop mal dormi malgré la désormais rituelle insomnie centrale (MM. Babeau et Rappin sont d’accord, nos ancêtres dormaient en deux fois). Réveillé sur un rêve cocasse où je rendais visite à un ambassadeur africain, très gentil. Levé à huit heures. Temps gris encore. Déjeuné dans la bibliothèque grâce à P. (Céline fait le pont). Le Jour ni l’Heure, autoportrait de la nuit, dans la bibliothèque, pas mal, et “Vierge Moulier”, XVIIIe s., dans l’église Saint-Vincent de Fontanges, Cantal, jeudi 1er août 2024. X, assez abondamment. Mon âme chez les morts descendra la première. Comptes : Dernière connexion le 14/08/2024 à 11h21 /// Bonjour M. CAMUS /// Avoirs 2.941,19 € /// Crédits -18.419,26 €  /// Solde au 14 août 2024 2 844,39 € /// À venir  -1 704,06 € |  Prévisionnel  1 140,33 € /// Aucun mouvement. Acta. 11:22:09 /////// X. Journal (rêve, l’ambassadeur africain). Bain. Lecture par Pierre de Gibbon, The Decline and Fall of the Roman Empire, IV, chap. 38, relations des Bretons d’Armorique avec les Bretons de Grand-Bretagne. Faux-mouvement, très forte douleur immédiate, “tour de reins” (lumbago ?). Il en résulte une paralysie presque complète, qui néanmoins n’empêche pas ou même favorise un très intense travail avec M. Verwaerde sur la traduction de Le Grand Remplacement, et sur le premier texte, “Le Grand Remplacement”, principalement en prenant en compte les observations de deux étudiants américains, et surtout de la très savante et judicieuse Mme Deplace. Cependant ce labeur est un peu décourageant, car en quatre ou cinq heures nous traitons une dizaine de pages. Me traîne jusqu’à l’atelier, pour ne pas céder à la paralysie. Le Tombeau (ça tombe bien), lecture par Pierre de d’Algange et Barthelet, Terre lucide. Dîner à trois, un peu composite, penne à la bolognaise, aubergines grillées, très bon jambon blanc, poires à la vapeur et sorbet à la poire. Semi-dispute étouffée avec P. à propos d’un éventuel voyage en Espagne. Tentative de promenade, mais je ne peux pas aller plus loin que la maison de Mme Cabestaing, et puis j’ai peur de ne pas pouvoir remonter la rampe si je la descends. Rencontré le chien Baloo, toutefois, qui d’abord ne nous reconnaît pas, soit parce que nous sommes trois et non pas deux, soit parce que ce grand vieillard avançant d’un mètre par minute lui est inconnu — il change tout à fait de ton et passe du grondement au jappement interrogatif lorsque je prononce son nom ; puis il vient à la maison pour une rapide collation, et s’en va aussitôt après, avec son cynisme coutumier. Autre séance de travail avec Quentin Verwaerde, c’est lui qui me pousse à avancer, malgré la fatigue, et nous atteignons péniblement à minuit la moitié du texte I. Couché presque aussitôt après.

lire l’entrée du jeudi 15 août 2024 dans le journaljournal

chercher cette date dans la photothèque Flickr de Renaud Camus
(affichage dans une nouvelle fenêtre)
créée le vendredi 16 août 2024, 12 h 03
modifiée le samedi 17 août 2024, 10 h 37
Vendredi 16 août 2024.
Semaine 33. Sainte Armelle — 229/137. Plieux. Nuit très difficile et douloureuse, première expérience de paralysie à peu près totale (sauf les bras) (ah, non, il y a eu aussi Rangueil, où j’avais un pied attaché au lit par une sangle). Pissé plusieurs fois au pot de chambre, ce qui, curieusement, fonctionne. Levé à huit heures, petit-déjeuner avec Pierre dans la bibliothèque, extrême difficulté de locomotion, me résigne au Bi-Profenid, malgré mon extrême méfiance à l’égard de ce médicament, qui met mon estomac sens dessus dessous. Le Jour ni l’Heure, déplorable autoportrait de la nuit, en pleine crise, et autre photographie du château d’Anjony, qui lui, au contraire, se tient droit comme un i. Tu penches, grand Platane, et te proposes nu / Blanc comme un jeune Scythe, qui, évidemment, avec Verwaerde, devient une jeune Scythe (hétéro-correction automatique). Ces Acta avec QV. 12:02:36. /////// Journal (dicté à Verwaerde, la paralysie). Le Jour ni l’Heure, trois photographies du château d’Anjony, à Tournemire. Bain très chaud. Lecture par Pierre de Gibbon, The Decline and Fall of the Roman Empire, vol. IV, chapitre 38 toujours, curieuse partie séparée, comme un encart, tableau de l’ensemble du projet, annonçant sans doute le passage à l’empire d’Orient.  Journal, relecture et mise en ligne. Écrit à M. et Mme Compagnon. Forte séance de travail avec Verwaerde, The Great Replacement, venu à bout de I, “The Great Replacement”, très aidés par les remarques, corrections et suggestions très pertinentes et vigilantes, parfois moqueuses, d’Anne Deplace (elle relève même les fautes d’orthographes de la V. O., qu’à présent nous pouvons corriger, puisque nous avons récupéré l’accès au texte en ligne). Atelier, Le Tombeau (“les roses” — des pâtés blancs) ; lecture par Pierre de Barthange et d’Arthelet, Terre lucide. Dîné aux nouvelles. Saumon fumé, blinis, petits légumes, salade verte et avocats, plâtres verwaerdiens, poire à la vapeur avec du sorbet au poire. Assez nette amélioration de l’état musculaire-osseux, sans doute grâce au Bi-Profenid, qui n’a pas de conséquences gastriques trop fâcheuses (il est accompagné il est vrai d’en enveloppeur d’estomac, qui fait correctement son travail). Sortie à trois à la nuit tombante, de plus en plus tôtive, marché à petits pas jusqu’au rang des chênes, croisé au retour les dames et demoiselles Lavaudan, robes ondulantes sous la lune — échangé quelques mots avec D. L, surtout Q. V., qu’elle interroge. Continué de mettre un peu d’ordre dans les Fragments (ou Lambeaux ?) d’anthologie, mais tombé de fatigue et de sommeil à onze heures.

lire l’entrée du vendredi 16 août 2024 dans le journaljournal

chercher cette date dans la photothèque Flickr de Renaud Camus
(affichage dans une nouvelle fenêtre)
créée le samedi 17 août 2024, 11 h 08
modifiée le dimanche 18 août 2024, 12 h 25
Samedi 17 août 2024.
Semaine 33, Saint Hyacinthe — 230/136. Plieux. Nuit beaucoup plus calme que la précédente, levé deux fois victorieusement, et finalement à six heures et demie. Le Jour ni l’Heure, autoportrait de la nuit, pris par Verwaerde sur la place Saint-Jean, avec moi sur la rampe de la rue du Château, et La Vie comme à Boudou, Saint-Projet-de-Salers, Cantal, 3 mars 2024. Amants, heureux amants, voulez-vous voyager ? Pierre et Verwaerde vont faire des courses à Lectoure. Comptes : Dernière connexion le 15/08/2024 à 12h17 /// Bonjour M. CAMUS /// Avoirs 2.980,94 € /// Crédits -18.419,26 € /// Solde au 16 août 2024 2 884,14 € /// À venir  -1 704,06 € | Prévisionnel  1 180,08 € /// 16/08 VIREMENT DE KOBO INC. - PUBLISHER PAYMENTS MOTIF: ROYALTY PAYMENT WL00003295 - REF : COTR1122691 +39,75 € /// Acta. 11:07:35 /////// Journal (CNews). Collation nécessaire à la prise de Bi-Profenid, jambon (de Céline) sur toasts, café, avec trois chocolats Foucher de M. Verwaerde. Le Jour ni l’Heure : Un champion, étable couverte de médailles gagnées lors de concours agricoles, non loin du château du Cambon, Saint-Cernin, Cantal, samedi 3 août 2024 ; autre vue du château du Cambon, justement, même date, presque même heure ; La Tour Saint-Antoine, à Loches, beau tableau, c. 1930 ?, de François Couderc de Saint-Chamant, 1889-1972, au château de Saint-Chamant, Saint-Chamant, Cantal, une demi-heure plus tard. Journal, relecture et mise en ligne. Mozart, Adagio et Fugue K. 546, en ut mineur, 1788. Bain. Lecture par Pierre de Gibbon, The Decline and Fall of the Roman Empire, vol. IV, chap. 38, considérations générales sur la chute de l’empire d’Occident et la rupture entre les deux espaces politiques. Lambeaux d’anthologie poétique, lambeaux de remise en ordre bibliographique. Sérieuse séance de travail avec M. Verwaerde, The Great Replacement 2 et 3. Envoyé les quatre premiers textes, Forword et 1, 2, 3,  à M. Robinson. Laissé un message à Mme Deplace en vue de la consulter sur des passages particulièrement acrobatiques (problèmes de langue, les plus difficiles à traduire, toujours). Dans l’ensemble, bien et beaucoup avancé, grâce à Q. V. (et à M. Sexton, et à Mme Deplace (les étudiants américains, qui d’ailleurs n’interviennent plus, peut-être découragés par mon absence de réaction alors que je travaillais à l’autre bout du volume) désirent rester anonymes)). Atelier, Le Tombeau, les roses, lecture par Pierre de MM. d’Algange et Barthelet, Terre lucide. Excellent dîner préparé principalement par M. Verwaerde, guyochas que décidément j’adore, comme aux temps heureux de la maison des Roses, légumes divers, salade verte aux avocats (P.), poire à la vapeur au sorbet à la poire. Vu Dead of Night, Au cœur de la nuit, 1945, d’Alberto Cavalcanti, avec Michael Redgrave, malheureusement en français, la chaîne ne propose pas de V. O. La douleur au bassin est malheureusement revenue, et toute promenade est impossible, c’est tout juste si je parviens à remonter dans la bibliothèque. Écrit un Destins XI, inspiré par Tournemire. Couché vers minuit. 

lire l’entrée du samedi 17 août 2024 dans le journaljournal

chercher cette date dans la photothèque Flickr de Renaud Camus
(affichage dans une nouvelle fenêtre)
créée le dimanche 18 août 2024, 12 h 45
modifiée le lundi 19 août 2024, 12 h 11
Dimanche 18 août 2024.
Semaine 33, Sainte Hélène — 231/135. Plieux. Nuit difficile, non seulement la douleur au bassin est revenue mais elle semble à présent avoir gagné les hanches. Levé deux fois, très difficilement. Longue insomnie centrale, rendormi vers sept heures, rêve wilhelminien encore, W. me trouve au lit avec F. T., nous traversons Paris en taxi dans la direction du XIe arrondissement (???), sommes arrêtés sur les Chams-Élysées par une procession pour l’Assomption. Levé vers huit heures et demie, à demi paralysé de nouveau. Petit déjeuner avec Pierre dans la bibliothèque.  Mort d’Alain Delon. Le Jour ni l’Heure, autoportrait du matin même, dans la bibliothèque, pour la veille, oublié, et portrait de M. Roger Cazals, à Escorailles, Cantal, le jeudi 1er août 2024. Appel sur ma demande de Mme Deplace, très aimable, que je consulte sur des problèmes de traduction. Geh aber nun und grüße  / Die schöne Garonne. Quentin Verwaerde se promène avec M. Dellinger, ils affrontent courageusement le chemin de la rivière, au large de La Garrière. Acta. 12:44:01 /////// Bain. Déjeuner dominical classique, à trois, poulet rôti, pommes de terre, ananas, saint-félicien, fromage-plâtre pour M. Verwaerde, crêpes au rhum avec du sorbet à la poire, vin château Bichon quelque chose (Graves) bu en l’honneur de M. Bichon. Café dans l’atelier, chocolats de Grégory R. (je crois), Le Tombeau, lecture par Pierre de d’Algange et Barthelet, Terre Lucide. Travaillé dans la bibliothèque avec Quentin Verwarde, The Great Replacement, 4, The Replaceable Man. Visite à cinq heures, sur rendez-vous, de M. Laurent H., qui séjourne à la Mouline de Belin et qui est venu à bicyclette. Intéressantes lumières politique sur la réalité de Bruxelles et Strasbourg. M. Verwaerde et moi reprenons nos travaux après son départ, The Great Replacement, 4, mais dévions rapidement, selon sa fantaisie, vers des enregistrements vocaux des Lambeaux pour une anthologie. Non-dîner aux nouvelles, entièrement consacrées à la mort d’Alain Delon. Poire à la vapeur. Marché à trois sur le plateau et sous la lune. Rencontré près de l’église Mrs E. et sa belle-sœur, voulu faire des présentations, mais aucun nom ne me vient, pas même celui-ci de Q. V. Marché jusqu’à l’île des Pingouins. Travaillé encore un moment, mais je ne sais plus à quoi. Couché vers une heure.    

lire l’entrée du dimanche 18 août 2024 dans le journaljournal

chercher cette date dans la photothèque Flickr de Renaud Camus
(affichage dans une nouvelle fenêtre)
créée le lundi 19 août 2024, 12 h 20
modifiée le mardi 20 août 2024, 13 h 08
Lundi 19 août 2024.
Semaine 34, Saint Jean-Eudes — 232/134. Plieux. Assez bien dormi, mais les levers sont encore difficiles et la démarche mal assurée. Levé vers huit heures et demie, retour de Céline. Le Jour ni l’Heure, “autoportrait” de la veille, sous la lune, à l’île des Pingouins, par Quentin Verwaerde, et vue de la salle des Nuits, le matin même. Delacroix, lac de sang hanté des mauvais anges… Visite de départ de M. Verwaerde, que Pierre conduit à Agen. Acta. 12:19:27 /////// Le Jour ni l’Heure : église Saint-Jean-Baptiste d’Escorailles, Cantal, le jeudi 1er août 2024 ; manoir de Scorailles à Escorailles le vendredi 2 août 2024 ; tombe de Mme Chevalier du Fau, 1891-1982, au cimetière d’Escorailles, même jour. Collation pour Bi-Profenid, soufflé de légumes, malheureusement il y entre de la tomate crue (l’autre soir, à dîner chez les X., il y avait un plat de tomates crues, je m’en suis servi héroïquement, et d’homme auquel on passait le plat après moi a dit : « Ah, non, moi, je saute les tomates crues, franchement je ne peux pas ! », et ça  a passé très bien). Café, trois chocolats Foucher de M. Verrourade, qui roule en train vers Paris. Bis d’été ❤️❤️❤️, Kodaly, sonate pour violoncelle seul, 1915. Bain. Lecture par Pierre de Gibbon, The Decline and Fall of the Roman Empire, vol. IV, chap. trente-neuf, vie de Théodoric, roi de Ostrogoths. Journal (plus que la poésie, les vers). Atelier, Le Tombeau, lecture par Pierre de d’Algange et Barthelet, Terre lucide. Dîné aux nouvelles, restes du déjeuner de la veille, poulet, pommes de terre, ananas, saint-félicien, glace à la pistache et sorbet à la poire, demi-crêpe au rhum. Vu Une affaire d’honneur, 2023, de Vincent Perez, avec Roschdy Zem, Doria Tillier, Guillaume Gallienne, Damien Bonnard, Vincent Perez. Promenade sous la pleine lune, marché avec Pierre jusqu’à l’île des Pingouins. Destins, X (la piscine). Couché à une  heure. 

lire l’entrée du lundi 19 août 2024 dans le journaljournal

chercher cette date dans la photothèque Flickr de Renaud Camus
(affichage dans une nouvelle fenêtre)
créée le mardi 20 août 2024, 12 h 46
modifiée le mercredi 21 août 2024, 10 h 47
Mardi 20 août 2024.
Semaine 34, Saint Bernard — 233/133. Plieux. Diverses petites insomnies, levé à huit heures vingt, la crise est loin d’être close mais la douleur est moins forte et la paralysie moins rigoureuse. Le Jour ni l’Heure, autoportrait du matin même, pour la veille, oublié, bien, et La Bicyclette, au pied d’un mur Dubonnet de la vallée du Mars, lieu-dit Pons, Anglards-de-Salers, vendredi 2 août 2024. Il y a devant nous une montagne (Du Bouchet). Acta. 12:45:08 /////// Le Jour ni l’Heure : château de Longevergne, Anglards-de-Salers, Cantal, vendredi 2 août 2024 ; Troubadour, P. dans la chambre Troubadour du château de La Vigne, Escorailles, Cantal, samedi 3 août 2024 ; le (futur) maréchal Joffre en Saint-Michel-Archange terrassant le dragon (germanique), vitrail de l’église Saint-Germain du Falgoux, Cantal, 1915, vendredi 2 août 2024. Collation pour faire passer le Bi-Profénid et son enveloppe, restes de poulet, un verre de vin rouge, trois chocolats Verwaerde (avons fini hier soir les chocolats Roose). Grieg, Suite “Au temps de Holberg”, 1884. Bain. Lecture par Pierre de Gibbon, The Decline and Fall of the Roman Empire, vol. IV, ch. 39, défaite et mort d’Odoacre, Théodoric à Ravenne. Passé beaucoup de temps à retenir une chambre d’hôtel. Journal (la poésie contemporaine). Atelier, Le Tombeau, lecture par Pierre de MM. d’Algange et Barthelet. Dîner aux nouvelles, petits légumes et jambon. Vu un peu d’une série anglaise sur la famille de la reine Victoria et beaucoup de Le Masque de fer, 1962, Henri Decoin, scénario de Cecil Saint-Laurent, avec Jean Marais et Sylva Koscina. Promenade avec Pierre sur le plateau, été jusqu’à l’île des Pingouins sous la pleine lune, chemin très blanc, marché à peu près correctement, bien que pas très droit. Destins, XI (l’homme qui se retire à la campagne fortune faite et en refait une autre distraitement). Couché à une heure.

lire l’entrée du mardi 20 août 2024 dans le journaljournal

chercher cette date dans la photothèque Flickr de Renaud Camus
(affichage dans une nouvelle fenêtre)
créée le mercredi 21 août 2024, 11 h 00
modifiée le jeudi 22 août 2024, 8 h 09
Mercredi 21 août 2024.
Semaine 34, Saint Christophe — 234/132. Plieux. Assez bonne nuit, levé à huit heures. Le Jour ni l’Heure, autoportrait de la nuit et vaches de Salers sur les pentes du Puy Violent, Saint-Paul-de-Salers, Cantal, vendredi 2 août 2024. Repose-toi, mon âme, en ce dernier asile. Comptes :  Dernière connexion le 17/08/2024 à 11h03 /// Bonjour M. CAMUS /// Avoirs 3.080,94 € /// Crédits -18.419,26 € /// Solde au 20 août 2024 2 884,14 € /// À venir  -2 293,58 € | Prévisionnel  590,56 € /// Acta. 10:59:59 //////// Journal (objets disparus). Visiteurs à billets (cinq). Bain. Bagages, laborieusement comme toujours. Quitté Plieux à deux heures et demie. Lectoure (étape à la pharmacie). Condom. Éauze. Nogaro. Aire-sur-l’Adour. Geaunes, assez belle église mais toute la bastide est très abîmée, de toutes les façons imaginables. Pimbo, plus joli, belle église. Petit château viticole de Cabidos, XVIIIe siècle, très bien tenu, beau jardin. Village, église et château de Morlanne, bien. Traversé Orthez, déjà habités, hélas, par le souci de trouver à temps à dîner et coucher. Pas de chambre au château d’Orion, hélas. Traversé Sauveterre-de-Béarn, rien trouvé non plus. Poussé jusqu’à Saint-Palais, Hôtel de la Paix, où dîné assez agréablement côté jardin — agneau de lait, fromage de brebis à la confiture de cerise, trois prélèvements sur les profiteroles de P., vin rosé de Salies-de-Béarn, tout cela fait beaucoup penser à Toulet, d’autant que nous avons traversé le Saleys … (Le temps était couleur de pêche. / Sur le Saleys qui dort / Un oiseau d’émeraude et d’or / Fila comme une flèche.). Fait un tour dans Saint-Palais, plusieurs groupes de noirs assez bruyants dont un qui bloque le passage sur le trottoir avec sa bicyclette, assez menaçant, mais c’est peut-être un fantasme. Chambre 204, assez bruyante, malgré le double vitrage, à cause des terrasses de cafés et de restaurants, sous le balcon, sur la place. Acta. 22:49:07 /////// Les Vauban font le constat que la publication d’Enemy of the Disaster est un échec commercial et médiatique —ils vont se consacrer surtout désormais à deux autres auteurs français, dont Laurent Obertone, je crois.  Lu l’Anthologie de la poésie française de la Pléiade, vol. II. Éteint avant minuit. 

lire l’entrée du mercredi 21 août 2024 dans le journaljournal

chercher cette date dans la photothèque Flickr de Renaud Camus
(affichage dans une nouvelle fenêtre)
créée le jeudi 22 août 2024, 7 h 56
modifiée le vendredi 23 août 2024, 8 h 20
Jeudi 22 août 2024.
Saint-Palais, Pyrénées-Atlantiques, hôtel de la Paix, ch. 204. Pas trop bien dormi, petites insomnies, bas-rein encore douloureux. Silence, toutefois. Levé à sept heures et demie. Commis l’imprudence de vouloir attraper l’appareil photographique posé à terre pour qu’il ne tombe pas, excentricité aussitôt châtiée. 07:55:10 /////// Petit déjeuner en bas, jus de kiwi, jambon et gruyère, fruits secs et noisettes dans du yaourt aux myrtilles, petit croissant, petit pain au chocolat. Journal (enlaidissement du monde). Bain. Quitté l’hôtel comme requis à onze heures. Un panneau “monument historique” nous pousse vers certain château d’Iholdy, en fait d’Olce, mais nous faisons un détour en chemin pour Armendaritz et un château voisin sans doute du même nom, Louis-XIV (?), en très mauvais état, qui fut des Grammont, et où nous nous entretenons longuement avec le propriétaire actuel, un paysan, qui cherche désespérément un sauveteur. Été ensuite à Iholdy et donc à Olce, qui est un bel attrape-nigauds, car des panneaux le signalent à vingt-cinq kilomètres à la ronde et l’on ne peut presque rien en voir. Néanmoins il nous a fait joliment changer d’itinéraire, car de lui nous gagnons Irissary, où le centre départemental d’étude du patrimoine est totalement défiguré par l’arrachement d’enduit et une immense affiche pour une exposition. Passons de là à Saint-Étienne-de-Baïgorry, dont le château était à vendre lorsque j’en cherchais un en 1992. D’évidence il a trouvé preneur, et plus riche que moi, car tous les accès en sont sévèrement empêchés et on a beaucoup de mal à le voir du bas, d’en face. À cause de lui et pour essayer de le voir du sud et de l’ouest, nous changeons encore une fois et très radicalement d’itinéraire puisque nous passons en Espagne par le col d’Ispeguy, le long d’une frontière absolument nord-sud, bizarrement. Eraztu, village que j’ai trouvé très beau car il ne semble y avoir que des palais, comme si tout le monde était noble, comme dans certains villages polonais, je crois. Elizondo, qui semble aussi étonnamment prospère. Changement d’itinéraire encore, nous décidons d’éviter Pampelune et de partir plutôt en direction de Vitoria, et ce par des routes minuscules dans des pays perdus et basques de la Haute-Navarre. Très belle tour bien restaurée mais dans un environnement urbain assez ingrat, à la sortie d’Irurita. Donestebe. Variante encore par une petite route bordée de vert sur la carte. Oiz, Donamaria, Urrotz, Beintza-Labaien, Saldias, Ezkurra. Col de Usateguieta. Leitza et rejoint à cette hauteur l’autoroute de Saint-Sébastien à Pampelune et à Vitoria, que suivie vers Vitoria, Miranda et Burgos, à travers des pays ravagés par les éoliennes. Contourné Burgos, autoroute encore pour Lerma, où nous arrivons vers huit heures, chambre réservée au parador “Duc de Lerma”, en souvenir du malheureux séjour de Saint-Simon atteint de la variole à la Noël 1721. Chambre 424, sous les toits, à l’étage qui fut des domestiques, sans doute, et un peu décevante car elle ne prend jour que par une lucarne qu’on atteint par deux ou trois marches. Elle donne sur la place ducale, bien abîmée par les voitures. Le restaurant de l’hôtel est plein, il fallait réserver, ce qui nous arrange plutôt, et nous faisons un tour dans la ville, qui paraît avoir terriblement souffert de la guerre civile, la plupart des maisons y paraissant récentes. Belles églises toutefois, dûment ornées de cigognes dans leurs énormes nids. Dînons tout à fait à notre convenance à la terrasse du rôtisseur qui fait face au palais-parador, de l’autre côté de la place. Croquettes de jambon, pour lesquelles j’ai un faible marqué, ailerons de poulet, salade mélangée, bon vin Pradorey, côte du Douro, riz au lait et gâteau des nonnes, serveuses très gentilles, bonne humeur générale. Agréable petite promenade post-prandiale, jusqu’à une place où est enterré un général de la guerre d’indépendance et qu’honora de son séjour durant les premières guerres carlistes José Zorrilla, dont des poèmes sont donnés le long de la promenade en galerie qui est de l’autre côté des arcades. Rentrés vers onze heures, dicté ces Acta à P. en ayant beaucoup de mal à déchiffrer le nom des villages sur la carte. 23:25:40. /////// Lu l’anthologie de la poésie française, vol. 2. Éteint à minuit.

lire l’entrée du jeudi 22 août 2024 dans le journaljournal

chercher cette date dans la photothèque Flickr de Renaud Camus
(affichage dans une nouvelle fenêtre)
créée le vendredi 23 août 2024, 8 h 23
modifiée le samedi 24 août 2024, 8 h 20
Vendredi 23 août 2024.
Semaine 34, parador de Lerme, ch. 424, Lerme (Lerma). Assez bien dormi malgré trois ou quatre levers. Levés à huit heures et quart. Acta. 08:23:24. /////// Petit déjeuner au troisième étage, table que nous croyions d’abord très agréable car elle était située dans un recoin donnant sur le balcon, mais quelqu’un s’avise d’ouvrir la porte, de s’installer pour déjeuner sur le balcon, ce que beaucoup d’autres imitent, de sorte que nous sommes dans le passage. Excellent petit déjeuner néanmoins, jus de pêche, café, œufs sur le plat au bacon, churros, une des grandes contributions de l’Espagne à la civilisation universelle, tranche de dinde, jambon blanc, yaourt aux myrtilles avec des myrtilles, une ou deux petites spécialités locales. Journal (les éoliennes) mais siège habituel par les femmes de chambre, les portes claquent. Bain. Quittons la chambre à onze heures et demie. Assez comique exploration de Villalmanzo, village où fut en quarantaine Saint-Simon parce qu’il avait été atteint de la petite vérole en attendant de pouvoir aller à Lerme tandis qu’il amenait la fille du duc d’Orléans à Madrid pour qu’elle épouse l’infant. Une dame qui de sa vie n’a vu un touriste à Villalmanzo appelle apparemment le maire ou un voisin pour qu’il constate un événement si surprenant et si suspect. Poussons jusqu’à Burgos, à quoi nous avons décidé de consacrer la journée. Parc de stationnement difficile d’accès en çà de la fameuse porte en l’honneur de Charles-Quint. Grande chaleur. Commençons par aller voir l’hôtel où j’ai séjourné au début des années quatre-vingts avec Marcheschi, dans des chambres qui ouvraient exactement sur la façade de la cathédrale. Il est toujours là, semble se porter à merveille et s’appelle Maison du Cid, ce qui certainement m’avait séduit. Visitons la toute voisine église de Saint-Nicolas-de-Bari, richissime et passionnante. Faisons le tour de l’énorme bloc de la cathédrale et devons nous attabler à un café du cours à cause d’un sérieux coup de fatigue dû à la chaleur. Au moment de payer, Pierre s’avise qu’il a perdu son portefeuille, oublié à Saint-Nicolas-de-Bari, laissé sur quelque murette ou volé par un pickpocket. L’ambiance en est un peu assombrie, mais nous visitons néanmoins avec beaucoup de plaisir, d’intérêt et de fatigue, la colossale cathédrale, qui fait paraître celles de France, non pas moins belles, mais bien pauvrettes par comparaison. Pierre remonte à Saint-Nicolas-de-Bari tandis que je m’attable pour l’attendre à la terrasse d’un café d’ailleurs fermé, et revient en dansant au bout d’un petit quart d’heure, le portefeuille est retrouvé, laissé qu’il avait été à la billetterie de l’église (toutes les églises ont des billetteries de nos jours) et très gentiment conservé par le très aimable billetier. Enchantés de cette bonne nouvelle, nous décidons d’aller voir les tombeaux du Cid et de Chimène au monastère de San Pedro de Cardeña, mais y arrivons trop tard, nous pouvons tout juste mettre un pied dans l’église sans y pénétrer. Belle église photographiée à Sopeña, un des quartiers de Los Ausines. Voulons voir Lara de los Infantes à cause du Romancero, mais ratons l’embranchement et arrivons directement, à sept heures passées, à l’ermitage wisigoth de Quintanilla de las Viñas. Nous pensions n’en voir que l’extérieur, mais le billetier, exceptionnellement, était toujours là et nous ouvre la porte, de sorte que nous voyons tout très bien et que, sans vouloir offenser la somptueuse cathédrale de Burgos, c’est sans doute la plus belle chose que nous ayons vue de la journée et du voyage jusqu’à présent. Sur les indications du gardien, nous retournons à Lara de los Infantes, qui a une curieuse église en englobant une autre, dont nous faisons le tour. En route vers Covarrubias, découvrons par hasard le monastère de San Pedro de Arlanza, à demi en ruine, naturellement fermé à huit heures du soir, mais que nous voyons assez bien sous divers angles. Covarrubias, un peu beau village professionnel, où je suis passé au moins à deux reprises en 1985 et où j’ai même passé une nuit, sans en garder le moindre souvenir, mais c’est mon vieux guide bleu d’Espagne qui le dit. Faisons un tour assez complet du bourg, belle tour abîmée par des banderoles, belle église au-dessus de la rivière, statue récente de la princesse Christine de Norvège, qui épousa un infant de Castille et vécut là au XIIIe siècle. Dînons au café Chumi sur l’une des places, presqu’en face de la tour, de croquettes diverses, boudin du lieu, légumes cuits variés, deux verres de vin rouge de l’Arlanza, le tout plutôt bon et qui aurait pu être très agréable sans un chien d’autres dîneurs qui aboie presque continuellement jusqu’à, cela devait arriver, que je leur fasse une scène en français, ce qui est évidemment assez ridicule, gâche en partie la soirée et un peu l’excellente journée, et nous décide à quitter les lieux sans prendre de dessert. Autre tour dans Covarrubias, maison sans grand intérêt de certain évêque, autre église dans la partie haute du village. Rentrés à Lerma vers onze heures. Acta malgré la fatigue, dictés à Pierre. 23:45:43. /////// Feuilleté l’Anthologie Pléiade de la Poésie française, vol. un. Éteint à une heure. 

lire l’entrée du vendredi 23 août 2024 dans le journaljournal

chercher cette date dans la photothèque Flickr de Renaud Camus
(affichage dans une nouvelle fenêtre)
créée le samedi 24 août 2024, 9 h 29
modifiée le dimanche 25 août 2024, 7 h 52
Samedi 24 août 2024.
Semaine 34, parador de Lerme, ch. 424. Lerme, Vieille-Castille. Pas trop bien dormi, réveillé à quatre ou cinq heures, peut-être à cause de l’incident de la veille à Covarubias. Levé à huit heures. Petit déjeuner au troisième étage, plus agréablement que la veille, car nous nous sommes mis sur la galerie. Petit incident toutefois avec une femme qui se filme et téléphone à l’autre bout de la Terre pour dire combien elle est contente d‘être dans un aussi bel endroit. Mais comme je m’approche d‘elle avec un air de reproche, elle s’excuse profusément, disant qu’elle avait crue être seule, de sorte que c’est moi qui me sens coupable. Sorte de champagne espagnol, dinde, jambon blanc, une tranche de jambon cru, céréales dans une crème aux myrtilles, autre crème à la vanille, petit gâteau au chocolat. Acta. 09:28:46 /////// Journal (Burgos et l’ermitage de Quintanilla de las Viñas). Bain. Quitté le Parador de Lerma à onze heures et demie. Retournés directement à Covarrubias pour y visiter l’église Saints-Cosme-et-Damien et y voir les tombeaux du premier comte de Castille Fernand Gonzalez et de la princesse Christine de Norvège, épouse d’un frère d’Alphonse X le Sage. Petit musée, triptyque du maître de Covarrubias. Décidé, Santo Domingo de Silos ne rouvrant que vers quatre heures et demie, de faire un tour dans la Sierra de la Demanda. Passés d’abord à Salas de los Infantes, petite ville très ingrate, où nous sommes allés à l’église par une chaleur terrible. Vallée du rio Pedroso, Hoyuelos de la Sierra, où photographié l’église. Obliqué plein sud et commencé à nous élever dans la montagne après Monterubbio de Demanda. Route très belle qui s’élève rapidement. Huerta de Arriba, village bien quelconque mais que domine une église merveilleuse, long bâtiment très simple qui paraîtrait une grange, mais flanqué au sud d’un superbe portail roman. Continué vers le sud à travers la sierra de Neila. Mirador de San Francisco à 1 700 m, autoportrait, puis monté encore un peu vers les lacs de Neila, descendu d’abord vers un premier puis, mis en goût par cette excursion, changeons totalement nos plans, renonçons à Santo Domingo de Silos pour la journée et marchons jusqu’à la laguna larga puis la laguna negra de Neila, dans des paysages splendides et sans rencontrer grand-monde, un peu au-dessous de 2 000 m. Redescendons par le Collado de Quintanar, à Quintanar de la Sierra, puis partons à l’ouest dans la direction de Soria, Duruelo, Covaleda, Salduero, petites villes apparemment industrielles, puis détour en hommage à Machado à Vinuesa et Cidones, où cherché en vain l’auberge dont il est question dans La Tierra de Alvargonzalez. Repartis en ouest, à la recherche de certain château en ruine qui m’avait beaucoup plus il y a quarante ans, mais nous ne l’avons pas retrouvé. Ce n’est pas celui de Cabrejas del Pinar, ni celui de San Leonardo de Yagüe, où nous sommes montés et dont nous parcourûmes les ruines en la compagnie d’une petite famille arabe à femme voilée. Partis de là vers le sud en direction del Burgo de Osma, où nous avions retenu une chambre le matin. Très belle route. Magnifique château en ruine, mais beaucoup moins en ruine que les précédents, d’Ucero, où nous sommes montés, encore à pied, ce qui faisait beaucoup d’escalades pour la journée, mais celle-ci comme la précédente en valait tout à fait la peine. Arrivés vers neuf heures au Burgo de Osma, chambre 113 de l’hôtel Virrey, petite, directement contre le couloir et ouvrant de l’autre côté sur la grand-rue nécessairement très bruyante. Ressortis pour chercher à dîner. La plaza mayor, où se font face deux très beaux bâtiments du XVIIe siècle, dont le plus beau est malheureusement aux trois quarts masqué par des arbres récents, est affreusement bruyante, et nous la fuyons en direction de la cathédrale, quartier beaucoup plus paisible, et dont la splendeur me confirme tout à fait le souvenir extrêmement admiratif que j’avais gardé del Burgo de Osma. Néanmoins, pas de restaurant de ce côté-là, seulement des cafés, ni plus haut dans la ville, en direction de l’ancien séminaire. Entrons dans le grand hôtel des thermes, ancienne université (?) devenue une sorte de palace où il y a bien une cafétéria, mais à forte musique et où personne ne s’occupe de nous, de sorte que nous retournons à notre hôtel Virrey, où il n’y a pas de place pour nous. Échouons donc sur la plaza mayor, que nous avions écartée pour commencer ; et nous n’avions pas mal fait car elle est en effet extrêmement bruyante, tout le monde semblant parler au sommet de sa voix, en particulier les enfants, dont un groupe de petits arabes sous la houlette d’une femme voilée, apparemment très introduite auprès de tout le monde dans la ville. Nous avions au moins une belle vue sur l’élégant ayuntamiento, mais à peine attablés, arrive un énorme camion, que des piliers sous lui ne tardent pas à soulever de terre tandis qu’il s’ouvre et se transforme en scène de music-hall. Nous fuyons avant le début du concert, mais notre petite chambre n’en est nullement épargnée, et tandis que je dicte ces Acta, il sévit et va s’aggravant à cent mètres, on se croirait à Plieux pendant la fête du village. 23:59:47. //// Éteint à minuit. 

lire l’entrée du samedi 24 août 2024 dans le journaljournal

chercher cette date dans la photothèque Flickr de Renaud Camus
(affichage dans une nouvelle fenêtre)
créée le dimanche 25 août 2024, 8 h 13
modifiée le jeudi 29 août 2024, 17 h 07
Dimanche 25 août 2024.
Burgo de Osma, Vieille-Castille, hôtel Virrey Palafox, ch. 113. Dormi une ou deux heures malgré le vacarme à cause de la fatigue, mais il nous réveille vite. On attend toujours que ça s’arrête, et cent fois ça s’arrête en effet, mais toujours ça reprend de plus belle, et c’est cette attente toujours déçue qui est le plus dur, exactement comme à Plieux avec le chien Le Coz. N’y tenons plus nous nous levons vers trois heures, avons du mal à sortir de l’hôtel mais trouvons au fond des cuisines une femme très gentille qui nous ouvre une porte et promet de la laisser ouverte.  Deux heures d’errances nocturne en spirale à travers la ville, totalement déserte et superbe, notamment aux abords de la cathédrale, décidément l’un des plus beaux ensembles architecturaux d’Europe, surtout quand il est vide. Le vacarme cesse vers cinq heures et laisse derrière lui comme c’est l’usage une plaza Mayor immonde, avec quelques gueulards encore. Rentrons nous coucher, mais j’ai pour ma part beaucoup de mal à m’endormir et me réveille deux ou trois fois malgré le silence revenu. Levé un peu avant huit heures. 08:11:30 ///////// Journal (les mésaventures de la nuit). Déjeuné en bas avec Pierre. Décidément, en Espagne comme en France, les hôtels **** sont à peine ce qu’étaient jadis les ***  voire les **, chers à Jérôme Leroy. Ya en el amor del compartido lecho (Borges). Douche. Cirage de chaussures. Quitté l’hôtel Virrey à onze heures, chargé la voiture et été visité la richissime cathédrale, presque aussi grande et somptueuse que celle de Burgos. Je ne comptais pas monter dans la tour, mais, merveille, il y a un ascenseur. Très bonne vue de là-haut sur le château médiéval et peut-être arabe de Borgo de Osma, au point que nous estimons que ce sera suffisante visite. Forte canicule, Pierre va chercher la voiture, je l’attends à l’autre bout du pont. Nous dirigeons vers Berlanga del Duero, qui se distingue par un colossal château aux formes arrondies et à deux couches de murailles, puis gagnons l’ermitage de San Baudelio, que j’adore depuis cinquante ans et qui est encore plus beau que dans mon souvenir. Une femme très gentille se tire très bien de la tâche difficile de régler la circulation, le minuscule ermitage ne pouvant recevoir que cinq ou six personnes à la fois. Nous pensions visiter la cathédrale de Sigüenza et, pour ma part, revoir mon cher Doncel, le saint patron des lecteurs, mais comme l’édifice n’ouvre qu’à quatre heures, nous décidons de faire un grand détour vers Soria. Passons en chemin à Calatañazor, où j’espérais retrouver le château en ruine qui m’avait tant plu il y a quarante ans, et ce n’est pas lui, et le village, qui m’avait plu également, est un peu décevant, d’autant qu’il est passé entre temps “beau village professionnel”. Soria, qui a connu depuis notre dernier passage un développement urbanistique stupéfiant, mais où nous pouvons visiter la magnifique église Santo Domingo. En revanche, nous trouvons fermé, à notre grande déception, le monastère de San Juan de Duero, qui m’est familier, lui aussi, depuis presque un demi-siècle, et où j’ai déjà entraîné Pierre il y a vingt ans. Entre temps, nous avons vu la tête de Machado et une autre statue de lui, et avons eu un échange très civilisé avec un homme du pays qui nous montre le collège où a enseigné le poète, mais nous dit que de sa maison, à quelques kilomètres de la ville, il ne reste rien — c’est du moins ce que nous croyons comprendre à ses profuses et très aimables explications. Nous allons aussi à Numance, qui se trouve fermée le dimanche après-midi, mais que nous voyons assez bien car après tout ce n’est qu’une colline. Il me souvient alors de notre projet de visite à la cathédrale de Sigüenza, dont nous avons peur qu’elle ne soit pas ouverte le lendemain lundi, de sorte que nous partons précipitamment dans cette direction. Nous arrivons dans la ville du Doncel vers six heures du soir, la cathédrale est ouverte et nous pouvons la visiter à loisir, chapelle du Doncel comprise, ainsi que le vaste cloître et toute sorte de grande et petite sacristies et d’autres salles chargées de tapisseries et d’étendards. Ravis de ce succès, nous allons prendre notre chambre au parador, elle n’a ni baignoire ni double porte mais elle donne sur un assez joli coteau. Nous en retenons deux autres pour la suite du voyage. Nous faisons en partie le tour de la forteresse assez suspecte mais plutôt réussie où se tient l’établissement, puis allons voir la maison de mon grand ami le Doncel, ce qui nous vaut la découverte d’un splendide portail roman jusqu’alors inconnu de moi. Nous nous décidons finalement pour une collation vespérale dans la cour même du Parador et elle se déroule très agréablement avec des voisins qui savent parler bas, un maître d’hôtel courtois, et pour ma part une entrecôte. Pierre attend ensuite si longtemps un dessert que nous nous décidons à lever le camp, au grand désespoir du maître d’hôtel qui se confond, les mains jointes, en excuses, en incriminant la cuisine. Acta. 22:40:20 //////// Lu un peu de l’Anthologie Pléiade de la poésie française, deuxième volume (Pierre le premier). Éteint à onze heure. 

lire l’entrée du dimanche 25 août 2024 dans le journaljournal

chercher cette date dans la photothèque Flickr de Renaud Camus
(affichage dans une nouvelle fenêtre)
créée le lundi 26 août 2024, 8 h 35
modifiée le mardi 27 août 2024, 8 h 05
Lundi 26 août 2024.
Sigüenza, Vieille-Castille, parador, ch. 249. Assez mal dormi malgré le silence, longue et désagréable insomnie centrale, pénibles pensers, inquiétude financières et autres, surtout autres (ce n’est tout de même pas le minuscule incident du désert qui m’empêche de dormir ? — m’être couché trop tôt, plutôt). Rendormi vers six heures, levé à huit. Pas d’isolation du côté du couloir, les portes claquent ou seulement ferment, elles réveillent P. Acta. 08:34:14 /////// Verrai-je un jour les îles où furent des parents ? Déjeuné en bas avec Pierre, dans la “salle du trône”, tranches de dinde, jambon blanc, mortadelle, fromages espagnols divers avec de la pâte de fruit, churros, flûte de vin blanc frizzante, jus de fruits rouges, café, noix, noisettes et raisins dans une crème de myrtilles, petits gâteaux ronds. Journal (bizarrerie des itinéraires). Douche. Quitté le parador et Sigüenza vers midi. Été voir certain impressionnant château de Guijosa, curieusement restauré. Horna. Exploré une pente où je croyais voir les traces d’une immense citadelle médiévale au pied d’une tour, tandis que Pierre soutenait qu’il s’agissait de vestiges industriels, et bien entendu c’était lui qui avait raison. Passé immédiatement après de la province de Guadalajara à celle de Soria. Torralba puis Medinaceli. Assez impressionnant château-fort sans ouverture apparente au bout du promontoire, arc romain, collégiale Sainte-Marie-de-l’Assomption, où les tombeaux des ducs sont dans des placards. Assez belle plaza mayor, heureusement libérée des voitures mais où une surabondance de drapeaux et banderoles gâche un peu un très gracieux petit palais à galerie, tandis que le grand palais classique des ducs de Medinaceli a été largement restauré par la municipalité. Beau patio, assez détérioré encore. Expositions d’art contemporain dont une salle complète d’un artiste nonagénaire ardemment propalo, comme dit Pierre, Jose Pastor, et un beau paysage de Castille, aux tons et à la matière très massoniques, de Gomez de Zamora. Femme très aimable et très désireuse qu’on aime sa ville et ses efforts culturels. Suivi ensuite le rio Jalon, quelquefois assez pittoresque, surtout sur la fin. Lodares, Juberta, Somaen, où vestiges d’un château réaménagés en villa d’habitation, Arcos de Jalon, Aguilar de Montuenga, Montuenga de Soria, qui ressemble à Sainte-Mère, en plus spectaculairement placé et en plus détérioré. Santa Maria de Huerta, déjà visité par moi avec Jean-Christophe Cambier et un mystérieux R. D., ou bien est-ce plus vraisemblablement Rodolfo, dimanche 8 septembre 1985, enfin je ne sais pas qui est D. (le 8 septembre 1985 était-il un dimanche ? (oui)). Je lis sur le guide bleu, de ma main, « succès », mais ça ne doit pas être ça, « glace brisée à Madrid, autre vol à Alcala de Henares ». Long et bon moment là. Efforts pour voir l’abside cistercienne sur une petite route qu’ensuite nous suivrons et à laquelle nous devrons les plus belles heures de la journée, en Aragon, Torrehermosa, joli village où naquit Saint Pascal Baylon, puis, dans les paysages coloradiens aux saisissants escarpements rouges, Monreal de Ariza, où trône au-dessus de son village un extraordinaire château en ruine. Autre château en ruine sur une butte peut-être déjà en Castille, en çà de Pozuel de Ariza. Monteagudo de las Vicarias, gros bourg passablement spectaculaire lui aussi. Valtueña, Alentisque et Moron de Almazan, qui m’avait beaucoup plu en 1985 et m’exaspère cette fois, non seulement parce qu’il est entièrement ceint d’éoliennes, mais aussi et surtout parce qu’un horrible chapiteau blanc empêche de voir son superbe hôtel de ville, tandis qu’une immense banderole publicitaire pour un musée défigure le bel édifice qui abrite ce musée au-dessous de la grande église au clocher Renaissance. Almazan nous donne beaucoup de fil à retordre car j’avais un lointain souvenir de peupliers sur le Duero, d’où l’on voyait les galeries superposées du palais Hurtado de Mendoza, mais les peupliers ont beaucoup grandi et l’on ne voit plus grand-chose. Montons jusqu’à la plaza mayor, dont une moitié est très belle, entre la façade classique, sur ce versant, du palais aux galeries, et une belle église romane. Décidé coûte que coûte à revoir les galeries qui m’avaient plu à la fin de ma trentaine, j’obtiens de Pierre un gigantesque détour pour prendre dans le seul sens autorisé, croyais-je, une voie qui passe juste au-dessous d’elles, mais cette voie est aujourd’hui barrée dans le seul sens autorisé à cause d’un danger de chute de pierres, et il nous faut retraverser le dédale plein de sens interdits et d’infirmes sur des fauteuils roulants avant de retrouver la route et l’autoroute de Soria. Arrivons à presque dix heures au parador Antonio Machado de Soria, lui aussi très difficile à trouver et à atteindre. Chambre 416 avec, miracle, une double porte, mais pas de baignoire. On peut nous en offrir une à baignoire mais c’est dans une autre catégorie, et mon avarice recule devant la dépense. “Dîné” à la cafétéria, sous un écran géant qui diffuse un match de football, de club-sandwiches et d’un verre de vin rouge, chacun. Acta, dictés à Pierre, avec sa très efficace collaboration pour le souvenir exact des noms de villages et de châteaux, 23:42:40 //////// X et réseaux, couché à minuit et demie. 

lire l’entrée du lundi 26 août 2024 dans le journaljournal

chercher cette date dans la photothèque Flickr de Renaud Camus
(affichage dans une nouvelle fenêtre)
créée le mardi 27 août 2024, 8 h 12
modifiée le mercredi 28 août 2024, 9 h 48
Mardi 27 août 2024.
Soria, parador Antonio Machado, ch. 416. Très mal dormi encore, par lambeaux, ça devient pénible. Aucun bruit pourtant, nul excès de table, mais suis mal dans toutes positions, sans parler des bouffées de chaleur et autres sueurs froides. Réveillé à sept heures et demie, vaines tentatives de rendormissement, en plus en Espagne il faut partout donner une heure pour le petit déjeuner, etc. Levé à huit heures. /////// Mon père, ce héros au sourire si doux. Réveillé Pierre à huit heures et demie. Déjeuné en bas, tranches de dinde, jambon, fromage du pays, churros, noix, noisettes et amandes dans du yaourt à la framboise avec du muesli. Journal (châteaux en Espagne). Douche selon un système moderniste incroyablement compliqué, au point que P. renonce à la sienne. Quitté l’hôtel vers onze heures, été à Saint-Jean-de-Douro, beaucoup de monde, mais on parvient à s’isoler en se portant systématiquement au point contraire où les groupes s’agglutinent — beaucoup plus organisé que de mon temps et même que du temps de la visite avec Pierre, mais toujours aussi saisissant. Été aussi à l’ermitage de San Saturio, en marchant lentement le long du Duero par une chaleur accablante. Vu les grottes et les caves des ermites mais l’église elle-même est fermée. Entrés en partant dans la concathédrale San Pedro, mais là c’est le cloître qui est fermé. Quitté Soria vers une heure et demie. Étape à un site de peintures pariétales tout à fait modeste, mais le paysage est splendide et tout à fait intact, Monte Valonsadero. Roulé en direction de l’ouest le long d’une route déjà suivie quelques jours plus tôt, Cidones, San Leonardo de Yagüe, sortis pour une très modeste église romane signalée dans Castille romane et dont la galerie latérale est murée (Arganza). Extrême fatigue, dormi un peu, arrivés à Santo Domingo de Silos à trois heures et demie. Pris du thé au joli hôtel des Trois couronnes, où je suis descendu plusieurs fois depuis quarante ans et plus. Visité le cloître et le musée de Santo Domingo pour la quatre ou cinquième fois pour ma part mais avec toujours autant d’admiration éblouie. Entrés dans la laide église XVIIIe qui abrite néanmoins sur la gauche, à proximité du cloître, quelques éléments intéressants. Repris la route de Burgos vers six heures. Traversé Covarubbias pour la troisième lors de ce voyage. Aperçu de la route le palacio de Saldañuela et marché assez périlleusement le long de la route et dans les champs alentour pour le voir mieux, tandis que nous recevons un coup de téléphone de la cousine O’L., qui viendra déjeuner après-demain. À Burgos vers huit heures. Cours chez le chapelier aperçu quelques jours plus tôt mais il n’y a pas de chapeau de paille qui se rabatte de tous les côtés comme je le souhaitais. Pierre, pendant ce temps, a pris nos quartiers à l’hôtel Meson del Cid, mais la chambre sent terriblement le tabac et ne fait pas face à la cathédrale comme je croyais m’en être assuré, mais ne l’aperçoit que de côté, c’est tout à fait différent. Je demande à changer et nous nous retrouvons dans une chambre très semblable à celle dont j’avais été ébloui en 1982, je crois, c’est-à-dire que la cathédrale en emplit entièrement la fenêtre, et même n’y tient pas tout entière, à moins qu’on aille jusqu’au balcon — gros progrès sur la précédente, tout était conforme à mes vœux. Nous ressortons vers neuf heures, allons voir la plaza major et l’ayuntamiento, le grand théâtre et la statue du Cid, le palais du Cordon et la place de la liberté, où nous dînons plutôt médiocrement au restaurant Ojeda, pour ma part d’un filet de dorade et d’un verre de vin blanc. Nous allons voir ensuite, sur l’autre rive de l’Arlanzon, de quoi a l’air le musée de Burgos, puis repassons à la statue du peintre Marceliano Santamaria, est nous dirigeons vers l’ouest pour observer le tardif archevêché (1916) — l’archevêque doit travailler, une seule fenêtre est allumée. Opérons une assez laborieuse remontée vers la ville haute et rentrons à l’hôtel vers onze heures, en y arrivant par l’ouest. Acta, rendus difficiles par les hurlements de passants et les cris d’enfants, au point que cette fois c’est Pierre qui est au bord de perdre patience. Moi je ne me lasse pas du spectacle extraordinaire que j’ai de mon lit, façade et tour énorme de la croisée du transept (le cimborrio), illuminés ensemble dans notre propre croisée. Évidemment, contrepartie, c’est très bruyant, les passants ne pouvant se parler sans hurler, mais on dirait que cela commence à se calmer un peu. 23:22:14. /////// “Recherche” sur la Toile à propos de la “désamortisation” en Espagne. Éteint à minuit et demie.

lire l’entrée du mardi 27 août 2024 dans le journaljournal

chercher cette date dans la photothèque Flickr de Renaud Camus
(affichage dans une nouvelle fenêtre)
créée le mercredi 28 août 2024, 9 h 54
modifiée le jeudi 29 août 2024, 22 h 38
Mercredi 28 août 2024.
Burgos, hôtel Meson del Cid, ch. 203. Très bien dormi, malgré quelques levers. Levés finalement à huit heures et demie. Déjeuné au premier étage presque aussitôt, tranches de dinde, jambon blanc, fromages espagnols divers, pâte de fruit d’accompagnement, petites saucisses, bacon. Noix, raisins secs, noisettes, amandes dans du fromage blanc, gâteau de Compostelle, petit morceau de gâteau au chocolat, le tout face à un grand vitrail narrant les exploits du Campeador. Invisibles regards qu’on sait qui nous verront. 09:53:55. /////// Journal (enclaves chrétiennes dans l’Espagne musulmane et leur désamortisation). Bain. Quitté l’hôtel Meson del Cid et Burgos vers onze heures, été directement au monastère de San Pedro de Cardeña. Attendu là-bas l’heure de la visite en lisant sur un banc l’histoire de Burgos, puis visité, donc, sous la houlette d’un moine, en compagnie de plusieurs familles chargées d’enfants, mais calmes. Tombeau qui fut du Cid et de Chimène jusqu’à la désamortisation, justement, et le transport des corps à la cathédrale de Burgos, déjà observé avec Jean-Paul Marcheschi au début des années 1980. Partis de là directement pour la France, le long de l’autoroute jusqu’à Pampelune par Vitoria. Route qui mène de Pampelune à Roncevaux par des vallées et à travers des villages moins intéressants, architecturalement, que celle de la descente. Roncevaux, déjà visité avec Pierre il y a une vingtaine d’années, et qui m’a paru beaucoup plus intéressant et beau qu’il ne m’en souvenait — le cloître pourrait être en Haute-Auvergne, mais Sanche VII le Fort éclipse complètement le pauvre Roland, dont il n’est pour ainsi dire pas question. Les crêtes pyrénéennes ne sont décidément pas du tout frontière puisque toute la redescente vers la France, sur le flanc nord, est espagnole. Assez long passage à Saint-Jean-Pied-de-Port, évidemment très “beau village professionnel”, mais sans qu’en ait été abîmée la structure des bâtiments, au moins dans les rues les plus anciennes. Acheté une canne de promenade et que je puisse emmener en voyage alors que l’autre, qui vient de Landogne, et à laquelle je tiens comme à la prunelle de mes yeux, risque toujours d’être perdue. Long passage chez un, ou plutôt une, bouquiniste, où acheté les quatre jolis volumes d’une édition dix-huitième des aventures de Gil Blas, deux volumes relatifs à Toulet. Pierre m’offre un très joli panama à ruban beige pour remplacer le précédent qui s’effiloche de toute part, montés à la citadelle. Puis repris la route et dîné très agréablement à Salies-de-Béarn, aux Quatre grains, juste après le pont, place Jeanne-d’Albret, boudin à la béarnaise, vin rouge béarnais et quelques gouttes de Jurançon pour marquer le coup, car toute cette étape est placée sous le signe de Toulet. Tour, en sortant de table, dans la petite ville à deux visages, historique et thermal. Marché jusqu’à l’Hôtel du Parc et retour. Repris la route et assez vite l’autoroute, jusqu’à Aire-sur-l’Adour par les confins de Pau, Nogaro, Éauze, Condom, Lectoure. À la maison vers une heure et couchés aussitôt.

lire l’entrée du mercredi 28 août 2024 dans le journaljournal

chercher cette date dans la photothèque Flickr de Renaud Camus
(affichage dans une nouvelle fenêtre)
créée le jeudi 29 août 2024, 23 h 02
modifiée le vendredi 30 août 2024, 9 h 20
Jeudi 29 août 2024.
Semaine 35, Sainte Sabine — 242/124. Plieux. Bien dormi, mais réveillé tôt, à six heures et demie, par des soucis d’ordre technique. Commencé presque aussitôt l’interminable entreprise de mise à jour de la section photographique quotidienne de Le Jour ni l’Heure. Toute la journée y passe : autoportrait à l’Hôtel de la Paix à Saint-Palais le mercredi 21 août et abside de l’église de Pimbo, même jour, plus tôt ; autoportrait sous l’auvent de la tour (dorrea) d’Irurita et Hôtel Arcé à Saint-Étienne-de-Baïgorry, le même jour, plus tôt, jeudi 22 août 2024 ; autoportrait dans Villalmanzo, le village voisin de Lerma où Saint-Simon fut en quarantaine à la Noël de 1721, et ermitage wisigoth de Quintanilla de las Viñas, le vendredi 23 ; autoportrait au mirador de San Francisco dans la sierre de la Demanda et superbe “ermitage” de Santa Maria de Huerta de Arriba, un peu plus tôt le samedi 24 ; autoportrait devant les pièces de rechange Ramon, dans El Burgo de Osma, durant l’insomnie forcée de la nuit du 24 au 25 août, d’où erreur sur la date dans la photographie, à corriger, et intérieur, mais les photographies sont un peu décevantes, du superbe “ermitage” de San Baudelio, de Casillas de Berlanga ; autoportrait sur un sofa au palais ducal de Medinaceli, aujourd’hui centre d’art contemporain un peu paroissial et nettement propalo, et château de Monreal de Ariza, lundi 26 août 2024 ; pseudo-autoportrait en ermite dans l’ermitage de San Saturio de Soria (un mannequin) et disciple de Jésus à Emmaüs, à l’un des piliers d’angle du cloître de Santo Domingo de Silos — j’en suis là, au milieu de là, et donc la mise à jour n’est pas terminée. Ma cousine Françoise, qui devait venir déjeuner avec son mari demain, en rentrant de chez leur fille au pays basque, téléphone qu’elle est malade et rentre dès aujourd’hui. Bain. Lecture par Pierre d’un des deux livres sur Toulet, celui-ci par Daniel Aranjo, achetés hier chez la bouquiniste de Saint-Jean-Pied-de-Port. Dîner aux nouvelles, quiche lorraine, légumes divers, salade verte avec des avocats et un œuf en gelée, demi-poire à la vapeur. Intéressant documentaire sur l’occupation du point de vue des soldats allemands qui filment ce qu’ils voient et qui écrivent à leurs familles, mais le sujet est hélas très insuffisamment creusé et trop noyé dans les événements majeurs, qui finissent par le constituer tout entier. Promenade avec Pierre sur le plateau, marché seulement jusqu’au rang des chênes. Échangé quelques mots au retour avec Mr P., l’Anglais de la cure, très cordial. Acta grâce au pauvre Pierre, qui doit se coucher tôt, car il reprend le collier au lycée demain matin. 23:02:34. //////// Continué la mise à jour du pan photographique de Le Jour ni l’Heure, autoportrait devant la citadelle de Saint-Jean-Pied-de-Port, la veille au soir (en prisonnier libéré), et vue quasiment nocturne du Saleys à Salies-de-Béarn, une ou deux heures plus tard. Couché un peu après une heure du matin.  

lire l’entrée du jeudi 29 août 2024 dans le journaljournal

chercher cette date dans la photothèque Flickr de Renaud Camus
(affichage dans une nouvelle fenêtre)
créée le vendredi 30 août 2024, 10 h 38
modifiée le samedi 31 août 2024, 14 h 17
Vendredi 30 août 2024.
Semaine 35, Saint Fiacre — 243/123. Plieux. Réveillé et levé à sept heures. Le Jour ni l’Heure,  autoportrait de la nuit (j’ai cru à tort l’avoir oublié et en ai fait d’autres dans la pénombre de l’aube), et le Doncel, cathédrale de Sigüenza, dimanche 25 août 2024. Pierre retourne au lycéen rentrée des professeurs. Le soir, au son bruyant des cloches estourdies… (Christofle de Beaujeu). Comptes : Dernière connexion le 21/08/2024 à 10h55 /// Bonjour M. CAMUS /// Avoirs 5.167,92 € /// Crédits -18.419,26 € /// Solde au 29 août 2024 4 971,12 € /// À venir  -5 127,80 € | Prévisionnel -156,68 € /// 29/08 VIREMENT DE AMAZON MEDIA EU S.A.R.L. MOTIF: FCS002344453792 PAYMENT-NUM 3 09946931 - REF : FCS002344453792 +1 974,63 € /// 29/08 VIREMENT DE AMAZON MEDIA EU S.A.R.L. MOTIF: FCS002340528642 PAYMENT-NUM 3 09436998 - REF : FCS002340528642 +80,49 € /// 29/08 VIREMENT DE AMAZON MEDIA EU S.A.R.L. MOTIF: FCS002344592422 PAYMENT-NUM 3 0 9742816 POP GOODS AND SERVICE S - REF : 991947667124 +63,14 € /// 29/08 VIREMENT DE AMAZON.COM SERVICES, LLC MOTIF: FCS002351726312 PAYMENT-NUM 3 1 0633917 POP GOODS AND SERVICE S - REF : 991947885448 +47,30 € /// 29/08 VIREMENT DE AMAZON.COM.CA ULC MOTIF: FCS002349614432 PAYMENT-NUM 3 1 0431759 POP GOODS AND SERVICE S - REF : 991947787298 +30,88 € /// 29/08 VIREMENT DE INSTIT RETRAITE COMPLEME ENSEIG ET CRATI MOTIF: IRCEC:RAAP 08-08 - REF : IR +30,06 € ///  29/08 VIREMENT DE AMAZON MEDIA EU S.A.R.L. MOTIF: FCS002344593142 PAYMENT-NUM 3 09924504 - REF : FCS002344593142+23,06 € /// 29/08 VIREMENT DE AMAZON MEDIA EU S.A.R.L. MOTIF: FCS002341392072 PAYMENT-NUM 3 09832627 - REF : FCS002341392072 +19,60 € /// 29/08 VIREMENT DE AMAZON EUROPE CORE S.A R.L. MOTIF: FCS002339685032 PAYMENT-NUM 3 0 9463637 POP GOODS AND SERVICE S - REF : 991947440915 +17,82 € /// 23/08 CHEQUE 5551494 −200,00 € /// Acta. 10:36:19 /////// Journal (Le Fiacre). Le Jour ni l’Heure : arcs entrecroisés du cloître mudéjar de San Juan de Duero, Soria, mardi 27 août 2024 ; Homme à la cathédrale, Pierre dans la fenêtre de la chambre 203 de l’hôtel Meson del Cid, à Bourges de Castille, mercredi 28 août 2024 ; torreon de Covarrubias, 943, de la voiture, troisième passage, mardi 27 août 2024. Strauss, Burlesque, 1885 (Glenn Gould). Bain. Retour de don Pedro d’Aljabufera. Dictionnaire des délicatesses, article volontiers. Dîné aux nouvelles, sur CNews pendant la durée des jeux paralympiques, considérable ensemble de petits fours d’apéritif chauds, mélangés d’abord à des légumes divers, chauds également, puis à de la salade verte elle-même mélangée d’avocats. Salade verte. Vu Master Gardener, 2023, de Paul Schrader, avec Joel Edherton, Sigourney Weaver et Quintessa Swindwell, mais malheureusement en rate les trois quarts à cause de formidables attaques de sommeil et plus que de sommeil, une sorte de profond abrutissement assez effrayant, qui permettrait à tout moment de tomber inconscient même en marchant, car nous sortons malgré tout, ensuite; mais allons seulement jusqu’à Saint-Vidal, d’autant plus que le ciel est sillonné d’éclairs qui paraissent tomber à vingt mètres. Poussé par mon état à me mettre au lit dès notre retour mais résiste, autoportrait, et lecture corrective de La Destruction, reprise encore une fois au début — l’effrayant abrutissement passe au bout d’une dizaine de minutes. Couché à une heure. 

lire l’entrée du vendredi 30 août 2024 dans le journaljournal

chercher cette date dans la photothèque Flickr de Renaud Camus
(affichage dans une nouvelle fenêtre)
créée le samedi 31 août 2024, 13 h 51
modifiée le dimanche 1er septembre 2024, 12 h 10
Samedi 31 août 2024.
Semaine 35, Saint Antoine — 244/12. Plieux. Levé à huit heures. Déjeuné dans la salle des Pierres avec Pierre. Intéressante émission d’Alain Finkielkraut sur Les Dieux ont soif, avec François Taillandier et un autre invité. Le Jour ni l’Heure, autoportrait de la nuit et château de Montuenga de Soria, XIe-XIVe s., Arcos de Jalon, province de Soria, lundi 26 août 2024. X. Avec ses quatre dromadaires… Comptes : Dernière connexion le 30/08/2024 à 10h27 /// Bonjour M. CAMUS /// Avoirs 954,51 €  /// Crédits -18.419,26 € /// Solde au 30 août 2024 757,71 € /// À venir  -826,94 € |  Prévisionnel  -69,23 € ///  30/08 PAIEMENT CB P.T. LERMA (ESPAGNE) DU 24/08/24 - CARTE*3233 −522,00 € (Parador de Lerma, deux nuits) /// 30/08 PRELEVEMENT URSSAF RHONE ALPES-CNCESU DU 30/08/24 - EMETTEUR : FR55CSU143065 MDT - MOTIF : PRELEVEMENT CNCESU M. CAMUS RENAUD DU 30 - REF : RBB-CESUAPVT4232024081690079568 LIB −501,21 € (Céline) ///  30/08 PAIEMENT CB DOMAINE DES GRA DU 04/08/24 A TOURNEMIRE - CARTE*3233 −307,50 € (hôtel La Borie d’Hélipse à Tournemire, chambre donnant sur le parc de stationnement, aucun intérêt, dépense idiote) ///  30/08 PAIEMENT CB P.N. CASTILLO D (ESPAGNE) DU 26/08/24 - CARTE*3233 −242,65 € (Parador de Sigüenza) ///  30/08 PAIEMENT CB SUMUP *CHATEAU (FRANCE) DU 03/08/24 - CARTE*3233 −209,66 € (château de La Vigne, deux nuits, vraiment pas cher, en revanche)  /// 30/08 PAIEMENT CB PARADOR SORIA (ESPAGNE) DU 27/08/24 - CARTE*3233 −206,61 € (une nuit et médiocre collation vespérale)  /// 30/08 PAIEMENT CB CRISOL MESON DE (ESPAGNE) DU 28/08/24 - CARTE*3233 −203,40 € (Meson del Cid, hôtel à Burgos) ///  30/08 PAIEMENT CB SUMUP *CHATEAU (FRANCE) DU 01/08/24 - CARTE*3233 −201,66 € (ah mais non, c’était chaque fois pour une seule nuit) /// 30/08 PAIEMENT CB L ECU DE FRANCE DU 31/07/24 A MAURIAC - CARTE*3233 −198,98 € (nuit et dîner sommaire) ///  30/08 PAIEMENT CB HOTEL LA PAIX DU 22/08/24 A ST PALAIS - CARTE*3233 −192,98 € (nuit et dîner) ///  30/08 PAIEMENT CB SUMUP *LIBRAIR (FRANCE) DU 28/08/24 - CARTE*3233 −136,00 € (bouquiniste à Saint-Jean-Pied-de-Port) /// 30/08 PAIEMENT CB APPLE (IRLANDE) DU 10/08/24 - CARTE*3233 −135,00 € (remplacement du clavier) /// 30/08 PAIEMENT CB VIRREY PALAFOX (ESPAGNE) DU 25/08/24 - CARTE*3233 −111,00 € (nuit d’enfer à Burgo de Osma, “fête” sur la place) /// 30/08 VIREMENT ETRANGER DE DAVID JORDAN +100,00 € (mécénat) ///  30/08 PAIEMENT CB DOMAINE DES GRA DU 03/08/24 A TOURNEMIRE - CARTE*3233 −100,00 € (Wot ???????? Qu’est-ce que c’est que ça ?) /// 30/08 PAIEMENT CB FLEURONS LOMAGN DU 06/08/24 A LECTOURE - CARTE*3233 −78,88 € /// 30/08 PAIEMENT CB STATION INTERMARCHE DU 12/08/24 A LECTOURE - CARTE*3233 −78,15 € ///  30/08 PAIEMENT CB ALLY AUTOMOBILE DU 01/08/24 A ALLY - CARTE*3233 −74,17 € (essence) /// 30/08 PAIEMENT CB ES ADELFAS (ESPAGNE) DU 28/08/24 - CARTE*3233 −72,05 € (essence) ///  30/08 PAIEMENT CB HERMANOS VERDE (ESPAGNE) DU 25/08/24 - CARTE*3233 −64,24 € /// 30/08 PAIEMENT CB LE COL DE LEGAL DU 03/08/24 A SAINT PROJET - CARTE*3233 −64,00 € (dîner au col de Legal, Saint-Projet-de-Salers) /// 30/08 PAIEMENT CB BIS 4 GRAINS DU 28/08/24 A SALIES-DE-BEARN - CARTE*3233 −60,50 € (dîner) ///  30/08 PAIEMENT CB CABILDO METROPO (ESPAGNE) DU 23/08/24 - CARTE*3233 −59,00 € (dîner à Covarrubias, incident du chien — NON, librairie de la cathédrale de Burgos, beau livre sur elle) /// 30/08 PAIEMENT CB CAFETERIA OJEDA (ESPAGNE) DU 27/08/24 - CARTE*3233 −50,70 € (dîner à Burgos, mauvais mais pas cher) ///  30/08 PAIEMENT CB E.S. LOPIDANA (ESPAGNE) DU 22/08/24 - CARTE*3233 −47,75 € (dîner à Lerme) ///  30/08 PAIEMENT CB AUX VIEUX FOUR DU 07/08/24 A FLEURANCE - CARTE*3233 −47,60 € (deux tartes) /// 30/08 PAIEMENT CB INTERMARCHE DU 06/08/24 A LECTOURE - CARTE*3233 −46,11 € /// 30/08 PAIEMENT CB INTERMARCHE DU 17/08/24 A LECTOURE - CARTE*3233 −44,76 € /// 30/08 PAIEMENT CB INTERMARCHE DU 12/08/24 A LECTOURE - CARTE*3233 −41,50 € /// 30/08 PAIEMENT CB LE BASTION DU 12/08/24 A LECTOURE - CARTE*3233 −41,30 € /// 30/08 PAIEMENT CB SARL MAZZONETTO DU 06/08/24 A LECTOURE - CARTE*3233 −32,70 € ///  30/08 PAIEMENT CB FLEURONS LOMAGN DU 17/08/24 A LECTOURE - CARTE*3233 −27,96 € ///  30/08 PAIEMENT CB FLEURONS LOMAGN DU 12/08/24 A LECTOURE - CARTE*3233 −25,85 € /// 30/08 PAIEMENT CB SARL MAZZONETTO DU 06/08/24 A LECTOURE - CARTE*3233 −21,00 € /// 30/08 PAIEMENT CB CABILDO METROPO (ESPAGNE) DU 23/08/24 - CARTE*3233 −19,00 € (???) (billets d’entrée à la cathédrale) /// 30/08 PAIEMENT CB AMAZON DU 14/08/24 A PAYLI2441535 - CARTE*3233 −15,59 € ///  30/08 PAIEMENT CB A65 ALIENOR DU 28/08/24 A SERRES-CASTET - CARTE*3233 −13,40 € (autoroute) /// 30/08 COMMISSIONS PERCUES /DE DAVID JORDAN/FROM CH/808002206314211/REF GER003681243 30082451914964 IPA4083000042178/MMO EUR 100 −10,00 € (prélèvement bancaire de 10% sur mécénat suisse) ///  30/08 PAIEMENT CB PANNUS ESPOLON (ESPAGNE) DU 23/08/24 - CARTE*3233 −6,00 € /// 30/08 PAIEMENT CB SARASA S (ESPAGNE) DU 28/08/24 - CARTE*3233 −2,55 € /// Acta, grand agacement à propos de la Borie d’Hélypse, à quoi il va falloir téléphoner et dont rien que le nom est exaspérant). 11:58:56 //////// X. Le Jour ni l’Heure : trois photographies prises à Medinaceli le lundi 26 août 2024 — château où mourut Almanzor le 11 août 2002 ; Fuite des Palestiniens de Gaza par le peintre propalo José Pastor, qui est mort à 94 ans le lendemain du jour de la photographie ; vue de la plaza Mayor, avec  le palais ducal. Éprouvante conversation téléphonique avec la jeune, polie et complètement dépassée concierge de l’hôtel La Borie d’Hélypse, qui accumule les arguments du chaudron, parfaitement contradictoires, et finit pas dire que le responsable de la comptabilité va me rappeler, ce qu’il n[’a pas fait jusqu’à présent. Bain, reprise par Pierre de la lecture de Gibbon, Decline and Fall of the Roman Empire, vol. IV, chap. 39, je crois, sagesse et modération de Théodoric, roi d’Italie. Journal (Robert William Burke sur la Toile). Dîné aux “nouvelles”, sur CNews : deux cordons bleues, austères légumes, poire à la vapeur. Vu Rafles sur la ville, 1957, de Pierre Chenal, avec Michel Piccoli, Charles Vanel, Mouloudji, Jean Brochard, etc. Promenade avec Pierre sur le plateau, marché jusqu’à l’île des Pingouins (puisque décidément Anatole France revient en grâce), agréable petit vent frais, échanges polis avec un chat roux et maigre dans la rue du Faubourg. Journal, relecture et mise en ligne, mais les photographies se perdent au passage. Veut continuer la lecture corrective de La Destruction des Européens d’Europe, mais Pierre débranche la connexion, de même que le chauffe-eau et tous les compteurs, car il est justement terrorisé par les effets des orages, qui nous coûtent une fortune chaque fois. Lu Daniel Aranjo sur Toulet, qui apparaît là assez différent, humainement, de ce que j’avais imaginé — j’ai toujours pensé que lui m’aurait détesté (horreur des homosexuels), mais je n’imaginais pas que sans doute je l’eusse moi-même trouvé insupportable (“langue de vipère”, vraie méchanceté (par exemple à l’égard des femmes laides, ou vieilles, ou grosses, etc.). Couché à une heure. 

lire l’entrée du samedi 31 août 2024 dans le journaljournal

Le Jour ni l’Heure
Ce bouton permet de se déplacer rapidement dans le site de Renaud Camus.

masquer les messages d’aide
Ces boutons fléchés permettent de se déplacer dans les différentes pages de la chronologie Le Jour ni l’Heure.

Les autres boutons vous proposent diverses options. Survolez-les avec la souris pour en savoir plus.

masquer les messages d’aide
Journal Vaisseaux brûlés Livres en ligne Le Jour ni l’Heure Plickr Librairie Galerie Vie & œuvre Index Liens Courrier
accueil général du site